Championnat de France de rugby à XV 1903-1904

13e édition du championnat de France de rugby à XV

Le championnat de France de rugby à XV de première série 1903-1904 est remporté par le SBUC qui bat le Stade français en finale.

Championnat de France de rugby 1903-1904
Généralités
Sport Rugby à XV
Organisateur(s) USFSA
Éditions 13
Lieu(x) France métropolitaine
Nations Drapeau de la France France

Palmarès
Vainqueur SBUC
Finaliste Stade français

Navigation

Finale du championnat de France de rugby 1904, le SBUC victorieux en blanc, et le Stade français en foncé.
Les mêmes hommes, sous un autre angle.
Le SBUC en mars 1904 (ici en foncé, lors du match contre le FC Lyon).

Le Stade français, le FC Lyon et le SBUC sont champions dans les régions de Paris, du Rhône et de la Garonne. Le SBUC a acquis le droit de disputer la finale en battant le FC Lyon (10-3).

Premier tour

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Quarts de finale

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Demi-finales (13 mars)

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Équipes SBUC - Stade français Paris
Score 3-0 (0-0)
Date
Stade La Faisanderie (Saint-Cloud) 2 000 spectateurs
Arbitre William Williams   Angleterre
Les équipes
SBUC Jean Guiraut, Pascal Laporte, Maurice Bruneau, René Gorry, Hélier Thil, Jean Rachou, André Lacassagne, Albert Branlat, Jacques Duffourcq, Pierre Terrigi, Carlos Deltour, Edmond Froustey, Louis Mulot, Camille Galliot, Marc Giacardy
Stade français Alexandre Pharamond, G. Barry, Stuart Forsyth, Pierre Mouronval, Henri Marescal, Bernard Galichon, Henri Amand, Charles Beaurin-Gressier, Allan Henry Muhr, J.Tolson, André Vergès, Pierre Gaudermen, Georges Jérôme, G. Poirier, Pierre Rousseau
Points marqués
SBUC 1 essai de Bruneau
Stade français

Revanche de la finale contestée de 1901, ce qui doit être l'apogée de la saison devient une sinistre bataille rangée entre Bordelais du SBUC et Parisiens du Stade Français, sur le terrain de la Faisanderie, à Saint-Cloud[1].

L'ailier parisien Barry est séché et le demi de mêlée bordelais Jean Rachou se retrouve KO. Rien n'est marqué et, en seconde période, les bagarres reprennent. Le centre Maurice Bruneau, dit "La Souris" (1, 65 m, 64 kg) se faufile et donne l'avantage au SBUC.

Le troisième ligne centre parisien, Charles Beaurin, a l'égalisation au bout du pied, mais manque le but.

Le SBUC ouvre dans la douleur une ère de gloire qui méritait un autre prélude.

"Un combat d'apaches aux environs du Père-Lachaise", écrit alors un journaliste[1].

Références

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  1. a et b Richard Escot, Un siècle de rugby, Calmann-Lévy, , 480 p. (ISBN 978-2-7021-6037-4), p. 37

Lien externe

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