Charles Thierry de La Prévalaye
Charles-Corneille-Placide Thierry, chevalier de La Prévalaye, né vers 1749 au château de La Prévalaye à Rennes et mort le dans la même ville[1], est un militaire français et un général chouan.
Charles Thierry de La Prévalaye | |
Surnom | « Achille le blond » |
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Naissance | ~ 1749 Rennes |
Décès | (à 74 ans) Rennes |
Origine | Français, Breton |
Allégeance | Duché de Lorraine Royaume de France Royaume de France Armée des émigrés Chouans Royaume de France |
Grade | Maréchal de camp |
Commandement | Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères |
Conflits | Guerre de Sept Ans Guerres de la Révolution française Chouannerie |
Faits d'armes | Expédition de Quiberon |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
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Biographie
modifierIl naît vers 1747 au château de La Prévalaye, près de Rennes[2]
Il est le fils de Bernardin Pierre Thierry, marquis de La Prévalaye, chef d'escadre des armées navales et commandeur de Saint-Louis et de son épouse Marie Jeanne Geneviève de Robien.
En 1765 il commence à servir dans l'armée de Lorraine jusqu'à l'union de ce duché à la France l'année suivante[2].
En 1767, La Prévalaye est élevé au grade de sous-lieutenant, puis il devient lieutenant en 1772 et capitaine en 1779[2]. Il passe ensuite major au 9e régiment de chasseurs à cheval, aussi appelé régiment de chasseurs de Lorraine[2].
Le , il épouse Reine Guillemette Langlé de la Gaillardière, née le .
En 1789, La Prévalaye est élevé à la dignité de chevalier de Saint-Louis et en 1791 il est nommé lieutenant-colonel[2].
Sous la Révolution française, il rejoint l'armée des émigrés et participe à l'expédition de Quiberon avec le grade de colonel[2].
En 1799, le comte d'Artois le nomme à la tête de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères avec le grade de Maréchal de camp[2]. Il succède ainsi à Aimé Picquet du Boisguy, alors emprisonné au château de Saumur.
Il organise les troupes chouannes dans les environs de Rennes et prend le surnom d'Achille-le-blond.
Cependant l'insurrection échoue. Le 25 janvier, La Prévalaye écrit au général La Barollière qu'il accepte les conditions de paix du général Gabriel de Hédouville[3]. Le 30 janvier, il fait sa soumission et commence le licenciement de ses troupes[3].
Le 22 janvier, il adresse un ordre de licenciement pour les troupes[4].
Au moment de la Restauration, La Prévalaye est confirmé dans son grade de Maréchal de camp le [2].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Archives municipales de Rennes, état-civil numérisé, registre 4 E 32 : décès de l'année 1824, vues 10 et 11 de la numérisation.
- Chassin, t. III, 1899, p. 382.
- Sageret, t. I, 1911, p. 593.
- Pontbriand 1904, p. 434 et 441.
Bibliographie
modifier- Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest 1794-1801-1815 : Du dix-huit fructidor au Concordat et à l'invasion, t. III, Paris, Paul Dupont, , 803 p. (lire en ligne).
- Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, Tome II, 1829.
- Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne).
- Émile Sageret, Le Morbihan et la Chouannerie morbihannaise sous le Consulat : Le Morbihan au début de l'an VIII — La fin de la Période révolutionnaire, t. I, Librairie Alphonse Picard & fils. Éditeur de la Société d'Histoire Contemporaine, , 716 p. (lire en ligne).