Change (Saône-et-Loire)
Change est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Change | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud | ||||
Maire Mandat |
Danielle Pelizzoni 2020-2026 |
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Code postal | 21340 | ||||
Code commune | 71085 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
218 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 50″ nord, 4° 38′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 274 m Max. 513 m |
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Superficie | 6,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chagny | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierÉpertully | Nolay (Côte-d'Or) | La Rochepot (Côte-d'Or) |
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Saint-Gervais-sur-Couches | N | Dezize-lès-Maranges | ||
O Change E | ||||
S | ||||
Créot | Paris-l'Hôpital |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Change est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), terres arables (21,3 %), cultures permanentes (15,2 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (3,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierChaanges (1250) ; Changes (1283/84) ; Cheanges (1285) ; Change (1343) ; Chainges (1391) ; Changey (1400) ; Changes soubz Noulay (1450) ; Change près Paris l'Hôpital (1535) ; Change proche Nolay (1663) ; Change-près-Nolay (1783) ; Change (1790).
Histoire
modifierChange dépendait autrefois de Nolay. C'est seulement en 1730 qu'une paroisse y fut créée, les habitants s'engageant à continuer d'assurer en partie les réparations de l'église de Nolay. Le 5 septembre 1731, le vicaire général d'Autun autorisait dans la nouvelle chapelle « les bénédictions et l'exposition du Saint-Sacrement aux jours désignés, à la charge de tenir l'autel décent, avec 6 cierges pour le moins, et à la condition qu'es dits jours il n'y aura ni fêtes baladoires ni jeux publics »[13].
Dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du siècle suivant, il y eut une activité d'extraction de minerai de fer (par puits de mine) sur le territoire de la commune, en rapport avec la société Schneider pour ses usines du Creusot[14]. Les ruines des bâtiments des puits Saint-Charles et Saint-Pierre subsistent au début du XXIe siècle[15].
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Le puits Saint-Charles en activité vers 1900.
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Ruines du puits Saint-Charles en 2019.
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Le puits Saint-Pierre en activité vers 1900.
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Ruines du puits Saint-Pierre.
Politique et administration
modifierEn 2010, la commune de Change a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[16].
Au 1er janvier 2015, la commune de Change ainsi que celle de Saint-Loup-Géanges ne sont pas intégrées à une intercommunalité alors que la réforme des collectivités territoriales l'y obligeait. Ces deux communes devaient rejoindre Le Grand Chalon mais un recours a été porté sur l’adhésion de la commune de Chaudenay à cette dernière[17]; compte tenu de ce contentieux, la communauté d'agglomération a stoppé le projet d'intégration en attendant le règlement du litige.
En 2016, avec la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, la commune est appelée à intégrer finalement la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud.
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2022, la commune comptait 218 habitants[Note 2], en évolution de −1,36 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Moulin à eau.
- Église Saint-Roch (XIXe). Les origines de la paroisse de CHANGE racontées par Eugène MEUNIER dans son livre "GASPARD TAUPENOT, curé de CHANGE" imprimé à AUTUN en 1914
- Le hameau de Marcheseuil, érigé en commune en 1790 (avec François Cas, marchand, pour maire) avant de redevenir hameau et d'être rattaché, successivement, à la commune de Nolay (Côte-d'Or) puis, définitivement, à celle de Change (1802)[22].
- Vestiges des mines de fer.
- Le mont de Rème, qui culmine à 514 mètres et qui est couvert d'une pelouse classée site Natura 2000[23].
Personnalités liées à la commune
modifier- L'abbé Gaspard Taupenot, curé de Change à compter de 1785, qui fut guillotiné comme prêtre réfractaire le 25 ventôse an II (14 mars 1794) à Dijon[24]. Une plaque commémorative est visible dans l'église[25].
- Le père Joseph Décréaux (1920-2009), archéologue, membre de l'Académie du Morvan, y fut curé en 1945.
Héraldique
modifierBlason | D'or au pairle de gueules accompagné de cinq merlettes d'argent, une en chef et deux sur chaque flanc l'une au-dessus l'autre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Change et La Rochepot », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Change ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Nos frontaliers », article de Lucien Taupenot (alias Luc Hopneau) paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 65 (printemps 1986), page 15.
- Le puits Saint-Charles fut le plus profond de ces puits : 38 mètres. Source : Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, Les mines de fer du Couchois, 2e partie : sites miniers, revue Images de Saône-et-Loire n° 193 (mars 2018), pp. 4-7.
- « Les ruines des puits St-Charles et St-Pierre ».
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
- [PDF] Procès-verbal de la réunion de la commission départementale de coopération intercommunale de Saône-et-Loire du 4 octobre 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- « Marcheseuil, un hameau qui refusa d'intégrer la Saône-et-Loire », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 153 de mars 2008, pages 15 et 16.
- Alain Dessertenne, Flâneries autour du mont de Rème, revue « Images de Saône-et-Loire » no 207 (septembre 2021), pages 14 et 15.
- Joseph Décréaux, Un martyr de la Révolution : Gaspard Taupenot, curé de Change, revue « Église d'Autun », n° 1 du 12 janvier 1990, pages 21-26.
- Source : Eugène Meunier, Gaspard Taupenot, curé de Change, Imprimerie Dejussieu et Demasy, Autun, 1914 (563 pages).