Céphalanthère rouge

espèce de plantes
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Cephalanthera rubra

Cephalanthera rubra, la Céphalanthère rouge, est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Orchidacées et du genre Cephalanthera. Elle est quasiment endémique d'Europe.

Description

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C'est une plante grêle, aux tiges teintées de rouge, aux feuilles étroites, lancéolées, aux nombreuses bractées. Les fleurs, organisées en épi simple, sont rose vif ou pourprées, les sépales et pétales de même forme, pointus, les sépales latéraux souvent écartés. Le labelle porte à sa base des rides jaunes. Il n'y a pas d'éperon.

 
Détail de la fleur.

Biologie

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Il s'agit d'une plante vivace hémicryptophyte à floraison hermaphrodite dont certaines populations ont une reproduction entomophile et d'autres végétative. En France, elle fleurit d'avril à juillet. Ses fruits sont des capsules disséminant de minuscules graine par anémochorie[1],[2].

Habitat et répartition

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Cette espèce apprécie les sous-bois herbacés médioeuropéens, basophiles, montagnards, des adrets (bois de hêtres, pentes rocheuses ombragées sur substrat calcaire)[1].

Cette espèce est présente sur l'ensemble de l'Europe, au Maroc, en Algérie, ainsi que les pays bordant la mer Noire et la mer Caspienne[3]. En France, elle est assez rare, plutôt présente dans le Sud-Est[1].

Vulnérabilité

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En France, l'espèce est classée « préoccupation mineure » au niveau national[4] et « en danger critique d'extinction » en Pays de la Loire et Haute-Normandie, « en danger » en Île-de-France, « vulnérable » en région Centre et « préoccupation mineure » dans les autres circonscriptions[5].

C. rubra est considérée comme « éteinte » aux Pays-Bas[3]

La protection de C. rubra passe par la préservation de biotopes forestiers spécifiques à cette espèce. Lors du suivi, le nombre de pousses (végétatives et génératives), la surface foliaire et le nombre de fruits sur un site donné sont enregistrés. Il est recommandé de collecter des données métrologiques (somme des précipitations et température de l'air), ainsi que des données concernant l'ombrage, la végétation du site, la présence de jacinthes (Campanula sp.) à proximité et la quantité de bois mort[6].

Galerie de photos

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Références

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  1. a b et c Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
  2. (en) Claire Micheneau, Karl J. Duffy, Rhian J. Smith et Laura J. Stevens, « Plastid microsatellites for the study of genetic variability in the widespread Cephalanthera longifolia, C. damasonium and C. rubra (Neottieae, Orchidaceae), and cross-amplification in other Cephalanthera species: PLASTID MICROSATELLITES FOR CEPHALANTHERA », Botanical Journal of the Linnean Society, vol. 163, no 2,‎ , p. 181–193 (DOI 10.1111/j.1095-8339.2010.01053.x, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 1er février 2021
  4. Liste rouge des espèces menacées en France. Orchidées de France métropolitaine. Dossier de presse - 6 octobre 2009
  5. MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 1er février 2021
  6. Nowe stanowiska, rozmieszczenie i ochrona buławnika czerwonego Cephalanthera rubra (L.) Rich. (Orchidaceae) w Puszczy Augustowskiej (NE Polska), Instytut Badawczy Leśnictwa, 26 października 2023, DOI: 10.48538/lpb-2023-0004 [dostęp 2023-10-26] (pol.).

Liens externes

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