Catimini (vêtements)
Catimini est une marque française de prêt-à-porter haut de gamme pour enfants fondée en 1972 à Cholet par Monique et Paul Salmon. Elle est rachetée en 2000 par le Groupe Zannier. Elle est exploitée par la société ID KIDS.
Catimini
Kidiliz Retail | |
Création | 1972 |
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Dates clés | 2000 : rachat par Groupe Zannier
2005 immatriculation société actuelle |
Fondateurs | Monique et Paul Salmon |
Forme juridique | Société par actions simplifiée à associé unique |
Siège social | Saint-Macaire-en-Mauges France |
Direction | Alexis de Seze (DG) |
Actionnaires | ÏDKIDS |
Activité | Commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé |
Société mère | ÏDKIDS |
Effectif | 231 en 2018 |
SIREN | 478 247 109 |
TVA européenne | FR80478247109 |
Site web | http://www.Catimini.fr |
Chiffre d'affaires | 44 560 500 € en 2018 |
Résultat net | -2 649 100 € en 2018 (perte)[1] |
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Histoire
modifierLa marque Catimini est fondée en 1972 à Cholet par Monique et Paul Salmon. Grâce à un prêt de son père, Paul Salmon crée une entreprise de 3 personnes où lui et sa femme ont pour projet de « faire des vêtements pour enfants très gais, en lien avec l'actualité du monde sans être dans la tendance. ».
Dès le début, ils décident de faire appel à des sous-traitants pour assurer la fabrication car cette activité ne les intéresse pas[2]. Le succès est immédiat et rapidement la marque vise le marché international. Dès 1977, celui-ci représente 40 % du chiffre d'affaires[2],[3].
En 1975, la marque change de nom pour Catimini[2]. Pour rester innovante, elle met en place en 1983 un bureau de recherche, dont plusieurs employées sont diplômées des Beaux-Arts, pour assurer la création et concevoir des vêtements perpétuellement originaux[2],[4]. Passionné par les Fiat 500, Paul Salmon en utilise une trentaine sérigraphiée pour promouvoir l'ouverture de nouvelles boutiques [5],[2].
Durant les années 1990, l'entreprise connaît une croissance continue de 7,5 % par an pour un bénéfice net annuel d'environ 25 millions de francs[6]. En 1999, l'effectif de la société se monte à 800 personnes pour un chiffre d'affaires estimé à 520 millions de francs.
Un an plus tard, Catimini s'allie au groupe Permis de Construire, qui comprend principalement IKKS, pour fonder Génération Y2K[4],[7]. Cette opération ne se révèle pas aussi rentable que prévu et le groupe se retrouve dans l'obligation de fermer une quinzaine de boutiques[8]. Génération Y2K est racheté en mars 2000 par le groupe de prêt-à-porter Zannier pour la somme de 330 millions de francs, dont 200 millions en actions[8]. En 2011, l'entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 20 millions d'euros[9].
Données financières
modifierLe chiffre d'affaires des ventes on-line est confié à la société Digital Store[10].
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- 40anscatimini.com/
- Publicités télévisuelles de 1983 sur le site de l'INA
Notes et références
modifier- https://www.societe.com/societe/kidiliz-retail-478247109.html
- Emeric Evain, « Le créateur de Catimini feuillette 40 ans d'histoire », Ouest-France, (consulté le )
- Vincent Gouëset, Investissements étrangers et milieu local, Presses universitaires de Rennes, , 530 p. (lire en ligne)
- Collectif, La mode et l'enfant, 1780-2000, Paris, Paris musées, , 255 p. (ISBN 2-87900-539-6, lire en ligne), p. 240
- Béatrice De Rochebouet, « Fiat 500, minibolide, grand succès », Le Figaro, (consulté le )
- Bruno Ménard, « Catimini va entrer au second marché », Les Échos, (consulté le )
- Emmanuel Guimard, « Vêtement d'enfants : fusion imminente entre Catimini et IKKS », Les Échos, (consulté le )
- Bruno Ménard, « Zannier rachète Génération Y2K », Les Échos, (consulté le )
- « Catimini », sur Societe.com, (consulté le ).
- « DIGITAL STORES.COM à PARIS 10 (75010), bilan gratuit 2017, sur SOCIETE.COM (533631248) », sur www.societe.com (consulté le )