Château de l'abbaye Saint-Aubert

ancienne maison de campagne de l'abbaye Saint-Aubert-de-Cambrai

Le château de l'abbaye Saint-Aubert est un château situé sur la commune d'Avesnes-le-Sec dans le département du Nord.

Château de l'abbaye Saint-Aubert
Image illustrative de l’article Château de l'abbaye Saint-Aubert
Carte postale du Château de l'abbaye Saint-Aubert au début du XXe siècle
Nom local Château de l'abbaye Saint-Aubert
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial Abbaye Saint-Aubert de Cambrai
Protection Logo monument historique Classé MH (1983, Château)
Logo monument historique Inscrit MH (1983, Autres bâtiments)
Coordonnées 50° 15′ 10″ nord, 3° 22′ 24″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Hauts-de-France
Département Nord
Commune Avesnes-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de l'abbaye Saint-Aubert
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Château de l'abbaye Saint-Aubert

Historique

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En 1788, les moines de l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai, sous la prélature de Jean-François-Marie-Joseph Ysebrant de Lendonck, ont fait bâtir le château actuel sur des terres appartenant à l'abbaye. Les plans seraient d'Ange-Jacques Gabriel ou d'Alexandre-Théodore Brongniart.

Le château est vendu comme bien national sous la Révolution. À l'aide d'un prête nom, le comte François Marie Joseph de Frahan en devient le propriétaire. Il est vendu par ses descendants à Pierre Joseph Danjou en 1853, puis à Nicolas Meriaux en 1884.

En 1887, Marie-Adélaide Verkinder, épouse du député Ernest Déjardin, acquiert le château. Il passe à sa fille et son gendre, l'ambassadeur Pierre Lefèvre-Pontalis.

Durant la Première Guerre mondiale, le château devient l'État-major du Jagdgeschwader 1 et le baron Manfred von Richthofen y réside.

Le château, ses douves et ses ponts font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le , tandis que les bâtiments des communs, le bâtiment ancien situé en bordure du chemin numéro 4, les façades et les toitures de la tour-pigeonnier et du pavillon situé dans le parc et le mur d'enceinte avec ses portails font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis cette même date[1].

Notes et références

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Voir aussi

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Liens internes

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