Cessieu
Cessieu est une commune française située dans l'arrondissement et le canton de La Tour du Pin, le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cessieu | |||||
Église de Cessieu en juin 2019. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Christophe Brochard 2020-2026 |
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Code postal | 38110 | ||||
Code commune | 38064 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 244 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 226 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 34′ 03″ nord, 5° 22′ 39″ est | ||||
Altitude | 309 m Min. 278 m Max. 508 m |
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Superficie | 14,35 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | La Tour-du-Pin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Tour-du-Pin | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.cessieu.fr | ||||
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Située dans le Nord-Isère, la commune, à l'aspect encore rural, positionnée à l'Est de l'agglomération de Bourgoin-Jallieu, est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné dont le siège est fixé à La Tour-du-Pin.
Ses habitants sont les Cessieutois[1].
Géographie
modifierSituation et description - Intercommunalité -
modifierCessieu est située à 9 km de Bourgoin-Jallieu et à 6 km de La Tour-du-Pin sur la D1006 (ex RN 6) qui relie ces deux villes. La rivière La Bourbre qui rejoint le Rhône, traverse le village ainsi que la rivière de l'Hyen, son affluent. La commune est traversée par l'autoroute A 43 Lyon - Chambéry réalisée en 1972 et qui rejoint à l'Ouest, l'autoroute A 48 Lyon-Grenoble dont l'échangeur de Coiranne est situé sur la Commune voisine de Sérezin de la Tour.
La commune est desservie par les lignes ferroviaires Lyon - Grenoble et Lyon – Chambéry.
Cessieu d'une superficie de 1 435 hectares se situe pour la plus grande partie dans la vallée de la Bourbre à une altitude de 310 mètres et pour le surplus, côté Nord, sur le plateau du Bois de Cessieu à une altitude de 500 mètres. Quatre hameaux viennent se rattacher au centre bourg, Vachères, Coiranne, Pévrin et le Bois de Cessieu.
La Commune de Cessieu a adhéré au District Urbain de La Tour du Pin, lors de sa création en 1960 ; il regroupait à partir de 1968, sept communes. Cette structure intercommunale est devenue à compter du 2 octobre 2000 la Communauté de Communes des Vallons de La Tour du Pin regroupant 10 communes. Le une nouvelle structure regroupant 36 communes a vu le jour sous le nom de « Communauté de communes Les Vals du Dauphiné » ; son siège étant fixé à La Tour du Pin.
Géologie et relief
modifierLe territoire de Cessieu se situe intégralement entre la plaine de Lyon et la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massifs montagneux.
Le plateau se confond en partie avec la micro-région du Nord-Isère, région qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et des longues vallées et plaines. Les glaciations qui se sont succédé au cours du Quaternaire sont à l'origine du modelé actuel de la plaine, les produits antéglaciaires restant profondément enfoui sous les dépôts d'alluvions liés à l'écoulement des eaux lors de la fonte des glaces[2].
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifier- Cours d'eau
Le territoire de la commune de Cessieu est essentiellement traversé par un affluent direct en rive gauche du Rhône, la Bourbre, son affluent la Rivière de l'Hien ainsi que par quelques ruisseaux de tailles modestes. Le principal cours d'eau s'écoule dans un axe est-ouest.
La Bourbre est une rivière d'une longueur de 72,2 km[3] prenant sa source à Burcin (Isère). Le Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Bourbre, regroupant 75 communes, est la structure de gestion du bassin[4] ;
Son affluent principal, en rive gauche est l'Hien d'une longueur de 17,2 km[5] et qui se présente sous la forme d'une modeste rivière au débit irrégulier, prenant sa source à Belmont (Isère).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 172 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Voies de communication
modifierVoies routières
modifierL'A43 relie la commune à Lyon et à Chambéry traverse le territoire communal situé entre deux sorties :
- 8 à 37 km : Bourgoin-Jallieu-centre, Nivolas-Vermelle, Ruy-Montceau ;
- 9 à 47 km : La Tour-du-Pin-centre.
La route départementale 1 006 (RD 1006) qui correspond à l'ancienne RN 6, reclassé en route départementale qui relie la commune avec les communes de La Verpillière, Bourgoin-Jallieu La Tour-du-Pin et Pont-de-Beauvoisin.
Voies ferroviaires et gare
modifierC'est en 1823 par un décret royal de Louis XVIII que débute l'Histoire du chemin de fer en France mais c'est sous le règne de l'Empereur Napoléon III que le pays se couvrît de voies ferrées.
Le 21 août 1859, le conseil municipal de Cessieu émet le vœu que le tracé du Chemin de Fer du Dauphiné, par la vallée de la Bourbre, soit définitivement adopté, et examine les résultats de l'enquête publique le 9 septembre 1860. Les travaux de la ligne Lyon/ Grenoble s'exécutent et la gare de Cessieu est mise en service le 22 août 1861 par la Compagnie Paris Lyon Méditerranée (PLM) ; la gare devient aussi bureau de distribution des dépêches.
Elle comprend un bâtiment principal au Nord (guichet, salle d'attente et logement du chef de gare) et un abri au Sud. Face à l'endettement des sociétés privées exploitant les voies ferrées de France, la plupart des lignes sont alors nationalisées ; c'est ainsi qu'en 1938 naît la SNCF.
La première génération de trains fut dominée pendant près d'un siècle par la propulsion à vapeur jusque vers 1970, laissant place à de plus en plus de diesel. Parallèlement, beaucoup de lignes se sont électrifiées ainsi celle traversant la Commune de Cessieu ; c'était en 1985, année du premier passage d'un TGV. Dans un récent passé, la SNCF a envisagé, par souci d'économie, de nombreuses suppressions d'arrêts de trains à Cessieu. Dès 1988, le conseil municipal arguant de l'urbanisation et de la poussée démographique de la commune, s'est opposé avec les usagers à ce projet.
En 1997, la gare est désaffectée et mise en vente. Faute d'acquéreur, elle sera démolie en 1999. Ne subsiste que l'entrepôt. Mais, la SNCF, en partenariat avec la Région Rhône Alpes, maintient finalement des arrêts dont le nombre s'est beaucoup accru depuis ; ceci avec l'aménagement d'une "halte ferroviaire " à entrée libre (et parking) desservie par le "Transport Express Régional" - T.E.R.
Aérodrome
modifierCe terrain d'aviation de se dénomme " Terrain de Mouchon", sur lequel a débuté dès 1924 une activité aéronautique qui s'est développée avec la création de " l'Aéro-Club de La Tour du Pin - Bourgoin" aux termes de ses statuts déposés en Préfecture le 3 juillet 1929.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cessieu est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Pin[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,3 %), forêts (27,3 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), prairies (1,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierHameaux, lieux-dits et écarts
modifierLe bourg de Cessieu correspond à la partie la plus urbanisée avec 7 immeubles collectifs, de nombreuses anciennes maisons le long de la route D 1006 et un habitat pavillonnaire qui s'est développé depuis 1982 aux abords du centre dans la plaine.
Au nord, le Bois de Cessieu avec son école élémentaire , d'aspect rural avec un habitat pavillonnaire plutôt disséminé.
À l'est, les hameaux de Fossard et de Pévrin à proximité de la zone d'activités économiques des Vals du Dauphiné
Au sud, le Terrain de Mouchon ou aérodrome et le Devey avec l'entreprise industrielle TECUMSEH EUROPE et une zone artisanale. De nombreux terrains agricoles sont exploités dans ce secteur le long de l'autoroute A 43.
Et à l'ouest, les hameaux de Vachères et de Coiranne avec des maisons d'habitation de part et d'autre de la route D 1006.
Eau et assainissement
modifierEau potable
modifierAvant 1950, les divers quartiers de Cessieu étaient desservis en eau potable au moyen de sources situées dans le coteau alimentant bassins et fontaines. De nombreuses propriétés étaient dotées d'un puits.
De 1951 à 1956, la commune créa un réseau d'eau potable dans la partie centrale du village ; un réservoir de stockage ayant été construit dans le coteau à mi-hauteur en bordure de la route du Bois de Cessieu. Ce réseau fît l'objet de diverses extensions au fil des années ; la commune étant gestionnaire en régie directe jusquau date à laquelle le réseau a été transféré au District Urbain de La Tour du Pin. Ce dernier a notamment construit en 1982 un captage d'eau avec pompage près de Vachères et une station de refoulement dans le quartier de la Madeleine. Le réseau étant devenu vétuste, la collectivité a fait procédé à d'importants remplacements de canalisation afin de moderniser le réseau.
Le réseau d'eau du Hameau du Bois de Cessieu est indépendant et il est géré depuis le 27 avril 1954, date de sa création, par le Syndicat des Eaux de la Région Dolomieu-Montcarra.
Assainissement
modifierL'assainissement collectif est apparu d'abord dans la partie la plus agglomérée du Bourg à partir de 1977. Une station d'épuration communale a été créée et mise en service en 1983. Se sont ensuite succédé plusieurs tranches d'extension de ce réseau dont la dernière ayant concerné les hameaux de Vachères et de Coiranne en 2018. La station d'épuration de Cessieu a été démolie en 2018 après qu'un réseau de refoulement des effluents de la Commune de Cessieu vers la station intercommunale "Epur'vallons" près du Pont Rouge, ait été réalisé en 2017 pour devenir opérationnel en 2018. Cette station "Epur'vallons" avait été construite par la Communauté des Vallons de La Tour en 2011 pour être mise en service en avril 2012. Cet équipement s'est substitué à une station dont la capacité de traitement était devenue insuffisante, construite par le district urbain de La Tour du Pin au même lieu en 1990. Le gestionnaire actuel du réseau cessieutois est nommément la "Communauté de Communes Les Vals du Dauphiné", structure intercommunale ayant vu le jour le .
Le Hameau du Bois de Cessieu n'est pas desservi par un réseau d'assainissement collectif et ne le sera jamais, sans doute...
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de la commune de Cessieu est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[18].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
modifierToponymie
modifierSelon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, la commune est connue sous le nom de Saysseu au XIe siècle. Selon cet auteur, son nom serait dérivé du latin « Saxeus », signifiant « le rocher » (la même étymologie est évoquée pour la ville de Seyssuel en Haute-Savoie par Albert Dauzat)[20],[21].
Histoire
modifierPréhistoire et Antiquité
modifierSelon la légende le général romain Cassius fonda la cité sur un camp fortifié. La ville forte est plus tard mentionnée oppidum cassiacum. Cette hypothèse est renforcée par l'existence d'une rue Général Cassius en plein cœur du bourg[22].
Moyen Âge et Temps modernes
modifierPlusieurs batailles valurent aux Cessieutois une réputation de bravoure : en 1325 lors de la bataille de Varey qui vit la défaite complète du comte Édouard de Savoie et lors des attaques du baron des Adrets en 1562.
Époque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierCivitella Roveto (Italie) depuis 2004[23].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 3 244 habitants[Note 4], en évolution de +12,4 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Elle dépend de la circonscription d'inspection du 1er degré de La Tour du Pin
Les services d'enseignement public primaire comptent l'école maternelle du moulin - 123 enfants, l'école élémentaire du château - 202 élèves et l'école élémentaire du bois de Cessieu - 23 élèves. Soit un total de 348 enfants scolarisés en 2020/2021 ainsi qu'un restaurant scolaire..
Équipement culturel et clubs sportifs
modifierLe stade "Camille Bel" ainsi que la Halle Omnisports et la salle de gymnastique/danse Il existe également un local théâtre.
En 2021, 43 associations diverses dont douze à vocation sportive dont l'ASC foot, l'ASC basket, l'ASC boules, gym détente, aïkido, Cessieu hand ball, les clubs de marche des ânes, de tennis, karaté club shotokan, pétanque cessieutoise, tai chi chuan, yoga cessieutois.
Médias
modifierHistoriquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements à caractère local.
Cultes
modifierLa communauté catholique et l'église de Cessieu (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[28].
Économie
modifierEmplois
modifierSelon INSEE 2017
ACTIFS : 77,50 % dont 70,10 % ayant un emploi et 7,40% de chômeurs.
INACTIFS : 7 % d'élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés - 9,30 % de retraités ou préretraités - 6,20 % d'autres inactifs.
Secteurs d'activité
modifier- Activités économiques (en 2021) :
- 7 établissements industriels
- 15 établissements commerciaux
- 42 établissements artisanaux
- et 12 professions libérales
Lieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin de style néo-gothique, érigée de 1863 à 1866 en place de l'ancienne église devenue "trop petite et en mauvais état" et d'un plus ancien cimetière. Cette dernière abritait une cloche en bronze du XVe siècle, classée Monument Historique, d'un diamètre de 81 cm et portant des inscriptions latines, vendue en 1911. L'église actuelle est dédiée à saint Martin et a été consacrée lors de la fête de la Trinité en 1866. Elle a été édifiée suivant les plans de l'architecte diocésain Alfred Berruyer (1853-1886). L'inscription "1879" sur le clocher correspondrait à l'année de l'installation de l'horloge. Le chœur est décoré de fresques contemporaines datant de 1950 réalisées par un peintre hollandais bénévole du nom de Cor Van Geleuken décédé le 22 septembre 1986.
- le monument aux morts communal, érigé sur la place du Plâtre, en bordure de la Bourbre.
- La chapelle de la Salette et l'ancienne maison forte du Chastelard - L'actuelle chapelle a été érigée en 1864 par le chanoine Noël Crochat, prêtre à Cessieu avec l'aide de son beau-frère Laurent Noché sur les ruines de l'ancienne maison forte du Châtelard. Le chanoine Crochat né à Cessieu, le 7 septembre 1796 est décédé le 14 février 1869 après avoir légué par testament du 31 janvier 1869 la chapelle de la Salette à la "Fabrique de la Paroisse de Cessieu " outre une rente à charge par elle d'entretenir l'édifice et d'y faire dire des messes. Conformément à ses dernières volontés, le chanoine Crochat a été inhumé ainsi que sa sœur Brigitte et son beau-frère Laurent Noché dans le caveau pratiqué dans ladite chapelle. D'importants travaux de restauration de la chapelle ont été réalisés par l'Association d'éducation populaire de Cessieu et la Commune durant les années 2005-2006.
- La chapelle Saint-Joseph, édifice situé en bordure du plateau du bois de Cessieu au-dessus du bourg et surplombe toute la vallée[29].
- La tour de l'horloge (XIIIe siècle), vestige des fortifications de la cité, devenue propriété privée. "À l'origine, elle flanquait un des angles de l'enceinte de Cessieu, au Moyen Âge. Elle servit de prison, puis de mairie jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1937 pour Pâques, elle fut ouverte comme gîte d'étape des auberges de jeunesse" (d'après le docteur Denier dans son livre Terre des Dauphins).
- Demeure de la Tivelière, propriété sise au lieudit "Coiranne" aurait appartenu de 1434 à 1550 à des seigneurs de la famille de Maugiron, originaire du Viennois, amis de François Ier. Elle est actuellement habitée par son propriétaire.
- Le « Trompe l’œil » (façades peintes dans le centre-bourg) (et murs peints en face de la salle des Fêtes - fresque du Moulin). Ces trompe-l’œil ont été réalisés par l'atelier "Les Éléphants Heureux" - Georges Faure à Lyon - respectivement en 1994 et 2004.
- L'école du château - Bâtiment orné en angle de quatre tourelles situé en face de l’église dont il est séparé par la route principale Lyon/Chambéry acquis par la Commune de Cessieu, le 31 janvier 1952 de Suzanne Aubard qui l'avait elle-même acquis des consorts Brun le 9 février 1935. La mairie installée auparavant près de l'agence postale et de la bibliothèque a été transférée en 1953 au rez-de-chaussée de ce bâtiment dont le surplus a été affecté à l'usage de classes d'école et logement d'instituteurs. La mairie s'installe à partir de juillet 2007 dans les locaux actuels de la propriété acquise par la commune en 2006 et dans laquelle les époux Noël Cottaz ont exploité durant une trentaine d'années le restaurant de la Gentilhommière. Cette propriété avec son parc attenant au stade Camille-Bel appartenait autrefois à la famille du général Mignot, personnalité de la commune.
Personnalités liées à la commune
modifier- Paul Joseph Hyacinthe Mignot (1865-1949), général de division ayant participé à la Grande Guerre.
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Tour-du-Pin, il y a deux villes-centres (Morestel et La Tour-du-Pin) et treize communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 21 juin 2019.
- Site Persée L'isère préhistorique et protohistorique d'Aimé Bocquet, page 124.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
- « SMABB - Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Bourbre », sur smabb.fr (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Hien (V1720500) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cessieu et Bourgoin-Jallieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Tour-du-Pin », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cessieu ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1].
- Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" (ISBN 2-84424-043-7) par André Planck, édition L'atelier, 2006, page 51
- Albert Dauzat et charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 438ab.
- Site map.search.ch, page de recherche sur la rue Général Cassius, consulté le 21 juin 2019.
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne, consulté le 16 février 2024
- « Chapelle Saint Joseph » (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel