Charlotte May Pierstorff

Charlotte May Pierstorff, née le à Westlake (Idaho) et morte le à Santa Cruz (Californie), est une Américaine devenue célèbre pour avoir été transportée à l'âge de cinq ans comme colis postal par le service des postes en 1914. Son histoire a été révélée au public américain à la fin du XXe siècle et a fait l'objet en 1997 d'une adaptation en livre pour enfants devenu un best-seller aux États-Unis.

Charlotte May Pierstorff
Description de cette image, également commentée ci-après
Charlotte May Pierstorff en 1912
Naissance
Westlake (comté d'Idaho, Idaho, États-Unis)
Décès (à 78 ans)
Santa Cruz (Californie, États-Unis)
Nationalité Américaine

Compléments

Connue pour avoir été transportée à l'âge de 5 ans comme colis postal aux États-Unis en 1914.

Biographie

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Charlotte May est la fille de John Elmer Pierstorff (1875-1953), ouvrier agricole, et de Sarah Charlotte, née Vennigerholz[a] (1887-1944). Elle nait à Westlake, une petite bourgade alors prospère de la Camas Prairie (en), maintenant ville fantôme du comté d'Idaho, à quelques miles de Grangeville, où les Pierstorff habitent en 1914. Elle est la deuxième d'une famille de six enfants nés en 1906, 1908, 1912, 1917, 1919 et 1923.

Bien qu'un peu connue depuis un article de presse publié dans années 1970[1] et une notice dans un ouvrage de vulgarisation pour la jeunesse[2], l'histoire qui a rendu Charlotte May Pierstorff célèbre dans tous les États-Unis a longtemps été considérée comme faisant partie du « folklore de l'Ouest » et jamais prise au sérieux avant les recherches de l'écrivain et professeur de littérature pour enfants Michael O. Tunnell (en)[3], qui en a tiré un livre en 1997 ; une fois authentifiée avec documents historiques à l'appui, elle a été reprise par de nombreux médias dans les années 2010 et 2020[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10].

Le , Charlotte May, alors âgée de 5 ans, est envoyée chez sa grand-mère Mary Ann Vennigerholz, née Mochel, qui vit à Lewiston, à 100 km de Grangeville. Comme cela n'est pas explicitement interdit par le règlement des postes, elle voyage par l'intermédiaire du service des colis postaux, avec des timbres attachés à son manteau et collés sur sa petite valise. Le montant de l'affranchissement pour les deux « articles » est de 53 cents[b]. Son poids de 22 kg, inférieur à la limite de 50 livres, l'autorisait en effet à emprunter ce mode de transport plutôt que la classe voyageurs, trois fois plus chère à 1,55 dollar. Pour ce voyage de plusieurs heures, elle est accompagnée dans le fourgon postal par l'employé Leonard Mochel, qui n'est autre que le cousin de sa mère. D'abord surpris par la présence de la fillette, le contrôleur du train accepte la situation. Le convoi emprunte la ligne Camas Prairie Railroad (en), célèbre pour ses soixante-et-un vertigineux viaducs sur chevalets de bois, qui s'effondrent parfois en hiver sous le poids des trains, de la neige et de la glace. Mais le voyage se passe bien, et le cousin vient livrer le précieux colis au domicile de la grand-mère. Personne n'a jamais pu savoir si le même moyen avait été utilisé pour le retour de la fillette à son domicile trois semaines plus tard[3].

 
Un pont à tréteaux de la Camas Prairie Railroad entre Grangeville et Lewiston en 1909

L'aventure postale et ferroviaire de la petite Charlotte May a été adaptée en livre destiné aux enfants de 4 à 8 ans, Mailing May, de Michael O. Tunnell (1997), avec de jolies illustrations en couleur dans le style du début du XXe siècle[11]. Ce livre, particulièrement bien reçu par les critiques et les familles, récompensé par des prix[12], édité plusieurs fois et toujours disponible, est placé en 2024 en 66e position des meilleures ventes de livres pour enfants sur Amazon US[13]. Il a également été édité en reliure renforcée pour les bibliothèques et les établissements scolaires[14]. Il est étudié dans les écoles élémentaires américaines, avec des supports pédagogiques fournis aux enseignants[15],[16],[17],[18].

L'histoire de la petite Charlotte May a aussi été contée à la radio, et des mères organisent des animations pour des groupes d'enfants. Des posters de la photo en noir et blanc de la fillette sont par ailleurs mis en vente[19].

En 2019, l'Idaho State Museum et l'Idaho State Historical Society (en) de Boise ont consacré une séance à la lecture commentée de Mailing May[20], et l'Historical Museum at St. Gertrude de Cottonwood a dédié une petite exposition à Charlotte May Pierstorff en 2022. Des posts sur les réseaux sociaux ont contribué à accroitre sa notoriété.

En France, les aventures de Charlotte May et d'une autre petite fille, Edna Neff, qui a voyagé en wagon postal sur une distance de 1 160 km, ont servi de support à Bertrand Galic pour le scénario de la bande dessinée en album La Petite fille et le Postman[21].

En dehors de cet épisode de février 1914 qui lui a valu sa grande célébrité posthume, Charlotte May Pierstorff a eu une vie tout-à-fait banale. Elle fréquente l'école élémentaire Orchards de Lewiston, où sa famille a déménagé en 1916. Le , elle épouse Kay William Sipes (1901-1970), dont elle a eu deux enfants, puis, en secondes noces le , Mark C. Chaffins, dont elle se séparera. Elle a sept petits-enfants et dix arrière-petits-enfants. Elle vit à Harpster (Idaho) à proximité de la rivière Clearwater, où elle s'adonne à la pêche, un de ses loisirs favoris avec le jardinage et le camping, puis à Lewiston, où elle exerce le métier de couturière, et enfin, les quatre dernières années de sa vie, à Santa Cruz (Californie). Elle meurt d'un cancer au Dominican Hospital de cette ville et est enterrée au Lewis-Clark Memorial Gardens de Lewiston[22], à proximité de son premier mari[23].

La livraison d'enfants par la poste

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Service rural des colis postaux, USA, 1914

Aussi étonnant que paraisse le fait de traiter un enfant comme un colis, le cas de Charlotte May Pierstorff n'est pourtant pas le seul dans l'histoire de la poste aux États-Unis entre 1913 et 1920. Le , le département des Postes des États-Unis (Unided States Post Office Department, USPOD) inaugure la livraison de colis dans tout le pays. Le succès est immédiat et l'USPOD a pu annoncer que plus de trois millions de colis avaient été expédiés au cours des six premiers mois de distribution du service de colis postaux[24]. Très rapidement, le nouveau service est sollicité pour véhiculer les objets les plus hétéroclites et des animaux, vivants ou morts[4],[6],[10],[25], et, éventualité à laquelle personne n'avait songé, car si improbable et même jugée « stupide » par l'historienne de l'United States Postal Service (USPS) Nancy Pope, l'expédition d'enfants[26]. « Cela a fait la une des journaux, probablement parce que c'était si mignon… », a déclaré Jenny Lynch, une autre historienne de l'USPS[5].

Dès le , le New York Times rapporte que le Postmaster General Frank H. Hitchcock est consulté sur la possibilité d'envoyer des enfants par la poste : une lettre qu'il vient de recevoir lui expose un problème qu'il ne soupçonnait pas et auquel il est néanmoins sensible : « Fort McPherson, Géorgie, au Postmaster General, Washington, D.C. Monsieur, J'ai correspondu avec des gens de Pennsylvanie au sujet de l'envoi par chemin de fer d'un bébé. Puis-je vous demander quelles spécifications utiliser pour l'emballer de façon conforme à la réglementation pour qu'il soit autorisé à être expédié par colis postal ». Comme les bébés n'entrent pas officiellement dans la catégorie des êtres vivants pouvant être transportés par colis, à savoir les abeilles et certains insectes, le maître général des Postes ne peut renseigner son correspondant, car aucune référence relative aux envois d'êtres humains n'a été trouvée.

Les enfants n'apparaissant pas non plus dans la liste des articles interdits, il y a une ambiguïté concernant leur envoi par la poste, la seule restriction opposable étant le poids des colis qui ne doit pas dépasser 11 livres, augmenté à 50 livres dès 1914 (les dimensions maximales autorisées de 72 pouces ne posent pas de problème). Pour cette raison, les employés des postes, principalement en milieu rural, acceptent le transport d'enfants, d'abord par carriole, puis si besoin par fourgon postal. Selon les archives journalistiques, le premier cas date de janvier 1913 : Jesse et Mathilda Beagle, de Glen Este, près de Batavia dans l'Ohio, ont expédié leur fils James, un enfant de 8 mois et 4,9 kg (quelques grammes en dessous de la limite de 11 livres !), chez sa grand-mère, à 1,5 km de là, en payant 15 cents d'affranchissement, avec une garantie de 50 dollars[b] en cas de perte[27],[28]. Le transport en pleine campagne n'est en effet pas dénué de risques ; début février 1913, plusieurs quotidiens relatent la mésaventure arrivée entre la petite bourgade d'Ulmer et Barnwell (Caroline du Sud) à un postier transportant deux bébés dans sa carriole pour 33 cents d'affranchissement[b] : attaqué par un puma, il réussit à mettre l'animal en fuite en s'aidant d'une jambe de bois qui faisait aussi partie de sa cargaison[29].

Le , en Pennsylvanie, Mr. et Mrs. J.W. Savis, de Pine Hollow, ont confié leur bébé fille à un postier de Sharpsville, qui en a assuré la livraison dans l'après-midi à Clay Hollow ; l'expédition leur a coûté 45 cents[b].

Pour les parents qui ne peuvent accompagner leur enfant, c'est l'assurance qu'il sera pris en charge par des personnes dignes de confiance, qu'ils connaissent parfois personnellement. Pour les voyages en train, le coût est essentiellement fonction du poids, et il est très inférieur à celui du billet en wagon voyageurs, même sans accompagnant[28].

La confiance accordée par les familles aux postiers du service des colis est partagée par leurs collègues du bureau fédéral de l'immigration ; les enfants non accompagnés arrivés à Ellis Island sont envoyés en colis postal de New York à leurs familles déjà installées aux États-Unis. C'est ainsi par exemple que la petite Julia, 8 ans, originaire de Bavière, est expédiée à son père John Kohan à New Lexington dans l'Ohio[30].

Un journaliste rapportant en février 1914 l'épisode de Charlotte May Pierstorff voyageant en colis postal estime que ce mode de transport va probablement devenir très populaire[31].

Les quotidiens se font plusieurs fois l'écho de ces transports d'enfants par la poste, certainement bien plus nombreux que ceux qui nous sont connus, le plus célèbre étant celui de la petite Pierstorff, bien qu'il ait été occulté jusqu'à la fin du XXe siècle. L'historienne Heather Roberts a pu recenser 31 cas d'enfants expédiés par la poste entre 1913 et 1920, évidemment sans pouvoir inclure ceux qui n'ont jamais été mentionnés dans la presse[24]. À l'inverse, des journaux relatent des cas où les parents se sont vus refuser l'envoi d'un enfant par l'employé du bureau de poste[32], et éventuellement la situation conflictuelle qui en résulte[33].

 
Facteur avec un bébé dans son sac de courrier. Smithsonian Institution, National Postal Museum

Plusieurs photos de facteurs avec un bébé dans leur sacoche de courrier sont alors réalisées[34], en réalité des mises en scène plus fantaisistes que documentaires, les enfants n'étant pas confiés au service du courrier, mais à celui des colis postaux[35],[28],[36].

Avec la permission de poids jusqu'à 50 livres, les envois se font fréquents à partir de 1914, le plus souvent entre la campagne et une ville, mais aussi entre deux villes, elles-mêmes parfois éloignées de plusieurs centaines de kilomètres. Touchant la plupart des États au Nord comme au Sud, ces envois semblent n'avoir concerné que des enfants Blancs américains[c].

Ces transports insolites ont amené le Postmaster General des États-Unis Albert S. Burleson à donner début février 1914 la consigne de ne plus autoriser l'envoi d'enfants. Cette instruction est toutefois restée lettre morte[8]. Le 19 février, en Idaho, c'est Charlotte May Pierstorff qui va par le train de Grangeville chez sa grand-mère à Lewiston. Un mois plus tard, un postier du Maryland transporte un bébé pesant 6,5 kg du domicile de sa grand-mère à Clear Spring à celui de sa mère à Indian Springs, à 19 km ; un journal local a rapporté que l'enfant avait dormi pendant tout le trajet. Dans l'Indiana, une mère récemment divorcée et renonçant à la garde de son enfant a expédié son bébé âgé de 2 ans depuis Stillwell (comté de LaPorte) à son ex-mari à South Bend ; l'enfant a parcouru 45 km dans un conteneur marqué « Live Baby » pour seulement 17 cents[b]. Mrs. E. H. Staley, de Wellington au Kansas, a réceptionné son neveu âgé de deux ans adressé par le bureau de poste de sa grand-mère à Stratford (Oklahoma), chez qui il avait séjourné pendant trois semaines. Le garçonnet portait une étiquette autour du cou montrant qu'on avait payé 18 cents[b] pour qu'il soit envoyé par la poste. Il a d'abord été transporté 40 km par la route avant d'atteindre le chemin de fer ; sa grand-mère avait préparé assez de nourriture et il est arrivé en bon état après un trajet de 320 km. En juillet 1914, c'est Austin Kimball, 8 ans mais seulement 22,5 kg, qui est transporté de Danville (Illinois) à Coal City dans le comté d'Owen (Indiana).

Les envois d'enfants par la poste se sont poursuivis en 1915. Edna Neff, 6 ans, a voyagé en wagon postal de Pensacola (Floride) à Christiansburg (Virginie), soit un trajet de 1 160 km. C'est cette distance record qui a fait intégrer l'épisode au scénario de La Petite fille et le Postman, album de bande dessinée paru en 2023[21]. En juillet, un postier de Tarkio (Missouri) a transporté la petite Helen Combs par colis postal de 10 cents[b], envoyée par ses parents pour être livrée à sa grand-mère. Au mois d'août, dans le Dakota du Nord, le petit Freddie Colby, âgé de 2 ans, a été envoyé de Fargo à ses grands-parents à Valley City, soit un trajet de 100 km. Le mois suivant, dans le Kentucky, Maud Smith, âgée de 3 ans, a parcouru 64 km, entre Caney (comté de Morgan) et Jackson, adressée par R.K. Madden à Mrs. Celina Smith. Réticent, le responsable du fourgon postal avait été mis devant le fait accompli par son collègue du bureau de poste, mais a jugé utile de transmettre un rapport à ses chefs, ce qui a déclenché une enquête du superintendant du service du réseau ferré de Cincinnati pour violation des règles du colis postal[25]. Il semble que très peu de cas se soient produits ensuite.

Timbres de l'U.S. Parcel Post, 1913

En 1918, puis en avril 1919, la direction des postes a élargi la liste des animaux vivants pouvant être transportés[37]. Bien sûr, il n'était pas question des bébés, qui restaient toujours absents des textes, mais que certains osaient tenter d'assimiler par abus de langage à des « baby chickens », des poussins. Un des derniers cas recensés est celui d'Audray Lenore Christy, âgée de 6 ans, qui a effectué en octobre 1919 un voyage de 600 km entre Los Angeles et Phoenix (Arizona) ; à son arrivée, elle a déclaré qu'elle avait aimé le voyage, mais détestait ces « vilaines étiquettes » (les timbres) qu'on lui avait collées sur sa robe neuve.

En juin 1920, le Washington Post, le Washington Herald, le New York Times et le Los Angeles Times relaient la décision prise le par le principal adjoint du directeur général de l'USPOD John C. Koons d'interdire l'envoi d'enfants, ces derniers « ne pouvant être catégorisés comme des animaux vivants inoffensifs qui ne nécessitent ni eau ni nourriture pendant leur voyage » ; considérée désormais comme une faute professionnelle punissable, la prise en charge d'enfants par le service des colis postaux aux États-Unis s'interrompt à cette date[9], bien que quelques cas sporadiques soient encore signalés[38]. Elle semble avoir persisté encore quelques années dans d'autres pays du continent américain[32].

Notes et références

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  1. Parfois écrit erronément Venningerholz.
  2. a b c d e f et g Un dollar de 1914 équivaut à 31 dollars de 2024.
  3. Une possible exception, imprécise sur le recours effectif à la poste, pourrait concerner deux enfants Afro-Américains de 8 ans et 6 ans ayant voyagé en 1920 entre Topeka (Kansas) et Ogden (Utah), soit 1700 km.

Références

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