Catalans de France
Les Catalans de France sont une équipe française de rugby à XIII qui jouait habituellement contre des équipes nationales qui sont en tournée en France.
Par exemple, lors de la Tournée de l'équipe d'Australie de rugby à XIII en 1978.
Composition des Catalans :
Catalans : Gaston Comes - Frédéric Trescazes, Jep Maso, Paul Déjean (c), Robert Casse - André Rouzaud (o), Hubert Prats (m) - Ambroise Ulma, Georges Vayre, Henri Riu, Élie Brousse, Ulysse Négrier, Marcel BlancCette sélection a affronté à trois reprises les Australiens et une fois les Néo-Zélandais. Le , elle joue contre la Nouvelle-Zélande et perd 10 à 7[1]. Le au stade Jean-Laffon de Perpignan, devant 14 000 spectateurs, les Catalans de Paul Dejean l'emportent 20 à 5 contre l'Australie[2],[3]. Enfin le , pour leur dernière rencontre, les Catalans s'inclinent lourdement face aux Australiens 53 à 2.
Histoire
modifierL’équipe joue pour la première fois contre la Nouvelle-Zélande en 1947, match qu'elle perd d'une très faible marge (7-10).
Il s'agit d'une sélection créée par Paul Dejean, probablement pour appuyer la revendication d'autonomie de la Catalogne, particulièrement vive dans la partie espagnole. La fédération française de rugby à XIII souhaite même lui faire disputer des compétitions internationales, mais elle se heurte au refus de la RFL[3].
Notes et références
modifier- Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, Limoux, Cano&Franck, , 489 p. (ASIN B000X3Z932), chap. 4 (« Les tournées des Néo-Zélandais en France »), p. 238
- « Dragons Catalans › Club › Présentation du rugby à XIII », sur Les Dragons Catalans (consulté le ) : « Un sport qui a connu ses heures de gloire durant les années 40/50, le temple de Jean Laffon, plein comme un œuf, vibrant aux exploits des Catalans de France, seuls vainqueurs des champions du monde australiens un soir de janvier 1948. »
- (en) Mike Rylance, The Struggle and the Daring, Exeter, Short Run Press Ltd, , 338 p. (ISBN 978-1999333904), chap. 3 (« A New International area : 1946-49 »), p. 42-43