Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière
La chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, située au no 47 boulevard de l'Hôpital à Paris, est un édifice religieux édifié à la demande de Louis XIV pour l’hôpital de la Salpêtrière.
Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Chapelle d'hôpital | |||
Début de la construction | 1670 | |||
Style dominant | Classicisme | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Paris | |||
Ville | Paris | |||
Coordonnées | 48° 50′ 20″ nord, 2° 21′ 51″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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La chapelle est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h. Une messe est célébré chaque jour du lundi au samedi à 15h, et le dimanche à 9h30[1].
Histoire
modifierDès la création de la salpêtrière, en 1636, une chapelle, dédiée à Saint-Denis, est édifiée. Elle figure sur le plan de Jean Boisseau de 1648. Bossuet y prononce le panégyrique de Saint-Paul, en 1659. Les obsèques de la duchesse d'Aiguillon sont célébrées par Fléchier, en 1675[2].
En décembre 1669, le roi Louis XIV demande à son architecte Louis Le Vau de construire, sous le contrôle de Jean-Baptiste Colbert contrôleur général des finances et surintendant des bâtiments du roi, une chapelle pour l’hôpital de la Salpêtrière. Moins d’un an plus tard (le ), Louis le Vau meurt avant le début des travaux et le projet est confié à Libéral Bruant, l’architecte des Invalides, qui reprend le plan de Le Vau.
Aujourd’hui, après une longue période d’abandon, ce lieu a retrouvé une activité cultuelle tout en abritant désormais de nombreuses manifestations artistiques notamment des expositions et des concerts.
Description
modifierPlan et organisation
modifierCette chapelle est construite sur le modèle de la croix grecque ; elle possède quatre chapelles (chapelle Saint-Vincent, du Bon-Pasteur, de la Vierge et de Sainte-Geneviève) et quatre nefs (nef principale, nef Lassay, nef coupée, nef Mazarin), toutes reliées à une chapelle centrale avec un dôme octogonal surmonté d’un clocheton illuminée par des verrières et un oculus sommital. Cette organisation répondait ainsi au besoin de réunir, sans les mélanger, diverses catégories de personnes indigentes lors des offices religieux.
Le grand orgue
modifierLe buffet est des XVIIIe-XIXe siècles. Orgue Brieu (1789) - Suret (1861) - Muller (1978). 3 claviers, transmission des 31 jeux mécanique.
Composition :
I. Positif 54 notes |
II. Grand orgue 54 notes |
III. Récit expressif 42 notes |
Pédale 30 notes |
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Bourdon 8' |
Bourdon 16' |
Flûte 8' |
Soubasse 16' |
Accessoires :
- Accouplements : Positif/Grand orgue.
- Tirasses : Positif et Grand orgue.
Galerie
modifierNotes et références
modifier- « Les cultes à l’Hôpital Universitaire Pitié Salpêtrière », sur Hôpitaux Universitaires Pitié Salpêtrière, (consulté le ).
- Maximilien Vessier, Notre XIIIe, Paris, Éditions Cinq-Diamants, , page 66.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Mathieu Lours (dir.), Paris et ses églises du Grand Siècle aux Lumières, Paris, Picard, 2016
- Jean-Louis Favre, Une histoire populaire du 13e arrondissement de Paris : « mieux vivre ensemble », Paris, L’Harmattan, 2014
- Gilles-Antoine Langlois, Sophie Pimpaud, La Pitié-Salpêtrière, Assistance des Hôpitaux de Paris, 2012
- Gilles-Antoine Langlois, Paris. Le 13e arrondissement, Délégation à l’action artistique de la Ville de Paris, 1993
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à la musique :
- Aumônerie catholique de la Pitié-Salpêtrière
- L'orgue de la chapelle, Les orgues de Paris