Chartreuse de Guillonèse

La Chartreuse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Porte-du-Paradis était un ancien monastère de l'ordre des chartreux, à Guglionesi, province de Campobasso, Italie.

Chartreuse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Porte-du-Paradis
Domus Ianuæ Paradisi
Image illustrative de l’article Chartreuse de Guillonèse
Existence et aspect du monastère
Nom local Certosa di San Giovanni in Eremo
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Diocèse Termoli
Type Chartreuse d'hommes
Présentation monastique
Fondateur Agnès de Périgord
Province cartusienne Saint-Bruno
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Chartreuse de Guillonèse
Historique
Date(s) de la fondation 1338
Fermeture 1420 (réunie avec la chartreuse de Naples)
Architecture
Localisation
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau du Molise Molise
Ville métropolitaine Campobasso
Commune Guglionesi
Coordonnées 41° 55′ 46″ nord, 14° 55′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : Molise
(Voir situation sur carte : Molise)
Chartreuse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Porte-du-Paradis Domus Ianuæ Paradisi
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Chartreuse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Porte-du-Paradis Domus Ianuæ Paradisi

Histoire

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En 1315, à la mort de Pierre d'Anjou, comte de Gravina, Robert d'Anjou, roi de Naples, cède Collenisio, Collenisyus, « colline de Bacchus », aujourd'hui Guglionesi, à son frère Jean d'Anjou, duc de Durazzo et son épouse Agnès de Périgord, duchesse consort de Durazzo, sœur du cardinal Hélie de Talleyrand-Périgord.

Vers 1338, Agnès de Périgord fonde la chartreuse dans les dépendances de son château de Guglionesi sous le nom de « Porte-du-Paradis » et placée en même temps sous le vocable de Saint Jean-Baptiste. La charte de fondation est datée de 1340.

La mort de la fondatrice en 1345 ou 1346 ne permet pas son développement. Son fils, Louis de Durazzo, confirme, en 1353, toutes les concessions précédentes mais une bulle de Martin V, datée de 1420, indique qu'à cette époque les guerres et les autres calamités l'ont réduite à un tel état de détresse qu'elle ne peut plus subvenir aux frais d'une communauté cartusienne. En conséquence, elle est incorporée à la chartreuse de Naples qui, d'après la volonté du Pape, doit ériger une chapelle en l'honneur de Saint Jean, pour conserver la mémoire du monastère de Guillonèse. Une petite zone du couvent est utilisée comme cimetière.

En 1806, la chartreuse est définitivement fermée et en 1809, la zone en face devient un cimetière.

Notes et références

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 297.
  • (la) Le Couteulx, Carolo, Annales ordinis Cartusiensis, vol. V et VII, Montreuil-sur-Mer, 1887/91, p. V, 387, 388, 515 ; VII, 323, 415, 451, 453.
  • Anonyme, Maisons de l'Ordre des Chartreux : Vues et notices, t. 4, Parminster, Sussex, Chartreuse de Saint-Hugues, , 311 p. (lire en ligne), p. 297-299-129.  .
  • Devaux, Augustin et Van Dijck, Gabriel, Nouvelle Bibliographie Cartusienne : Cartusiana, Grande Chartreuse, 2005, Maisons de l'Ordre, , 785 p..

Article connexe

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