Charles-Thomas Thibault
Charles-Thomas Thibaut (né à Beynes le mort à Paris le ), est un ecclésiastique qui fut évêque de Montpellier de à .
Charles-Thomas Thibault | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Beynes |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 65 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Hyacinthe-Louis de Quélen |
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Évêque de Montpellier | ||||||||
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« Messis multa » | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierCharles Thomas Thibaut naît à Beynes près de Montfort-l'Amaury dans l'actuel département des Yvelines. Il est le fils d'un épicier Charles Thibault et de Rosalie Victoire Lemaire. Destiné à l'Église, il commence ses études au collège de Nogent-Le-Rotrou. Il entre ensuite en au séminaire de Saint-Sulpice où il est ordonné prêtre en et chargé de desservir la cure de Gassicourt[1].
Il devient ensuite le secrétaire de Paul-Thérèse-David d'Astros qui lors de sa nomination comme évêque de Bayonne lui demande de l'accompagner dans son diocèse et en fait un chanoine de sa cathédrale de Bayonne. Après que son protecteur a été promu à l’archevêché de Toulouse, Charles-Thomas Thibaut décide de revenir à Paris en . Il devient chanoine du chapitre de Notre-Dame avant d'être désigné comme évêque de Montpellier, confirmé le , il est consacré le suivant par l'archevêque de Paris[1].
Soutien de la maison d'Orléans, il se heurte à un clergé et des notables montpelliérain très largement légitimistes et contrarie leurs tentatives de résistance à la monarchie de Juillet[2]. Il s'oppose également aux menées des révolutionnaires après l'instauration de la Deuxième République, refusant l'alliance entre les orléanistes et les républicains modérés et préférant se tourner vers les légitimistes. Ainsi, il écrit le dans L’Écho du Midi : « Calculez les conséquences de ces agissements socialistes sur les populations ouvrières de nos villes […], l’Église n’a pas à trembler seule devant ces odieuses profanations de nos mystères. Derrière elle, c’est la société elle-même que tout ce délire de l’idée démagogique menace des plus affreux malheurs »[3].
Le , revenant de la station balnéaire des Cauterets, il s'arrête à Lourdes et rencontre Bernadette Soubirous qui n'ayant jamais rencontré un évêque l'appelle « monsieur le curé ». Ayant appris l'occitan, il peut s'adresser à elle dans sa langue natale. Il offre son chapelet (en or) à la jeune fille mais celle-ci refuse avec tact. Le prélat décide alors de se rendre à Tarbes afin de parler de Bernadette à son confrère, Bertrand-Sévère Laurence[1].
Il meurt lors d'un voyage à Paris le et est inhumé à Montpellier le suivant[1].
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- Honoré Fisquet, La France pontificale, histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l’établissement du christianisme jusqu’à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques, (Gallia christiana), « Diocèse de Montpellier », p. 313-322
- Secondy, Philippe., La persistance du Midi blanc L'Hérault (1789-1962), Presses universitaires de Perpignan, , 393 p. (ISBN 978-2-35412-208-9 et 2-35412-208-X, OCLC 960812257, lire en ligne), p. 41
- Secondy, Philippe., La persistance du Midi blanc L'Hérault (1789-1962), Presses universitaires de Perpignan, , 393 p. (ISBN 978-2-35412-208-9 et 2-35412-208-X, OCLC 960812257, lire en ligne), p. 57
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à la vie publique :