Chamalières-sur-Loire

commune française du département de la Haute-Loire

Chamalières-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Chamalières-sur-Loire
Chamalières-sur-Loire
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Éric Valour
2020-2026
Code postal 43800
Code commune 43049
Démographie
Gentilé Chamaliérois(es)
Population
municipale
507 hab. (2021 en évolution de +2,42 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 07″ nord, 3° 59′ 11″ est
Altitude Min. 495 m
Max. 984 m
Superficie 13,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Emblavez-et-Meygal
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chamalières-sur-Loire
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Chamalières-sur-Loire
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Chamalières-sur-Loire

L'histoire de Chamalières est intimement liée à la présence autrefois d'un important prieuré, qui se développa surtout à partir de la fin du Xe siècle. L'ancienne église de ce prieuré, datant du XIe siècle et demeurée à peu près intacte, forme le principal attrait du bourg.

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Chamalières-sur-Loire se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 29 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 27 km de Saint-Julien-Chapteuil[2], bureau centralisateur du canton d'Emblavez-et-Meygal dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Retournac (3,8 km), Roche-en-Régnier (4,1 km), Mézères (5,3 km), Solignac-sous-Roche (5,7 km), Vorey (6,1 km), Saint-Julien-du-Pinet (6,9 km), Rosières (7,6 km), Saint-André-de-Chalencon (8,1 km).

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tiranges », sur la commune de Tiranges à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 758,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Écologie

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Géologie et relief

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Chamalières est une commune de moyenne montagne. Le bourg-centre s'étire sur une étroite frange plate en bordure de la Loire, à 570 mètres d'altitude. Sur son territoire s'élèvent entre autres le suc de Bartou (984 m) et le mont Gerbizon, dont la commune partage les flancs avec Retournac et Mézères.

Hydrographie

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Le cours d'eau le plus important qui traverse Chamalières est la Loire. Elle complète son nom officiel : Chamalières-sur-Loire.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chamalières-sur-Loire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,3 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux

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Vue générale du bourg-centre de Chamalières.

La commune de Chamalières-sur-Loire regroupe, outre le bourg-centre éponyme, les villages et hameaux suivants : Ventressac, Combres, la Fayolle, le Pinet, Granoux, Pieyres (-Haut et -Bas), Aunas, Varenne, Lascour, Bernard, les Viges et Viaspre. À l'exception de ce dernier, proche du bourg-centre, tous ces hameaux se situent sur la rive droite (c'est-à-dire sud) de la Loire.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 461, alors qu'il était de 512 en 2013 et de 500 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 49,5 % étaient des résidences principales, 45,8 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chamalières-sur-Loire en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,8 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Chamalières-sur-Loire en 2018.
Typologie Chamalières-sur-Loire[I 2] Haute-Loire[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 49,5 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 45,8 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 12,4 8,2

Transports et voies de communications

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La gare de Chamalières-sur-Loire est reliée par une voie de chemin de fer à Saint-Étienne (en moins d'une heure) et Le Puy-en-Velay (en une trentaine de minutes). La ligne est gérée par le réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Plusieurs routes départementales passent à Chamalières et vont en direction de plusieurs villages, tels que : Vorey et Retournac (via la D103) ; Roche-en-Régnier et Rosières (via la D35)[14].

Histoire

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Même si une présence gallo-romaine est attestée, l'histoire de Chamalières commença véritablement lorsqu'un prieuré dédié à la Vierge fut fondé sur le site en l'an 674. Cependant, jusqu'au début du Xe siècle, Chamalières n'était encore qu'un modeste oratoire desservi par quelques prêtres se vouant à la vie monastique. Après avoir fait d'abord l'objet de persécutions de la part de l'évêque du Puy, le couvent put, sous l'épiscopat de Godescalc, se développer en toute quiétude et, après que Dalmas (ou Dalmace) de Beaumont, à la fois abbé de l'abbaye Saint-Chaffre du Monastier et prieur de Chamalières, l'eut associé définitivement à son monastère (vers 950), sa prospérité et son domaine s'accrurent désormais régulièrement.

 
Suc de Bartou.

La translation, à l'initiative du même Dalmas de Beaumont, du corps de saint Gilles, pris à Arles, et le dépôt d'un saint Clou censément rapporté de Constantinople par Charlemagne firent de ce prieuré, au Moyen Âge, un des lieux de dévotion les plus illustres du Velay, qui vit affluer de toutes parts, non seulement les pèlerins, mais aussi les libéralités : le prieuré fut en effet abondamment doté par les puissantes familles nobles des contrées environnantes, c'est-à-dire nommément les Beaumont, dont le site du prieuré avait auparavant été le fief, les vicomtes de Polignac, les Roche-en-Régnier, les Rochebaron, les Montrevel, etc., bientôt suivis par la petite noblesse. Grâce à ces largesses, les possessions du prieuré débordèrent bientôt du site d’origine et des villages circonvoisins, pour s'étendre jusque dans les cantons de Saint-Anthème, Viverols, Saint-Bonnet-le-Château, Roanne, Givors et Argental. Vers la fin du XIe siècle, le couvent comptait ainsi 27 moines et hébergeait, au-dedans de son enceinte fortifiée, 71 maisons. C'est alors, fin XIe ou début XIIe, que fut décidée la construction de l'église romane Saint-Gilles, laquelle, hormis le clocher reconstruit vers 1900, a été gardée à peu près intacte jusqu’à nos jours. En même temps que l'église romane furent édifiés d’autres bâtiments conventuels, dont les parties romanes ne nous sont parvenues en l’état qu’en nombre fort réduit, par une suite de transformations, notamment aux XIIe et XIIIe siècles.

Le prieuré fit l'acquisition de l'église de Saint-Flour en 1035, et unit à ses possessions les églises de Saint-Maurice-de-Roche et de Saint-Pierre-du-Champ ainsi que l'église de Saint-Jean de Rosières (fin XIe). Parmi la cinquantaine de prieurs qui se sont succédé à Chamalières, il convient de relever plus particulièrement le nom de Pierre III de Beaumont, réputé pour ses grandes vertus et son érudition, qui entreprit à partir de 1162 de consigner tous les actes intéressant le prieuré dans le précieux cartulaire qui s'est conservé jusqu'à nos jours.

Le prieuré de Chamalières resta dans l'obédience du monastère de Saint-Chaffre jusqu'en 1789, année de la suppression du prieuré.

Cartulaire

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Le cartulaire de Chamalières, qui est conservé dans les archives de l'évêché du Puy, constitue quasiment la seule source de renseignements sur l'histoire de la partie nord du Velay pour la période allant du Xe au XIIIe siècle. La rédaction en fut entreprise vers 1162 par le prieur Pierre de Beaumont, puis poursuivie principalement sous ses successeurs Pierre de Servissas (fin XIIe), Durant Coiron (début XIIIe), Pons de Chalencon et Raymond de Mercœur. Le savant bénédictin Claude Estiennot de la Serre[15], qui visita le prieuré en 1676, eut communication du cartulaire. Le document se trouva pendant un temps égaré, mais fut retrouvé en 1729.

Toponymie

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Toponyme occitan que l'on retrouve fréquemment en nord-occitan avec Chamalièras[16]. Il existe de nombreuses étymologies populaires. Pour certains, il s'agit d'une altération du nom de Calminius, fondateur de l’abbaye du Monastier, pour d'autres, il dériverait de chama Leïre, litt. chemin de Loire, dans la variété locale de l’occitan. Certains affirment que Chamalières viendrait du vieil occitan « Camastere » qui signifierait simplement « apparition mystique » (cameo = apparition). Dans sa Toponymie générale de la France[17], Ernest Nègre en fait un dérivé de calm (lande, plateau désert, en occitan ancien) avec palatalisation de l’initiale caractéristique de l'auvergnat.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Chamalières-sur-Loire est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Emblavez-et-Meygal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[19].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1977[réf. nécessaire]   Jean Chapuis    
mars 1977 avril 1995 Paul Davenas    
avril 1995 mars 2001 Mme Moreau    
mars 2001 avril 2014 Jean-Julien Derail ? puis UMP  
avril 2014 En cours
(au 27 août 2014)
Éric Valour[20] SE Agriculteur[21]

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 507 habitants[Note 3], en évolution de +2,42 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8305768389521 0251 0301 0451 0431 036
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9891 0881 1631 1601 0991 1511 0231 0501 076
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 413959956819732714641558529
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
508471478429385407448478495
2021 - - - - - - - -
507--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 252 hommes pour 238 femmes, soit un taux de 51,43 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,8 
8,2 
75-89 ans
12,9 
27,5 
60-74 ans
24,6 
20,4 
45-59 ans
20,0 
14,5 
30-44 ans
15,8 
12,5 
15-29 ans
10,0 
16,8 
0-14 ans
15,8 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 233 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 508 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 880 [I 9] (20 800  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 11] 8,7 % 8 % 14,5 %
Département[I 12] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 260 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (58,2 % ayant un emploi et 14,5 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 5],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 49 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 156, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,1 %[I 15].

Sur ces 156 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Gilles et cloître

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Église prieurale Saint-Gilles.

L'église Saint-Gilles de Chamalières-sur-Loire fut construite vers la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862[26]. Le cloître de l'église date du XIIe siècle.

Château du village

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Le « château » de Chamalières.

Le « château » du village, dans le centre du bourg, date du XVe siècle, mais a été considérablement remanié par la suite.

Château de Ventressac

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Situé au pied du mont Gerbizon, dans le hameau de Ventressac à l'ouest de Chamalières, ce château est une ancienne maison forte de forme cubique, qui présente un aspect très rustique. Elle fut bâtie au XVe siècle, mais subit ensuite plusieurs remaniements, notamment au XVIe siècle (percement de fenêtres, tourelle à escalier à l'angle sud-est, plafonds caissonnés) et au milieu du XVIIIe siècle (aménagements intérieurs) ; néanmoins l'édifice, qui était d'abord destiné à protéger contre le brigandage, a gardé plusieurs de ses éléments défensifs que sont ses trois échauguettes d'angle et une petite bretèche défendant la façade nord. Il est inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [27].

Viaduc et pont

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Le viaduc ferroviaire et le pont de Chamalières.

Un viaduc ferroviaire et un pont métallique traversent en aval de la commune le fleuve de la Loire.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Alexandre Perbet, Chamalières et ses entours en Velay, éd. Jeanne-d'Arc, , 337 p.
  • Nicole Kloutz, « La seigneurie du prieuré de Chamalières (Xe siècle –XIIIe siècle) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne)
  • Christelle Brindel, Le jardin médiéval de Chamalières-sur-Loire, un abécédaire de plantes médicinales : in Trésors en Haute-Loire - les jardins, Vals-près-le-Puy, Hauteur d'Homme, , 184 p. (ISBN 979-1090634428), p. 138-145

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune de Chamalières-sur-Loire ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Chamalières-sur-Loire » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chamalières-sur-Loire - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chamalières-sur-Loire - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chamalières-sur-Loire (43049) », (consulté le ).
  8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Chamalières-sur-Loire » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Chamalières-sur-Loire » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chamalières-sur-Loire » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Chamalières-sur-Loire et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Chamalières-sur-Loire et Saint-Julien-Chapteuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Chamalières-sur-Loire », sur villorama.com (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Chamalières-sur-Loire et Tiranges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Tiranges », sur la commune de Tiranges - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Tiranges », sur la commune de Tiranges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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