Charles-Alexandre-Joseph Caullet
Charles-Alexandre-Joseph Caullet, né le à Berveaux[Quoi ?] (Luxembourg) et mort le à Douai, est un peintre et enseignant français.
Naissance |
Berveaux (Luxembourg) |
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Décès |
(à 83 ans) Douai |
Nationalité | France |
Il fut professeur à l'académie de Douai de 1774 à 1820.
Biographie
modifierCharles-Alexandre-Joseph Caullet fut professeur à l'académie de Douai du jusqu'au [1].
Il est le père d'Helvétius Caullet, peintre portraitiste né à Douai le .
Rencontre de Bonaparte
modifierCharles-Alexandre-Joseph Caullet habitait rue du Vieux-gouvernement lorsque le régiment d'artillerie de La Fère vint tenir garnison à Douai du [2] au [3],[4]. Il logea en sa maison le sous-lieutenant Napoléon Bonaparte. Celui-ci prenait en effet chaque année un congé de semestre après l'inspection générale et a pu demeurer un peu plus de six mois à Douai[5].
Réalisation d'inventaire
modifierLe , il dresse un procès-verbal de 293 œuvres mises en dépôt dans l'église des dominicains de Douai. Il s'agit de tous les tableaux enlevés dans les maisons religieuses de la ville, les églises, et monastères des environs à la suite de la Révolution[6]. Le , ce dépôt est augmenté de 60 tableaux trouvés sous les scellés à la suite du décès de M. Dufour, procureur dit du Roi.
Œuvres
modifier- Courtrai, église paroissiale : Saint Jérôme.
- Douai :
- musée de la Chartreuse : Autoportrait, 1823.
- théâtre à l'italienne : décors (quatre ensembles : Palais, Salon de Molière, Chambre rustique, Bois), 1785[7]
- Pecquencourt, abbaye Saint-Sauveur d'Anchin : cycle de la Passion du Christ, 13 tableaux.
Élèves
modifierNotes et références
modifier- Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai, Douai, Adam Aubers Imp., p. 70.
- Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, Tome 6, Paris, J. Corréears Libraire-Éditeur, 1852, p.231.
- Frédéric Masson, Napoléon dans sa jeunesse, 1769-1793, Ollendorff, 1907.
- Souvenirs à l'usage des habitants de Douai ou notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain, sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842, Imp. D. Ceret-Carpentier, 1843, p. 16.
- L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Benj. Duprat éd., Librairie de l'institut, 1894, p. 500.
- 158 œuvres de l'abbaye d'Anchin, dont le polyptyque de Jehan Bellegambe, 38 de l'abbaye de Marchiennes, deux du prieuré de Beaurepaire, 13 des Récollets wallons de Douai, 13 des Carmes déchaux, neuf des Augustins, sept des Trinitaires, deux des Minimes, 18 des Chartreux (cf. Mémoires de la société d'agriculture, sciences & arts centrale du département du Nord séant à Douai, tome IX, « 1866-1867 », Douai, Imp. Lucien Crépin, 1868, p. 662).
- Thierry G. Boucher, « Théâtres anciens et patrimoine : l’exemple du théâtre de Douai », Histoire de l'art, vol. 17, no 1, , p. 23-29 (DOI 10.3406/hista.1992.2499, lire en ligne, consulté le )
Annexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :