Château du Mousseau
Le château du Mousseau est un édifice situé sur la commune d'Orbigny, dans le département d'Indre-et-Loire, en France.
Château du Mousseau | ||||
Façade sud du château. | ||||
Période ou style | néo-Louis XIII | |||
---|---|---|---|---|
Fin construction | 1880 | |||
Propriétaire actuel | Law de Lauriston-Boubers | |||
Coordonnées | 47° 12′ 40″ nord, 1° 13′ 27″ est | |||
Pays | France | |||
Région historique | Centre-Val de Loire | |||
Département | Indre-et-Loire | |||
Commune | Orbigny | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
| ||||
modifier |
Localisation
modifierLe château du Mousseau se situe à 0,8 km à l'ouest du centre-bourg d'Orbigny, à proximité de la D 89.
Historique
modifierLe Mousseau fut un fief de Montrichard ; la carte de Cassini le désigne sous le nom de « Monceau »[1], mais l'orthographe « Mousseaux » se retrouve également[2].
Les seigneurs sont Hippolyte Dufour (1484) ; Jean Charbonnier (1677) ; Pierre Dupont de Mousseau, seigneur de La Cormeillère, de la Piery et de la Grand Maison de Tenay, huissier de la Chambre du duc d'Orléans (1720) ; François-Étienne Dupont de Mousseau, receveur des fermes du roi (1727) ; Philippe Dupont (1757) ; Françoise-Marguerite Dupont, femme de Jean-François Gaultier de La Richerie (1775).
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le maquis Lecoz, emmené par Georges Dubosq, un aventurier repris de justice qui se fait appeler « capitaine Lecoz », s'installe au château dès les premiers jours de septembre 1944. De là, il mène plusieurs opérations de véritable Résistance mais aussi de pillage des demeures environnantes et d'exécutions sommaires jusqu'au début du mois d'octobre où ce maquis, devenu trop encombrant, est prié de quitter la région pour rejoindre l'armée du général de Lattre de Tassigny, vers la Haute-Saône et le Territoire de Belfort[3].
Description
modifierPropriété de la famille Law de Lauriston, il est construit selon le style néo-Louis XIII en pierre de taille et briques[4], architecture peu courante dans la région, entre 1876 et 1880[5].
Une chapelle est aménagée au dernier niveau du corps central[6]. Un ensemble de communs complète l'édifice[7].
Notes et références
modifier- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. IV, Société archéologique de Touraine, , 430 p. (lire en ligne), p. 359.
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 9e éd. (1re éd. 1930), 733 p. (ISBN 978-2-85554-017-7 et 2-85554-017-8), p. 517.
- Bernard Briais, Un dossier noir de la Résistance ; le maquis Lecoz, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 192 p. (ISBN 978-2-84253-800-2), p. 139-161.
- Association Raconte-moi Orbigny, Raconte-moi Orbigny : Au fil du temps, un village de Touraine et ses traditions, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 190 p. (ISBN 978-2-916043-61-6), p. 58.
- Bernard Briais (ill. Denise Labouyrie), Vagabondages en Val d'Indrois, Monts, Séria, , 127 p. (ISSN 1151-3012), p. 116.
- Association Raconte-moi Orbigny, Raconte-moi Orbigny : Au fil du temps, un village de Touraine et ses traditions, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 190 p. (ISBN 978-2-916043-61-6), p. 75.
- Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes de France, t. 2, Paris, Flohic, , 1406 p. (ISBN 2-84234-115-5), p. 1004.