Chagey

commune française du département de la Haute-Saône

Chagey (Tchèdji en patois) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Chagey
Chagey
Les deux églises au centre.
Blason de Chagey
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Nicolas Jouffray
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70116
Démographie
Gentilé Chagéens, Chagéennes ou Chageoyeux, Chageoyeuses[1]
Population
municipale
612 hab. (2021 en évolution de −5,99 % par rapport à 2015)
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 46″ nord, 6° 44′ 09″ est
Altitude Min. 337 m
Max. 489 m
Superficie 6,99 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Héricourt-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chagey
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Chagey
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Chagey
Liens
Site web Chagey sur cc-pays-hericourt.fr

Géographie

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Paysage de Chagey.

Chagey est implanté dans la Trouée de Belfort, entre les Vosges saônoises et les première collines du massif du jura.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 302 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étobon », sur la commune d'Étobon à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chagey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (7,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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L’ancienne église de Chagey.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la commune est marquée par des combats, en 1871, durant la Bataille d'Héricourt ou de la Lizaine, opposant l’armée de l’Est, avec des mobiles bressans, commandée par le général Bourbaki aux Prussiens de Von Werder.

Politique et administration

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Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays d'Héricourt.

Rattachements administratifs et électoraux

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Chagey fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Est[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-1.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au

Liste des maires

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La mairie-école.
Liste des maires successifs[15]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983 1987 Marguerite Gitta    
1987[16] 2001 Josette Loch    
mars 2001 juin 2004 Jean Hennequin    
juillet 2004 mai 2020 Josette Loch   Retraitée
mai 2020[17] En cours
(au 25 mai 2020)
Nicolas Jouffray    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 612 habitants[Note 3], en évolution de −5,99 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430443473653867838854935962
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
921897960867870797796725656
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
610579516467446432409403424
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
470472545567621659671675651
2018 2021 - - - - - - -
626612-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'école communale compte, à la rentrée 2015-2016, 47 élèves dont 21 en maternelle, répartis en 2 classes[21].

Un cabinet infirmier a été créé au village en 2014[22].

L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé à Trévenans, dans le sud du Territoire de Belfort (département voisin)[23],[24].

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Monument aux morts de la bataille de Montbéliard, constitué d'un socle surmonté d’une pyramide tronquée en granit de Belgique (taille de M. Cathlin de Servance, maçonnerie de Morand Wicker d’Héricourt) orné d'une diaichotte, paysanne du pays de Montbéliard en costume local, sculptée par Antoine Gautier et fondue par Gruet, offerts par l'industriel et alors capitaine au 50e régiment d'infanterie, Alfred Engel et inauguré le , contenant les restes de 28 soldats français et de trois soldats prussiens, tous restés inconnus[25],[26].
  • Dans le cadre des dragonades ordonnées par Louis XV, le temple est pris le par les grenadiers royaux, lors d'échauffourées pendant lesquelles cinq habitants sont tués et de nombreuses personnes blessées. Une enquête prouve que plusieurs villages alentour ont envoyé des gens. Des otages sont choisis parmi les échevins et emmenés en détention à Besançon. Le temple est reconstruit en 1748, mais est affecté au culte catholique jusqu'à la Révolution française, où, en 1793, il est rendu à la communauté protestante[27].
 
La forge
  • Ancien tissage de coton Schwob Frères, construit vers 1918[30].
  • Fontaine-lavoir, construite en 1850[31].

Les deux Genéchier

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Il semble que deux hameaux portant ce nom existaient sur la commune.

Le plus récent est créé en 1704 avant d'être rattaché à Chagey, il se trouvait le long d'un ruisseau qui se jette dans la Lizaine au-dessus du moulin de Luze et possédait son propre moulin depuis 1710. Fondé par Léonard Nardin, originaire d'Héricourt, simple "trompette" devenu capitaine d'un régiment d'infanterie puis chambellan et chef du conseil du duc Léopold-Eberhard de Wurtemberg, comte de Montbéliard. Ce dernier lui donnait ces terres en remerciement de ses services, Léonard les faisait défricher et construire quelques maisons où il installa neuf familles venues de Suisse et d'Allemagne. Après le décès de Léopold-Eberhard de Wurtemberg son successeur ordonna le séquestre de la terre de Genéchie, Léonard Nardin se plaça sous la protection de la France et renia la religion protestante en vigueur dans la principauté. En 1750 la population comptait 132 habitants et 17 maisons, le fief était transmis au baron de Goll, originaire de Colmar qui devait devenir vice-président de la régence de Montbéliard[32].

Un autre hameau plus ancien avait aussi pour nom Genéchier, il se situe le long du bois de Genéchier. Il appartenait à Eudes IV duc de Bourgogne depuis 1332 à la suite d'un traité qu'il avait passé avec les héritiers de Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard. En 1374 le hameau était rattaché à la seigneurie Héricourt et deux de ses habitants, Guy Perrenel dit Narbon et Perrenel le Chappuis, étaient admis aux privilèges de la bourgeoisie d'Héricourt[32].

Héraldique

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  Blason
D’or aux deux jumelles en pal entrelacées en pointe avec deux jumelles ondées, le tout de gueules, à la roue de sable dentée de huit pièces en queue d’aronde brochant aussi en pointe et surmonté d’un haut fourneau du même enflammé de gueules, brochant sur les jumelles en pal et accosté de deux ramures de cerf adossées aussi de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Articles connexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p.  24 à 26. Google livres

Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Masse de fonte, de laitier et de charbon agglomérés ensemble en raison d'un refroidissement trop brusque dû à une malfaçon dans la structure du haut-fourneau. Voir : Pierre Clément Grignon, Mémoires de physique sur l'art de fabriquer le fer, d'en fondre et forger des canons d'artillerie : sur l'histoire naturelle et sur divers sujets particuliers de physique et d'économie, Delalai, (lire en ligne), p. 602.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. https://www.habitants.fr/haute-saone-70
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Chagey et Étobon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chagey ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « Les maires de Chagey », sur francegenweb.org (consulté le ).
  16. « Josette Loch, candidate à sa succession », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Josette Loch a été élue en mars 1983 au poste d’adjointe, le maire de l’époque étant Marguerite Gitta. En 1987, Josette Loch est élue maire puis réélue en 1989 et 1995. En 2001, réélue elle démissionne le soir même et reprend la place de maire en 2004 pour la fin du mandat. Elle occupa la place de premier magistrat de 2008 à 2014. Elle va postuler pour un nouveau mandat avec un conseil municipal en partie renouvelé ».
  17. « Nicolas Jouffray élu maire de la commune », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Virginie Mbomboa, nouvelle enseignante », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard,‎ (lire en ligne).
  22. « Un cabinet infirmier au village », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard,‎ (lire en ligne).
  23. Hôpital Nord Franche-Comté sur le site de la commune de Trévenans.
  24. Site officiel de l'HNFC.
  25. « La diaichotte a une sœur », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard,‎ (lire en ligne).
  26. « Le monument des inconnus », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard,‎ (lire en ligne).
  27. « La dernière « dragonnade » de Louis XV : Le 27 août 1740, les grenadiers du roi de France affrontent une foule ameutée autour du temple à Chagey. C’en est fini de l’exercice libre de la religion luthérienne dans cette commune et à Luze jusqu’en 1793 », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  28. Mémoires de la Société d'Emulation de Montbéliard, Volume 3, p. 313
  29. « Le haut fourneau dit forges de Chagey, puis scierie », notice no IA70000090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. « Le tissage de coton Schwob Frères, actuellement usine de menuiserie », notice no IA70000089, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « Le lifting de la fontaine est en cours », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  32. a et b Les villages ruinés du comté de Montbéliard