Charles Gibier
Charles Gibier, né le à Artenay (Loiret) et mort le à Versailles (ancien département de Seine-et-Oise) est un prélat catholique français, évêque de Versailles de à sa mort.
Charles Gibier | ||||||||
Charles Gibier en 1913. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Charles Henri Célestin Gibier | |||||||
Naissance | Artenay (France) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 81 ans) Versailles (France) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Pie X |
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Évêque de Versailles | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierCharles Henri Célestin Gibier est né en . Fils de paysans, il reçoit sa formation au petit puis au grand séminaire d'Orléans, diocèse pour lequel il est ordonné prêtre le . Il commence sa carrière ecclésiastique en tant que vicaire à Fay-aux-Loges, puis à Pithiviers. C'est en qu'il devient vicaire à l'église Saint-Paterne d'Orléans, où il est remarqué par l'évêque, si bien qu'il est nommé curé de cette même paroisse en [1]. Il cherche à mettre en place une nouvelle organisation de sa paroisse, en la découpant en zones confiées à ses vicaires. Réputé pour ses conférences, il fait transformer une usine en un auditorium capable d'accueillir 1 800 personnes.
Il n'accède à l'épiscopat qu'après la séparation de l'Église et de l'État : il est nommé évêque de Versailles, le . Il reçoit la consécration épiscopale des mains de du pape Pie X, le . À Versailles, Gibier reproduit l'action pastorale qu'il avait menée à Orléans. Il fait construire des églises et des salles paroissiales, est proche de ses fidèles, auxquels il s'adresse dans un style populaire. Il encourage les initiatives, répondant aux enjeux de son époque, en encourageant la vie commune des prêtres ou encore le syndicalisme catholique. Le caractère social de son action est manifesté par la fondation en de l'Action sociale de Seine-et-Oise. Cette organisation joue un rôle important lors de la Première Guerre mondiale et son utilité publique est reconnue lorsque son directeur reçoit la Légion d'honneur en .
Gibier n'est pas hostile à la République mais cherche à réconcilier l'Église avec elle. Il joue un rôle dans l'aboutissement des négociations entre la France et le Saint-Siège dans les années 1920.
Le , il bénit l'union du prince Pierre d'Orléans-Bragance avec la comtesse tchèque Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz en l'église Notre-Dame de Versailles[2]. En , il érige canoniquement la chapelle de secours de Saint-Michel de Porchefontaine en église paroissiale, sous le nom de Saint-Michel-Archange[3].
Les dernières années de sa vie sont marquées par la maladie. En , le pape Pie XI nomme à sa demande Benjamin-Octave Roland-Gosselin coadjuteur pour l'aider dans son ministère. Charles Gibier meurt en charge le , à Versailles et c'est Roland-Gosselin qui lui succède.
Distinctions
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à la vie publique :
Bibliographie
modifier- Dominique-Marie Dauzet, Frédéric Le Moigne (dir.), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, Le Cerf, 2010, 841 p.
- Paule-Cécile Minot, Versailles à travers ces grandes familles, Nouvelles Editions Latines, , 228 p. (lire en ligne)
Notes et références
modifier- Société archéologique et historique de l'Orléanais., Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 13, (lire en ligne), chap. 105, p. 25
- Paule-Cécile Minot 1994, p. 33
- Paule-Cécile Minot 1994, p. 29
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )