Charles Paulin François Matet

peintre français montpelliérain
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Charles Paulin François Matet, né à Montpellier le , et mort dans la même ville le , est un peintre français.

Charles Paulin François Matet
Charles Paulin François Matet, Autoportrait (1832),
Montpellier, musée Fabre.
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Montpellier
Nom dans la langue maternelle
Charles, Paulin, François MatetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Française
Activités
Autres activités
Professeur à l'école des beaux-arts de Montpellier dès 1827, conservateur du musée Fabre de 1837 à sa mort
Maître
Élève
Lieux de travail
Distinction

Biographie

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Né à Montpellier le de Marianne Couloudre et d'Antoine François Matet, financier, peintre et professeur de dessin[1], Charles Paulin François Matet commence sa formation avec son père, puis s'installe à Paris pour se perfectionner auprès de Louis Hersent.

Portraitiste reconnu sous la Restauration et le Second Empire, Charles Matet est une figure incontournable de la peinture montpelliéraine[2]. Professeur à l'école des beaux-arts de Montpellier dès 1827, il succède en 1837 à François-Xavier Fabre comme conservateur du musée Fabre, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort le .

Il réalise plusieurs centaines de portraits de membres de la haute société languedocienne mais aussi quelques scènes de genre .

Il forme de nombreux élèves parmi lesquels Alexandre Cabanel, Ernest Michel, Édouard-Antoine Marsal et aussi Eugène Castelnau, Alfred Bruyas, Antoine Guillaume Trinquier (Le Vigan - Montpellier ), Antonin Marie Chatinière (1828-1904 c.), le sculpteur Auguste Baussan, personnalités que fréquentait Frédéric Bazille.

Il expose au Salon de 1824 à 1869, avec en 1833 un portrait d'homme (n°812) et en 1859 une étude de tête d'homme (conservée au musée d'Art et d'Archéologie de Laon).

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3],[4].

Veuf à deux reprises, de Sophie de Bay d'abord puis de Marie Vergnes, il épouse en troisièmes noces Marie Magdelaine Léontine Sablier ; son frère Abraham Esprit Matet, né le , fut professeur de dessin à l'école des beaux-arts de Montpellier[5].

Charles Paulin François Matet est essentiellement un portraitiste.

Œuvres dans les collections publiques

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  • Laon, musée d'Art et d'Archéologie : Tête d'homme, étude, 1859.
  • Montpellier :
    • musée Fabre :
      • L'Atelier des élèves de David 1814 , d'après le tableau de Léon Mathieu Cochereau, réalisée probablement lors de son séjour parisien ;
      • Portrait de femme, 1823 ;
      • Autoportrait, 1832 ;
      • Sophie de Bay, sa première épouse, avant 1838 ;
      • Mademoiselle de Lassus, 1844 ;
      • Main d'Alfred Bruyas, 1845-1848 ;
      • La veste de velours, 1851 ;
      • Nature morte de fruits, 1851 ;
      • Marquis de Montcalm, 1855 ;
      • Un prêtre ;
      • Madame Charles Estor, 1868 ;
      • L'Arracheur de dents, d'après Gerrit Dou ;
      • Monseigneur Marie-Nicolas Fournier (1750-1834) , évêque de Montpellier de 1806 à 1834, dépôt de l'archidiocèse,   Classé MH[6].
    • faculté de Médecine :
      • des portraits de personnalités médicales, protégés en tant qu'objets monuments historiques :
        • Étienne Frédéric Bouisson-Bertrand (1813-1884), professeur de Physiologie à la faculté de Médecine de Strasbourg de 1838 à 1840, professeur de Pathologie externe, de Clinique chirurgicale, d'Opérations et d'Appareils à la faculté de Médecine de Montpellier de 1840 à 1884, doyen de 1868 à 1879,membre du Conseil supérieur de l'Instruction publique de 1873 à 188, correspondant de l'Institut,   Classé MH[7] ;
        • Eugène Estor, professeur d'opérations et d'appareils (1796-1856),   Classé MH[8] ;
        • Michel Serre , professeur de Clinique chirurgicale (mort en 1840),   Classé MH[9].
    • faculté de Pharmacie :
      • Pierre Marcel Toussaint de Serres de Mesplès (1780-1862) , professeur de minéralogie et de géologie à la Faculté des sciences de Montpellier dès sa création en 1809 et ce durant 53 ans,   Inscrit MH[10].
    • faculté des Sciences :
      • Édouard Albert Roche (1820-1883), chargé de cours (1849-1852), puis professeur de mathématiques transcendantes de 1852 à 1883, célèbre pour ses découvertes en matière de mécanique céleste,   Classé MH[11] ;
      • Joseph Diez Gergonne (1771-1859), professeur d'astronomie à la faculté des Sciences de Montpellier de 1816 à 1836,   Classé MH[12].
  • Saint-Gilles-du-Gard, château d'Espeyran : Portrait de madame Frédéric Sabatier d'Espeyran , née Félicie Durand,   Inscrit MH[13].

Notes et références

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  1. D'après ses actes de baptême et de décès.
  2. Notice biographique du musée Fabre.
  3. Dictionnaire Bénézit
  4. Ernest Michel, Catalogue des peintures et sculptures exposés dans les galeries du musée Fabre de Montpellier, 9e édition, 1890, p.77.
  5. D'après son acte de décès.
  6. « Mgr Marie-Nicolas Fournier », notice no PM34003141, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  7. « Étienne Bouisson-Bertrand », notice no PM34002139, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  8. « Eugène Estor », notice no PM34002124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  9. « Michel Serre », notice no PM34002111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  10. « Serres de Mesplès », notice no PM34001398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  11. « Édouard Albert Roche », notice no PM34001900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  12. « Diez Gergonne », notice no PM34001898, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  13. « Mme Sabatier d'Espeyran », notice no PM30001421, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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