Chapelle Sainte-Claire d'Annonay

chapelle située dans l'Ardèche, en France

La chapelle Sainte-Claire est une ancienne chapelle située à Annonay, en France[1].

Chapelle Sainte-Claire d'Annonay
Présentation
Destination initiale
lieu de culte
Destination actuelle
commerces et logement
Style
Construction
1348
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
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Description

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La chapelle Sainte-Claire est de style gothique. Elle ne comporte qu'une seul nef. Au-dessus d'un ancien portail se trouve un oculus d'une très grande beauté [2]. Elle est à l'origine la chapelle d'un couvent dont les bâtiments groupés autour d'un cloître se trouvait au nord de l'édifice. Elle s'inspirait de la chapelle du collège d'Autun situé à Paris.

 
Plaque informative.

Localisation

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La chapelle est située sur la commune d'Annonay entre la rue Sadi-Carnot et l'avenue de l'Europe, dans le département français de l'Ardèche.

Historique

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Dès le XIIIe siècle, des clarisses s'implantent à Annonay. Leur couvent est reconstruit au milieu du XIVe siècle, grâce au cardinal Pierre Bertrand sur un autre site. La chapelle conventuelle est détruite une première fois pendant les guerres de Religion en 1574. Ses voûtes sont alors remplacées par un plafond à caisson peint en hommage au cardinal Bertrand. Fermés à la vie religieuse et vendus comme bien national durant la Révolution, ces lieux deviennent : temple protestant, entrepôt de papier, carrosserie, gendarmerie, école, skating. Les bâtiments conventuels sont démolis en 1912 à l'exception de la chapelle transformée en salle de cinéma après la Première Guerre mondiale.

Tout comme cette salle, le plafond peint du XVIe siècle est détruit par un incendie en 1938. Reconstruite comme salle de cinéma en 1946 - 1947 et 1959 (après un autre incendie), l'ex-chapelle accueille en 1982 les messes dominicales de l'église Saint-François durant ses travaux de réfection.

Menacée de destruction, l'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1984[1]. Profondément restaurée par la suite, elle est transformée en commerce dans le milieu des années 1990.

En 2002 son vocable inspire les responsables catholiques locaux lors de la création de la paroisse nouvelle d'Annonay, de Roiffieux et de la vallée de la Vocance[3]. Ce choix est présenté en ces termes aux paroissiens lors de la célébration d'inauguration le  : « Pourquoi avoir choisi sainte Claire comme patronne de notre nouvelle paroisse ? D'abord pour des raisons liées à l'histoire. Il y a eu très tôt à Annonay l'implantation d'un monastère de clarisses : en 1226 (du vivant de sainte Claire d'Assise). Dans un premier temps sur les bords de la Cance, pratiquement à l'emplacement de l'église Saint-Joseph. Puis le monastère a été déplacé en 1348 près du faubourg de la Récluzière, au bord de la Deûme ; là où on voit encore aujourd'hui les restes d'une chapelle gothique. (Cette implantation dès le XIIIe siècle suivait de peu celle des frères mineurs franciscains -qu'on appellera ensuite « cordeliers ». On dit qu'Annonay fut la première implantation de franciscains en France, en 1223). Mais surtout, on a choisi sainte Claire parce que c'est une sainte « jeune » : elle s'engage vers l'âge de 17-18 ans à la suite de saint François. Elle est « libre » : elle rompt avec son milieu familial pour se consacrer à Dieu ; elle choisit le « privilège » de la pauvreté. Comme son nom en est le signe, elle a été un signe lumineux dans une époque troublée : elle a vécu une vraie réforme, un retour à l’Évangile, à l'essentiel. Elle peut être encore ce signe lumineux pour notre communauté, pour notre paroisse d'Annonay - Vocance : elle nous invite à la confiance, à la fraternité, à la liberté, à la solidarité. A un monde en quête de sens, elle propose les valeurs toutes simples de l’Évangile de Jésus. Elle est fêtée le . »

Annexes

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Bibliographie

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En Communauté.- bulletin de la paroisse catholique Sainte-Claire d’Annonay - Vocance paraissant depuis 1966.- bimensuel.

Réveil (Le) Vivarais - Vallée du Rhône - Pilat.- Hebdomadaire local paraissant depuis 1944. Numéro consulté : .

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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