Catherine Constable

géophysicienne australienne

Catherine G. Constable est une géophysicienne australienne qui est professeure à l'Institut d'océanographie Scripps. Ses recherches portent sur le paléo- et le géomagnétisme. Constable a reçu le prix William-Gilbert de l'Union américaine de géophysique en 2013 et a été élue membre de l'Association américaine pour l'avancement des sciences en 2017.

Catherine Constable
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Biographie
Naissance
Surnom
CathyVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Conjoint
Steven Constable (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Enfance et éducation

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Constable est née, en 1958[1], à St Andrews en Écosse. À l'âge de onze ans, sa famille déménage en Australie. Elle a terminé ses études secondaires à Perth et a fréquenté l'Université d'Australie-Occidentale pour ses études de premier cycle. En tant qu'étudiante diplômée, Constable a déménagé à l'Université nationale australienne. Son mémoire de maîtrise portait sur les variations du géomagnétisme holocène dans le Queensland[2]. Elle était doctorante à l'Institut d'océanographie Scripps, où elle a continué à étudier le géomagnétisme et s'est concentrée sur l'analyse statistique.

Recherche et carrière

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Constable a été nommée à la faculté de l'Institut d'océanographie Scripps après avoir obtenu son doctorat, où elle a finalement été nommée professeure de géophysique. Elle a continué à étudier la variation temporelle des champs géomagnétiques[3] et comment ces processus dynamiques ont un impact sur l'intérieur profond[4] de la planète Terre[5],[6].

De 2006 à 2009, Constable a été chef de la section Terre à l'Institut Scripps[7]. En 2009, elle est nommée directrice adjointe de la recherche et vice-chancelière associée pour les sciences de la mer[7]. Parallèlement à son travail à la Scripps Institution, Constable a occupé divers postes de direction à l'Union américaine de géophysique (AGU)[8]. Elle a supervisé les communautés du géomagnétisme et du paléomagnétisme. Constable a participé au groupe de travail Future Focus de l'AGU et a contribué au projet d'alignement de la mission (MAP). Elle a été élue au conseil d'administration de l'AGU en 2013[9].

Prix et distinctions

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En 1997 elle reçoit la médaille Price de la Royal Astronomical Society pour le géomagnétisme[10]. En 2004 elle est lauréate de la médaille du service en Antarctique de la Fondation nationale pour la science[11]. En 2013 elle reçoit le prix William-Gilbert de l'Union américaine de géophysique[9],[12].

En 1999 elle est membre élue de l'Union américaine de géophysique[13] et en 2017 elle est membre élue de l'Association américaine pour l'avancement des sciences[14]

Vie privée

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Constable est mariée au géophysicien Steven Constable[15].

Publications (sélection)

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  • (en) Steven C. Constable, Robert L. Parker et Catherine G. Constable, « Occam’s inversion: A practical algorithm for generating smooth models from electromagnetic sounding data », Geophysics, Society of Exploration Geophysicists (d), vol. 52, no 3,‎ , p. 289-300 (ISSN 0016-8033 et 1942-2156, OCLC 1570724, DOI 10.1190/1.1442303). 
  • (en) M. Korte, F. Donadini et C. G. Constable, « Geomagnetic field for 0-3 ka: 2. A new series of time-varying global models », G3: Geochemistry, Geophysics, Geosystems, Wiley-Blackwell, vol. 10, no 6,‎ (ISSN 1525-2027, DOI 10.1029/2008GC002297). 
  • (en) Monika Korte, Catherine Constable, Fabio Donadini et Richard Holme, « Reconstructing the Holocene geomagnetic field », Earth and Planetary Science Letters, Elsevier, vol. 312, nos 3-4,‎ , p. 497-505 (ISSN 0012-821X et 1385-013X, OCLC 1567193, DOI 10.1016/J.EPSL.2011.10.031). 
  • (en) C. L. Johnson, C. G. Constable, L. Tauxe, R. Barendregt, L. L. Brown, R. S. Coe, P. Layer, V. Mejia, N. D. Opdyke, B. S. Singer, H. Staudigel et D. B. Stone, « Recent investigations of the 0-5 Ma geomagnetic field recorded by lava flows: THE 0-5 Ma GEOMAGNETIC FIELD FROM LAVAS », Geochemistry, Geophysics, Geosystems, vol. 9, no 4,‎ , n/a–n/a (DOI 10.1029/2007GC001696).

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Catherine Constable » (voir la liste des auteurs).
  1. « Catherine Constable », sur library.ucsd.edu, circa 1980 (consulté le )
  2. (en) Catherine Constable, « Holocene geomagnetic secular variation in Queensland », (OCLC 222145435).
  3. (en-US) « Home », sur CATHERINE CONSTABLE (consulté le ).
  4. (en) Anna Harrison, « Earth's magnetic field changes faster than previously thought », sur www.leeds.ac.uk (consulté le ).
  5. (en-US) « Constable Receives 2013 William Gilbert Award », sur Honors Program (consulté le ).
  6. (en) « Scripps Institution of Oceanography Photographs », sur library.ucsd.edu (consulté le ).
  7. a et b (en-US) « Biography », sur CATHERINE CONSTABLE (consulté le ).
  8. (en) « AGU - American Geophysical Union », sur www.agu.org (consulté le ).
  9. a et b (en) « William Gilbert Award | AGU », sur www.agu.org (consulté le ).
  10. (en) « Price Medal », sur The Royal Astronomical Society (consulté le ).
  11. (en) « United States Antarctic Activities 2003-2004 », sur National Science Foundation, (consulté le ).
  12. (en) Catherine Constable, « Constable Receives 2013 William Gilbert Award: Response », Eos, Transactions American Geophysical Union, vol. 95, no 28,‎ , p. 257 (ISSN 2324-9250, DOI 10.1002/2014EO280011, lire en ligne).
  13. (en-US) « Fellows Alphabetical List », sur Honors Program (consulté le ).
  14. (en) « 2017 AAAS Fellows Recognized for Advancing Science | American Association for the Advancement of Science », sur www.aaas.org (consulté le ).
  15. (en-US) « Cathy Constable », sur Geology Bites (consulté le ).

Liens externes

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