Charles Benoist (homme politique)
Charles Claude Benoist est un homme politique français né le à Paris et décédé le à Crosne[1]. Membre du Parti communiste français, il est maire de Villeneuve-Saint-Georges en 1946-1947, député de Seine-et-Oise de 1936 à 1940 et de 1945 à 1958.
Charles Benoist | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Seine-et-Oise |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
– (3 ans, 7 mois et 20 jours) |
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Réélection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Seine-et-Oise |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Villeneuve-Saint-Georges | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Roger Vermot-Desroches |
Successeur | Henri Janin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 5e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Crosne |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
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Biographie
modifierOrphelin de père à l'âge de deux ans, il perd son beau-père, tué lors des combats en 1917, et doit travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Après son service militaire, il entre comme chaudronnier à la SNCF en 1923 et travaille dans les ateliers de Villeneuve-Saint-Georges[2].
Membre du parti communiste à partir de 1925, il est aussi engagé dans le syndicalisme et devient secrétaire du syndicat des cheminots, et conseiller prud'homal à partir de 1929. Il est également membre de la commission exécutive de la fédération CGTU des Cheminots[3].
Candidat malheureux aux municipales de Melun en 1929, il est élu premier adjoint au maire de Villeneuve-Saint-Georges, Henri Janin, en 1935.
L'année suivante, il est élu député, sous les couleurs du Front populaire, dans la circonscription de Corbeil.
Ayant refusé de désavouer le pacte germano-soviétique, il est arrêté le , déchu de son mandat le et condamné le par le 3e tribunal militaire de Paris à cinq ans de prison, 4 000 francs d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques et politiques[4].
Emprisonné à Maison Carrée à Alger à partir de 1941, il est libéré en 1943. Il reprend alors des responsabilités au sein du PCF et, à la Libération, retrouve son mandat de premier adjoint de Villeneuve-Saint-Georges. À la mort d'Henri Janin, il est élu maire, malgré les réticences exprimées par certains responsables communistes comme André Marty. En 1947, il n'est pas réélu.
Élu député en , il est ensuite constamment réélu jusqu'à la fin de la Quatrième république.
À l'Assemblée nationale, il intervient principalement sur les questions de transports, et plus particulièrement sur les problèmes des cheminots et de la SNCF, mais aussi, notamment après 1951, sur les questions de l'outre-mer.
Battu lors des élections législatives de 1958, il n'a plus ensuite d'activité politique notable.
Bibliographie
modifier- « Charles Benoist (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Charles, Claude Benoist - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly) », sur assemblee-nationale.fr.
- René Lemarquis, Claude Pennetier, « BENOIST Charles, Claude », sur maitron.fr.
- La condamnation des ex-députés communistes, Le Matin, 4 avril 1940, gallica.bnf.fr
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :