Charles de Lasteyrie
Charles Ferdinand de Lasteyrie du Saillant, né le à Paris (Seine) et mort dans la même ville le , est un homme politique, banquier et historien français.
Charles de Lasteyrie | |
Photographie du comte de Lasteyrie en 1933. | |
Fonctions | |
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Ministre des Finances | |
– (2 ans, 2 mois et 14 jours) |
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Président | Alexandre Millerand |
Président du Conseil | Raymond Poincaré |
Gouvernement | Poincaré II |
Prédécesseur | Paul Doumer |
Successeur | Frédéric François-Marsal |
Député français | |
– (7 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 29 avril 1928 |
Réélection | 1er mai 1932 26 avril 1936 |
Circonscription | 2e du 16e arrondissement |
Législature | XIVe, XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | URD (1928-1932) FR (1932-1942) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jean Chiappe |
– (4 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Circonscription | Corrèze |
Législature | XIIe (Troisième République) |
Groupe politique | ERD |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Lasteyrie |
Nom de naissance | Charles Ferdinand de Lasteyrie du Saillant |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 6e (Seine, France) |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Paris 8e (Seine, France) |
Sépulture | Cimetière du Montparnasse |
Nationalité | Française |
Parti politique | FR (1919-1936) |
Père | Robert de Lasteyrie |
Mère | Antoinette Desforges-Boucher |
Conjoint | Marie-Marguerite Poiret |
Enfants | 5 enfants |
Famille | Famille de Lasteyrie |
Diplômé de | ENC |
Profession | homme politique, banquier, historien |
Religion | Catholicisme |
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Armes. | |
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Biographie
modifierJeunesse et études
modifierIl est le fils du comte Robert de Lasteyrie et d'Antoinette Desforges-Boucher.
Comme son père, il est élève de l'École nationale des chartes[1]. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe avec une thèse[2] intitulée « L'abbaye Saint-Martial de Limoges » (1899)[1].
Il est titulaire d'une licence de droit obtenue à l'université de Paris[3].
Parcours professionnel
modifierIl est reçu en 1902 au concours de l'Inspection générale des finances. Il entre dans la banque en 1909.
Pendant la Grande Guerre, il sert comme officier de liaison à l'état-major de la région du Nord, puis est nommé chef de cabinet de Denys Cochin, qu'il suit dans ses fonctions ministérielles successives. Il participe ensuite à la préparation du traité de Versailles comme délégué financier du gouvernement français à la commission d'armistice, puis comme secrétaire général de la commission des réparations.
Il enseigne à l'École libre des sciences politiques[1], où il donne un cours traitant, selon Pierre Rain, des « réformes fiscales accomplies à l'étranger »[4].
Parcours politique
modifierÉlu député de la Corrèze en 1919, puis de la Seine en 1928, réélu en 1932 et 1936.
Charles de Lasteyrie est ministre des Finances du au dans le deuxième gouvernement Raymond Poincaré.
Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Famille
modifierArrière petit-fils de Mirabeau, il épouse, le 26 juin 1907, Marie-Marguerite Poiret (1885-1973), fille de Théodore Frédéric Poiret. Ils ont cinq enfants :
- Charlotte Marie Françoise Julia de Lasteyrie du Saillant ( - ) épouse Jehan Bruno Michel Marie de Klopstein, baron de Klopstein ( - ), dont descendance ;
- Bernard Frédéric Robert Charles de Lasteyrie du Saillant, comte de Lasteyrie ( - ) épouse Geneviève Marie Raymonde Chodron de Courcel ( - ), dont descendance ;
- Geneviève de Lasteyrie du Saillant ( - ) épouse Henri de Rarécourt de La Vallée de Pimodan ( - ), sans descendance ;
- Robert de Lasteyrie du Saillant, comte de Lasteyrie ( - ) épouse Francine Bazin de Jessey ( - ), dont descendance ;
- Françoise de Lasteyrie du Saillant ( - ) épouse Jacques Le Cordier de Bigars de La Londe, marquis de La Londe ( - ), dont descendance.
Distinctions
modifierDécorations
modifierDécorations française
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 16 novembre 1919)
Décorations étrangères
modifierHommage
modifier- Rue de Lasteyrie dans le 16e arrondissement de Paris[5].
- Rue Charles de Lasteyrie à Brive-la-Gaillarde.
Notes et références
modifier- André Lesort, « Charles de Lasteyrie (1877-1936) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 97, no 1, , p. 453–456 (lire en ligne, consulté le )
- Publiée à Paris chez Picard en 1901. Voir sur le site de l'École des chartes.
- « Charles de LASTEYRIE du SAILLANT », sur www.economie.gouv.fr (consulté le )
- Pierre Rain, L'École Libre Des Sciences Politiques, Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 978-2-7246-0033-9, lire en ligne)
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de Lasteyrie », p. 24.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Charles de Lasteyrie », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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