Chartreuse de Motta Grossa

	Ancienne chartreuse des Saints-Cœurs-de-Jésus-et-de-Marie de Motta Grossa Chartreuse de Riva
Existence et aspect du monastère
Existence	Cette chartreuse n'existe plus.
Nom local	Certosa di Motta Grossa Certosa di Riva
Identité ecclésiale
Culte	Catholique
Diocèse	Pignerol
Type	Chartreuse féminine
Présentation monastique
Origine de la communauté	Chartreuse de Labastide-Saint-Pierre
Province cartusienne	Lombardie
Historique
Date(s) de la fondation	1903
Fermeture	1998 (transférée à Vedana)
Architecture
Localisation
Pays	Italie
Région	Piémont
Ville métropolitaine	Turin
Commune	Pignerol
Coordonnées	44° 53′ 56″ nord, 7° 22′ 26″ est
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La Chartreuse de Motta Grossa (ou Chartreuse de Riva) est un monastère de moniales ayant existé entre 1903 et 1998.

Ce monastère de l'ordre des chartreux était situé dans le quartier de Riva di Pinerolo, à Pignerol, en Italie. C'est la seconde fondation d'une chartreuse féminine en Italie, après la Chartreuse de Buonluogo.

Histoire

Les moniales de la chartreuse de Labastide-Saint-Pierre près de Montauban, sont expulsées de France, en vertu de la loi relative au contrat d'association de 1901. Michel Baglin, supérieur des chartreux, achète l'ancien château médiéval de « Motta dei Trucchetti^{[note 1]} » à un médecin de Turin, Mario Scrivano, à la demande de l'abbé Martin, supérieur du séminaire de Pignerol, plus tard protonotaire apostolique, et bienfaiteur des religieuses jusqu'à sa mort. La communauté des Saints-Cœurs-de-Jésus-et-de-Marie s'y rend en trois groupes successifs en 1903.

Des grands travaux d'aménagement, commencés en octobre 1903, se poursuivent activement, avec des ouvriers français et italiens, sous la direction de Roch Mallet, procureur de la Grande Chartreuse. Une belle horloge, qui venait du Reposoir, est placée dans une tour carrée^{[note 2]}, à cinquante mètres environ de la maison. Comme l'ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste, située dans le jardin est trop exiguë, on en bâtit une autre plus spacieuse. Michel Baglin^{[note 3]}, accompagné du Père Scribe, vient la bénir le 12 mai 1904, sous le vocable de Sainte-Roseline.

Le 15 octobre de la même année 1904, Mgr Jean-Baptiste Rossi, évêque de Pignerol, entouré de plusieurs ecclésiastiques, établit la clôture canonique.

Le monastère se compose d'un immense bâtiment érigé sur 2 étages. Au centre du rez-de-chaussée se trouve l'église avec l'autel central. À un très long couloir mène aux cellules où vivent les moniales. Chaque religieuse a sa cellule. À l'extérieur, il y a une immense potager où les religieuses cultivent les légumes qui servent aux besoins quotidiens.

La chartreuse garde le statut de maison de refuge, ou « petite chartreuse », jusqu’en 1936, date à laquelle la communauté est érigée en chartreuse autonome.

En 1947, Michele Baretta (it) peint les fresques de la l'abside de l'église de la chartreuse.

Connue sous le nom de « Motta Grossa »^[1], on la nomme « Riva » depuis 1971.

En 1998, elle est transférée à Vedana. L'ordre des chartreux cède le bâtiment au diocèse de Turin.

Prieures

1903 : Marie-Joseph Perrier (†1916), venant de la Labastide-Saint-Pierre
Marie-Ange de Massiac, venant de la Labastide-Saint-Pierre, succède à la précédente.

Vicaires

Le vicaire joue le rôle de prieur claustral dans les chartreuses féminines.

1903 : Ferréol Charne
1930 : Joseph-Hippolyte Mouton, Pierre en religion (1866-†1940)
1936 : Irénée Jaricot (1882-†1972)
1963 : Domingo-María Cardona (1909-†1992)

Notes et références

Notes

↑ Une sentence prononcée en 1429 par Amédée de Savoie, comte de Piémont, cite déjà la Motta dei Truchietti qui change de nom avec ses divers propriétaires. L'un d'eux, le comte de Campedon, l'aurait reçue des ducs de Savoie dont elle est, dit-on, pendant quelque temps une maison de chasse.
↑ Le Masque-de-fer y aurait été enfermé, pendant quelque temps. Vivien l'Abbé de Bulonde, selon Étienne Bazeries, fut enfermé à la citadelle de Pignerol, pour son insubordination durant le Siège de Coni en 1691
↑ qui séjourne à Monte Oliveto, ancien collège des Jésuites, qui servait de résidence provisoire aux chartreux expulsés de la Grande Chartreuse, avant leur installation à Farnela.

Références

↑ (it) Gazzetta ufficiale, décret du 22 décembre 1955

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Anonyme, Maisons de l'Ordre des Chartreux : Vues et notices, t. 4, Parminster, Sussex, Chartreuse de Saint-Hugues, 1919, 318 p. (lire en ligne), p. 312-313. .

Devaux, Augustin et Van Dijck, Gabriel, Nouvelle Bibliographie Cartusienne : Cartusiana, Grande Chartreuse, 2005, Maisons de l'Ordre, 2005, 785 p..

Liens externes

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Chartreuse de Motta Grossa, sur Wikimedia Commons

(it) Certosa Motta Grossa sur le site notizie.comuni-italiani
(it) [vidéo] « Certosa della Motta Grossa - Riva di Pinerolo », sur YouTube
(it) [vidéo] « Certosa di Riva », sur YouTube

[1] Une sentence prononcée en 1429 par Amédée de Savoie, comte de Piémont, cite déjà la Motta dei Truchietti qui change de nom avec ses divers propriétaires. L'un d'eux, le comte de Campedon, l'aurait reçue des ducs de Savoie dont elle est, dit-on, pendant quelque temps une maison de chasse.

[2] Le Masque-de-fer y aurait été enfermé, pendant quelque temps. Vivien l'Abbé de Bulonde, selon Étienne Bazeries, fut enfermé à la citadelle de Pignerol, pour son insubordination durant le Siège de Coni en 1691

[3] qui séjourne à Monte Oliveto, ancien collège des Jésuites, qui servait de résidence provisoire aux chartreux expulsés de la Grande Chartreuse, avant leur installation à Farnela.

[4] (it) Gazzetta ufficiale, décret du 22 décembre 1955

[note 1]

[note 2]

[note 3]

[1]