Charpey
Charpey est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Charpey | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Lydie Gregoire Veisseix 2020-2026 |
||||
Code postal | 26300 | ||||
Code commune | 26079 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Charpenois, Charpenoises | ||||
Population municipale |
1 531 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 99 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 21″ nord, 5° 05′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 408 m |
||||
Superficie | 15,48 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
Géographie
modifierSituation et description
modifierCharpey est situé à environ 20 km à l'est de Valence. Bien que d'aspect essentiellement rurale, la commune est rattachée à la communauté d'agglomération Valence Romans Agglo.
Communes limitrophes
modifierAlixan Bésayes |
Bésayes | Bésayes Saint-Vincent-la-Commanderie |
||
Montélier | N | Saint-Vincent-la-Commanderie | ||
O Charpey E | ||||
S | ||||
Montélier | Châteaudouble | Peyrus |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
- le Col de Toutes Aures[1].
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Barberolle qui indique, au nord, la limite avec la commune de Bésayes. Elle se jette dans le Rhône (commune de Bourg-lès-Valence) ;
- le Béal de Rose, affluent du Guimand.
- la Boisse, affluent du Guimand ;
- le Guimand, affluent de la Véore (commune de Beaumont-lès-Valence).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 993 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochefort-Samson_sapc »sur la commune de Rochefort-Samson à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Charpey est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), forêts (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLe bourg est situé sur un promontoire[13].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Baratier
- Béjalas
- Blache Rousse
- Bricard
- Chanouillet
- Gaudon
- Gervanne
- Grisard
- Jean-Louis
- la Fontaine
- la Garenne
- la Sapine
- le Bachat
- le Bois Percé
- le Château
- le Galon
- les Alleux
- les Baumes
- les Beriches
- les Blaches
- les Blettiers
- les Bocances
- les Bonneries
- les Chaux
- les Clelles
- le Serre
- les Gallanchères
- les Gorets
- les Grands Prés
- les Jobies
- les Joncs
- les Longs
- les Mansardes
- les Marais
- les Meilles
- les Moines
- les Palaives
- les Prêles
- les Ramières
- les Rattiers
- les Robins
- les Rousses
- les Taches
- les Terratus
- les Vaches
- les Vernaies
- les Vignettes
- les Virolles
- le Vignolas
- l'Hôtel
- Rosette
- Saint-Didier
- Serre des Moulins
- Thomé
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- les Abreuvoirs, nom d'un canal et d'un quartier, attestés en 1891[14].
- les Aillasses, nom d'un béal (petit canal d'irrigation) et d'un quartier, attestés en 1891. Ils étaient dénommés les Allias en 1494 (archives de la Drôme, E 328)[15].
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- 1070 : castrum de Carpiaco (cartulaire de Romans, 275).
- XIIe siècle : Charpei (chartes valent.).
- 1199 : Charpe (cartulaire de Léoncel, 64).
- 1277 : castrum de Charpeio (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
- 1284 : castrum Charpeyi et Charpeyum (cartulaire de Léoncel, 253 et 254).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Charpeyo (pouillé de Valence).
- 1449 : mention du mandement : mandamentum Charpayssii (terrier de Venaison).
- 1540 : mention de la paroisse : cura Charpey (pouillé de Valence).
- 1487 : homines Charpeysii (S. de Boissieu, Traité du plait., 24).
- 1891 : Charpey, commune du canton du Bourg-de-Péage.
Étymologie
modifierHistoire
modifierAntiquité : les Gallo-romains
modifierDes monnaies romaines ont été découvertes sur le territoire de la commune[13].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[16] :
- La terre ou seigneurie de Charpey, qui comprenait à l'origine tout le mandement de ce nom, mais de laquelle furent démembrées au XIIe siècle la paroisse de Saint-Vincent et au XIIIe siècle celle de Saint-Didier, était du patrimoine des comtes de Valentinois.
- 1398 à 1437 : elle est engagée aux Roussillon.
- 1444 : elle est donnée en viager à Gaubert des Massues.
- Elle passe à Robert de Grammont.
- 1494 : vendue (sous faculté de rachat) aux Lattier (Lattier de Bayanne[17]).
- 1615 : passe (par mariage) aux Clermont-Chatte (ces derniers possédaient un petit château en contrebas de la butte où est établi le village[réf. nécessaire]).
- Milieu XVIIIe siècle : passe (par héritage) aux Caillebot de la Salle, derniers seigneurs de Charpey.
1345 : dans le cadre des conflits armés entre les comtes de Valentinois et les évêques de Valence, Charpey est dévasté par les troupes épiscopales. L'église Saint-Nicolas a été partiellement détruite ; elle sera réparée en 1388[réf. nécessaire].
1577 : pendant les guerres de Religion, Charpey est à nouveau dévasté et l'église Saint-Nicolas à nouveau détruite ; elle sera reconstruite[réf. nécessaire].
Démographie :
Avant 1790, Charpey était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle comprenait les paroisses de Bésayes, Charpey, Saint-Didier [de Charpey] et Saint-Vincent, toutes quatre du diocèse de Valence. Celle de Charpey en particulier avait saint Nicolas pour patron et son curé pour décimateur. Le mandement de Charpey avait la même étendue que la communauté de ce nom[16].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la communauté de Charpey devient une municipalité du canton de Montélier. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton du Bourg-de-Péage[16].
1873 : Bésayes devient une commune distincte[16].
1953 : Saint-Vincent devient une commune distincte[réf. nécessaire].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 1 531 habitants[Note 2], en évolution de +16,34 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifier- Poste[réf. nécessaire].
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête patronale : du 10 au 22 janvier[13].
- Fête communale : le dernier dimanche d'avril[13].
- Fête à Saint-Didier : le premier dimanche d'août[13].
Loisirs
modifier- Jeu de boules[réf. nécessaire].
- Pêche[13].
Sports
modifierMédias
modifier- Le Dauphiné libéré est un quotidien régional distribué sur l'agglomération de Valence. Il a une rédaction valentinoise.
- L'Écho Drôme Ardèche est un journal économique, basé à Valence. Il couvre les deux départements précités[23].
- Drôme Hebdo (anciennement Peuple Libre) est un journal hebdomadaire catholique basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de la Drôme.
- L'Agriculture Drômoise est un journal agricole et rural. Il couvre l'actualité de tout le département de la Drôme.
Cultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : céréales, vergers, porcins, caprins, ovins[13].
- Foires : les 22 janvier, 8 septembre, 2 novembre[13].
Commerce
modifierEpicerie dans la ruelle de la Barricade[réf. nécessaire].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Village pittoresque : ruelles en escaliers, voûtes, puits communal[13].
- Village circulaire, traces de l'ancien rempart, quelques maisons anciennes à meneaux, souvent remaniées[réf. nécessaire].
- Restes du vieux château des sires de Lattier, transformé en maison d'habitation (bossages, arcades)[réf. nécessaire].
- Maisons de maître du XIXe siècle[réf. nécessaire].
- Église Saint-Didier de Saint-Didier (XIXe siècle)[13].
- Église Saint-Nicolas, perchée en haut du village sur l'ancienne motte castrale (clocher de type alpin refait au XIXe siècle)[réf. nécessaire].
- Chapelle (à Saint-Didier)[13].
- Ancienne mairie-école, bâtie en 1903[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifier- Artisanat d'art[13].
Patrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Jean Borrel, dit Johannes Buteo ou Jean Buteo, ou Botéon (né en 1492 à Charpey (paroisse de Bésayes), mort en 1564) : mathématicien français qui a travaillé à la résolution de la célèbre énigme de la quadrature du cercle.
- Louis Annet de Clermont de Chaste de Roussillon (né en 1662 à Charpey, mort en 1721), évêque-duc de Laon.
Héraldique, logotype et devise
modifierAnnexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Charpey sur le site de l'Institut géographique national / page archivée en 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.geoportail.gouv.fr Géoportail./
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Charpey et Rochefort-Samson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Charpey.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (Les Abreuvoirs).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aillasses).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 72 (Charpey).
- source : Jean-François Duvic - Gens de la Raye - Valence 2007.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site web de l'Echo Valentinois.