Champhol
Champhol est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Champhol | |
L'hôtel de ville en 2017 | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Chartres |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole |
Maire Mandat |
Étienne Rouault 2020-2026 |
Code postal | 28300 |
Code commune | 28070 |
Démographie | |
Gentilé | Champholois, Champholoises |
Population municipale |
3 674 hab. (2022 ) |
Densité | 684 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 10″ nord, 1° 30′ 11″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 156 m |
Superficie | 5,37 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Chartres (banlieue) |
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chartres-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-champhol.fr |
modifier |
Géographie
modifierSituation
modifierCommunes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa rivière Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, borde Champhol au nord-ouest.
Voies de communication et transports
modifierVoies ferrées
modifierDeux lignes traversent le territoire communal, sans haltes :
- la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, qui emprunte la vallée de l'Eure ;
- la ligne de Paris à Chartres par Gallardon, fermée dès 1939 aux voyageurs.
Les gares les plus proches sont Chartres et la Villette-Saint-Prest.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,1 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,5 | 3,4 | 5,1 | 8,5 | 11,6 | 13,5 | 13,4 | 10,5 | 8 | 4,5 | 2,2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,8 | 7,8 | 10,3 | 13,8 | 17 | 19,4 | 19,4 | 15,9 | 12,1 | 7,6 | 4,8 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,2 | 12,2 | 15,6 | 19 | 22,5 | 25,2 | 25,3 | 21,4 | 16,2 | 10,6 | 7,3 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,4 17.01.1985 |
−15 24.02.1963 |
−11 01.03.05 |
−4,9 04.04.1973 |
−1 01.05.1945 |
1,4 02.06.1962 |
0,9 30.07.1928 |
3 17.08.1927 |
0,5 22.09.1928 |
−5,4 28.10.1931 |
−11,3 30.11.10 |
−14,2 29.12.1964 |
−18,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 27.01.03 |
20,5 27.02.19 |
24,8 31.03.21 |
28,2 18.04.1949 |
31,4 16.05.1945 |
37,2 18.06.22 |
41,4 25.07.19 |
39,6 06.08.03 |
35,5 08.09.23 |
29,8 02.10.23 |
20,9 07.11.15 |
17 06.12.1979 |
41,4 2019 |
Ensoleillement (h) | 635 | 876 | 1 403 | 1 836 | 2 087 | 2 215 | 2 303 | 220 | 1 811 | 1 184 | 724 | 601 | 17 874 |
Précipitations (mm) | 49,9 | 41,5 | 43,5 | 44,6 | 55,3 | 51,5 | 51 | 47,7 | 46 | 58,4 | 56 | 60,7 | 606,1 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Champhol est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[7],[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31 %), zones urbanisées (28,4 %), prairies (22,3 %), forêts (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Champhol est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[14],[12].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[15]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 352 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 925 sont en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[12].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Toponymie
modifierBas latin Campus Follis, vers 986 (cartulaire Saint-Père-en-Vallée de Chartres) de campus = « champ », follis = « aux herbes folles » ; c’est-à-dire : champ où poussent des herbes folles.
Campus Fauni, 1127 (cartulaire Saint-Père-en-Vallée de Chartres), ce nom indiquerait plutôt un champ du Faune, divinité latine champêtre. Cette deuxième forme, plus tardive, semble être une traduction de la forme romane incomprise.
Histoire
modifierAu Moyen Âge, alors que chaque commune produisait son propre vin, celui de Champhol, dit « Sèchecôte », était considéré comme le meilleur de la région. L'écusson de la ville représente d'ailleurs deux pieds de vigne entourant une serpe.
En 1620, y est créé un carmel[19] qui ferme en 2016[20],[21].
Le 15 août 1858, le hameau de La Mihoue fut détruit par un incendie. 71 maisons, toutes ayant un toit en chaume, furent détruites. Il y eut trois morts : Louis Brault, 83 ans, et les époux Jumentier, âgés de 66 et 62 ans.
Avant la Première Guerre mondiale s'installe à Champhol un terrain d'aviation, qui deviendra la base aérienne 122 Chartres-Champhol. L'école de pilotage militaire formera près d'un quart des pilotes de la Première Guerre mondiale, mémoire transmise dans la symbolique de l'insigne de tradition de cette base aérienne : un pélican se sacrifie et donne son sang pour sauver ses petits. La base aérienne entretiendra une activité navigante jusqu'en 1961, date du départ du Groupe de Transport 61 vers celle située à Orléans-Bricy. Elle a fermé définitivement en 1997.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierÉlections municipales du 15 mars 2020
modifier- Maire sortant : Christian Gigon
- 27 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 3 656 habitants)
- 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (communauté d'agglomération Chartres Métropole)
Aucun siège n'est pourvu lors de ce premier tour[22].
Liste des maires
modifierPolitique environnementale
modifierDans son palmarès 2017, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[24].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2022, la commune comptait 3 674 habitants[Note 2], en évolution de +1,44 % par rapport à 2016 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉglise Saint-Denis
modifierLe 2 mars 1944, à partir de 16 h 50, la base aérienne de Chartres est attaquée pendant une vingtaine de minutes par 84 bombardiers B 17 en 4 vagues de 21 avions des 388th BG, 399th BG et 100th BG. De l'église il ne reste que le clocher, intact.
Château de Vauventriers
modifier- Inscrit MH (1969, 2006)[29].
-
L'église Saint-Denis, vue des jardins de l'évêché de Chartres.
-
L'église Saint-Denis et le monument aux morts.
-
Le château de Vauventriers.
Chemin de Saint-Jacques de Compostelle
modifierLa variante par Chartres de la Via Turonensis passe par Champhol.
Personnalités liées à la commune
modifier- Gérard Du Doyer de Gastels (1732-1798), poète et dramaturge né à Champhol.
- Véronique de Montchalin, députée de la première circonscription d'Eure-et-Loir réside à Champhol[30]
- Laurie Derouard (1996-), Miss Eure-et-Loir et Miss Centre-Val de Loire 2018[31].
Héraldique
modifierLes armes de la commune de Champhol se blasonnent ainsi : D'or à la serpette de vigneron d'argent emmanchée d'azur, posée en pal, accostée de deux ceps de vigne de sable fruités d'une pièce aussi d'azur et feuillés d'une pièce de sinople, à la champagne aussi d'or grillagée aussi de sable. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Sites officiels : www.ville-champhol.fr [archive] et villedechamphol.fr [archive]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Blog personnel sur la Base Aérienne de Chartres entre les deux guerres [archive]
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes [archive] », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles [archive] », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne [archive], consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. [archive] », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chartres » - fiche climatologique - période 1991-2020 [archive] », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chartres » - fiche de métadonnées. [archive] », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. [archive] », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité [archive] », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chartres [archive] », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune [archive] ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chartres [archive] », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville [archive] », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). [archive] », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Champhol [archive] », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien [archive] », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir [archive] », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir [archive] », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Champhol [archive] », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles [archive] », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir [archive] », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Pause au Carmel de Champhol [archive]
- Le diocèse tourne une page de son histoire [archive]
- CHAMPHOL - Les Carmélites quittent la ville [archive]
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats du 1er tour - Champhol [archive] », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Étienne Rouault présente ses colistiers aux élections municipales de Champhol [archive] », sur lechorepublicain.fr, .
- Site des villes et villages fleuris [archive], consulté le 23 février 2018.
- L'organisation du recensement [archive], sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements [archive], sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui [archive] sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006 [archive], 2007 [archive], 2008 [archive], 2009 [archive], 2010 [archive], 2011 [archive], 2012 [archive], 2013 [archive], 2014 [archive], 2015 [archive], 2016 [archive], 2017 [archive], 2018 [archive], 2019 [archive], 2020 [archive], 2021 [archive] et 2022 [archive].
- « Château de Vauventriers [archive] », notice no PA00096988, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'Écho républicain, « Législatives 2022 - Véronique de Montchalin, suppléante de Guillaume Kasbarian (Renaissance) sur la première circonscription d'Eure-et-Loir [archive] », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
- Géraldine Sellès, « Miss France : retour sur le parcours de Laurie Derouard, Miss Centre-Val de Loire [archive] », sur lechorepublicain.fr, .