Chantal De Spiegeleer

auteure de bande dessinée belge

Chantal De Spiegeleer, née le à Léopoldville (alors au Congo Belge), est une autrice de bande dessinée belge.

Chantal De Spiegeleer
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Biographie

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Chantal De Spiegeleer naît le à Léopoldville, devenue Kinshasa en République démocratique du Congo[1],[2].

En 1975, elle devient étudiante à l'École supérieure des arts graphiques de Saint-Luc (Bruxelles)[1]. Elle y fait partie de l'atelier R, fondé par Claude Renard, à l'origine de l'album collectif, Le 9e rêve, où elle publie ses premières planches[2]. Elle publie un court récit de onze planches dans la revue (À suivre) intitulé Façades blanches en 1978[3]. Elle commence sa carrière dans la mode à la fin des années 1970[4] pour notamment Cacharel, Daniel Hechter, Armani ou Chanel[1]. Après avoir rencontré René Sterne en 1980[1], elle publie Mirabelle, planches en noir et blanc, un ovni graphique découpé avec le regard en ciseaux d’une Coco Chanel[5], aux éditions Moretti en 1982 puis s'oriente vers la publicité[2].

Elle est coloriste de la série Adler, réalisée par René Sterne à partir de 1985[2].

En 1987, elle fait son entrée au journal Tintin avec un gag et un court récit de deux planches dans le Super Tintin no 37[6]. Venue à la couleur, elle compose un Hollywood imaginaire, Madila qui met en scène une héroïne antimachiste d’une mélancolie proche de Louise Brooks[7],[5], aux éditions Le Lombard[4], qui éditent quatre tomes de la série : Madila Bay (1988), Rouge Rubis (1989), Octavie (1992) et Zelda et moi (1993) dont les deux derniers opus sont prépubliés dans Hello Bédé[8]. La série fait l'objet d'une intégrale parue au Lombard de 2008[9] à 2009.

Chantal De Spiegeleer et René Sterne s'installent à Union Island dans l'archipel des Grenadines en 1992[10]. Puis, l’artiste montoise se consacre à la peinture virtuelle, le jeu vidéo et la création de tissu[5].

Elle collabore à deux albums collectifs en Espagne, le premier, avec René Sterne, consacré aux droits des enfants. Le deuxième, seule, aux droits des femmes (éditions Ikusager)[11].

Chantal de Spiegeleer termine l'album de feu son mari, René Sterne, décédé en 2006, La malédiction des trente deniers - Tome 1, une aventure de Blake et Mortimer[12].

Selon Patrick Gaumer[2] « Chantal De Spiegeleer adopte un traitement graphique original, une ligne claire stylisée et géométrique d'une parfaite lisibilité. »

Publications

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Albums de bande dessinée

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  • Mirabelle, Moretti, 1982
  • Madila (scénario, dessin et couleurs) Le Lombard
  1. Madila Bay, 1988 (ISBN 2-8036-0725-5)
  2. Rouge Rubis, 1989 (ISBN 2-8036-0756-5)
  3. Octavie, 1992 (ISBN 2-8036-0854-5)
  4. Zelda et moi, 1995 (ISBN 2-8036-1136-8)
  5. Intégrale Madila[1], 2008 (ISBN 978-2-8036-2428-7),
    Contient un cinquième titre inédit Les Yeux dans les Yeux.

Comme coloriste

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  1. L'Avion du Nanga, 1987 (ISBN 2-803-60648-8)
  2. Le Repaire du Katana, 1988 (ISBN 2-803-60673-9)
  3. Muerte transit, 1989 (ISBN 2-803-60764-6)
  4. Dernière Mission, 1992 (ISBN 2-803-60851-0)
  5. Black Bounty, 1995 (ISBN 2-803-61157-0)
  6. L'Île perdue, 1996 (ISBN 2-803-61208-9)
  7. La Jungle rouge, 1997 (ISBN 2-803-61267-4)[13]
  8. Les Maudits, 1998 (ISBN 2-803-61354-9)[14]
  9. La Force, 2000 (ISBN 2-803-61493-6)
  1. Adler: Intégrale 1 (2008, (ISBN 978-2-803-62398-3))
  2. Adler: Intégrale 2 (2008, (ISBN 978-2-803-62460-7))

Collectifs

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Artbooks

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Collections publiques

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3 œuvres de cette artiste sont conservées au Centre belge de la bande dessinée et font partie du patrimoine mobilier de la région Bruxelles-Capitale[17].

Notes et références

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  1. a b c d et e Francis Matthys, « En bref. Madila (L’intégrale) », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d et e Dictionnaire mondial de la bande dessinée 2010, p. 249.
  3. Bernard Coulange, « De Spiegeleer Chantal dans (À suivre) », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  4. a et b Laurent Gianati, « Madila Intégrale », sur BD Gest', .
  5. a b et c « Chantal De Spiegeleer »  , sur Le Soir, .
  6. Bernard Coulange, « De Spiegeleer Chantal dans Tintin », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  7. Un demi-siècle d’aventures t. 2 : 1970 - 1996, p. 146.
  8. Bernard Coulange, « Madila dans Tintin », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  9. Joël Dubos, « Plus de lectures BD pour Noël : Chantal de Spiegeleer, Madila, L’intégrale, Lombard », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Un demi-siècle d’aventures t. 2 : 1970 - 1996, p. 168.
  11. (es) « Chantal de Spiegeleer - Historietista », sur Tebeosfera (consulté le ).
  12. S. Farinaud, « Blake et Mortimer (Les Aventures de) 19. La Malédiction des trente deniers - Tome 1 », sur BD Gest', .
  13. Sébastien Langevin, « BD hébétée », BoDoï, no 4,‎ , p. 47.
  14. Laurent Mélikian, « Pinochet, pinoku ! », BoDoï, no 15,‎ , p. 9.
  15. Francis Matthys, « Dans le dantesque Goulag », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).
  16. « Pepperland 1970 1980 », sur BD Gest' (consulté le ).
  17. « Région de Bruxelles-Capitale - Inventaire du patrimoine mobilier », sur collections.heritage.brussels (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles

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  • Nicolas Anspach, « Le retour de Chantal De Spiegeleer », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Nicolas Anspach, « « La Malédiction des trente deniers », l’album maudit de Blake et Mortimer, s’achève enfin », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Podcasts

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Liens externes

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