Chailly-sur-Armançon

commune française du département de la Côte-d'Or

Chailly-sur-Armançon est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté. En 2017, elle compte 244 habitants.

Chailly-sur-Armançon
Chailly-sur-Armançon
Le château de Chailly-sur-Armançon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
Maire
Mandat
Bernard Chalon (d)
2020-2026
Code postal 21320
Code commune 21128
Démographie
Population
municipale
265 hab. (2021 en évolution de +5,16 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 22″ nord, 4° 29′ 07″ est
Altitude Min. 351 m
Max. 522 m
Superficie 18,65 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chailly-sur-Armançon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chailly-sur-Armançon
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Chailly-sur-Armançon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Chailly-sur-Armançon
Liens
Site web https://ccpouillybligny.fr/chailly-sur-armancon/

Géographie

modifier

Communes limitrophes

modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pouilly-en-Aux_sapc », sur la commune de Pouilly-en-Auxois à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 859,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Chailly-sur-Armançon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,2 %), terres arables (29,4 %), forêts (21,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (1,8 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2001 François Patriat PS Vétérinaire
Sénateur de la Côte-d'Or depuis 2008
Conseiller général du canton de Pouilly-en-Auxois (1976-2008),
régional, député (1981-1993 et 1997-2000) puis ministre (2000-2002)
Président du conseil régional de Bourgogne (2004-2015)
mars 2001 mars 2008 André Loizon (d) DVG Officier de gendarmerie en retraite
mars 2008 mai 2020 Didier Lévy (d) PS Retraité de la fonction publique
mai 2020 En cours Bernard Chalon (d)   Ancien employé
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

En 2021, la commune comptait 265 habitants[Note 1], en évolution de +5,16 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
632710706644690679623715665
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
621635553572541533553523523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
473440427404385357313324327
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
306310245231193201270255245
2021 - - - - - - - -
265--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

modifier
  • Le château de Chailly-sur-Armançon est au XIIe siècle, une simple maison-forte. Au début du XVe siècle, Jean, seigneur de Loges, en fait une véritable forteresse dotée de quatre tours et d'un pont-levis. Son petit-fils Hugues la transforme en demeure Renaissance, aspect que le château conserve. Les familles Lenet, Brunet et du Tillet s'y succèdent. En 1789, le château est protégé contre les excès révolutionnaires, car son domaine est exploité par un fermier de Seigneurie, Augustin Godard, maire de Chailly et lieutenant criminel à Arnay-le-Duc. Celui-ci rachète le château en 1796, avant qu'il ne soit revendu à la famille Chalon en 1888. Le propriétaire actuel, Yasuhiko Sata, fait réhabiliter le château à partir de 1987. Il est alors classé aux monuments historiques et transformé en l'un des plus luxueux hôtels-golfs de Bourgogne. En 2003, Yasuhiko Sata y crée également la course pour la paix, en hommage à la Vierge de Nagasaki[16].
  • La croix de cimetière, inscrite monument historique par arrêté du [17].
  • L'église paroissiale Saint-Ursin-et-Saint-Barthélemy.
  • Le puits sacré de Saint-Ursin, au cimetière.

Personnalités liées à la commune

modifier

Sont liées à la commune les personnalités suivantes :

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Chailly-sur-Armançon et Pouilly-en-Auxois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pouilly-en-Aux_sapc », sur la commune de Pouilly-en-Auxois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pouilly-en-Aux_sapc », sur la commune de Pouilly-en-Auxois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. http://www.chailly.com/OLD/course/historique.html
  17. Notice no PA00112173, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture