Castrum de Puig Rom

	Castrum de Puig Rom
	; Vue du castrum de Puig Rom
Localisation
Pays	Espagne
Province	Gérone
Protection	Classé BCIN (1963, Monument historique)
Coordonnées	42° 15′ 23″ nord, 3° 11′ 23″ est
Altitude	230 m
	Castrum de Puig Rom
	Castrum de Puig Rom
Histoire
Époque	wisigothique (Ve – VIIIe siècles)
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Le castrum de Puig Rom ([put͡ʃ rom] ; en catalan : Castrum visigòtic del Puig Rom^[1]) est une forteresse wisigothique située à Roses, dans la province de Gérone, en Catalogne. Elle fut découverte au milieu du XX^e siècle.

Histoire

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Les fouilles, menées à partir de 1946 par les archéologues catalans Pere de Palol i Salellas (ca), Miquel Oliva i Prat (ca), Francesc Riuró i Llapart (ca) et Lluís Pericot i Garcia, ont révélé sur un abrupt dominant la mer de 230 mètres, une importante enceinte de pierres, de forme ovale, dotée d'une porte flanquée de deux tours carrées^[2].

Lors des fouilles effectuées à l'intérieur de ce rempart, une vingtaine d'habitations ont été découvertes, ainsi que des restes de céramiques, un mobilier de bronze et de fer, des objets de verre, et une monnaie wisigothe frappée pendant le règne du roitelet Agila II, au début du VIII^e siècle^[2]. Pour Céline Martin, le matériel archéologique exhumé pourrait faire penser à un village fortifié, plutôt qu'à une forteresse uniquement conçue comme site de garnison^[3].

Selon Pere de Palol, le castrum pourrait dater du VII^e siècle ; il est vraisemblablement abandonné dans la première moitié du VIII^e siècle, à l'époque de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique^[2].

Situé au pied des Pyrénées, le castrum de Puig Rom faisait partie, avec castrum Caucoliberi, castrum Vulturaria, castrum Clausuras et castrum Libiae, d'un ensemble de fortifications destinées à surveiller et à défendre l'entrée de l'Espagne wisigothique, menacée par les Francs.

En 1963, le site archéologique devient un Bé Cultural d'Interès Nacional (BCIN).

Galerie

Vue de l'enceinte de pierres.
Vue de la baie de Roses depuis le castrum.

Voir aussi

Bibliographie

Pere de Palol, El castrum del Puig de les Muralles de Puig Rom, Gérone, 2004. (ISBN 84-393-6654-X)
Pedro de Palol^[4], « Castro hispanovisigodo de « Puig Rom » (Rosas) », In: Informes y Memorias de la Comisaria General de Excavaciones Arqueologicas, Madrid, n^o 27, 1952, pp. 163-183.

Articles connexes

Liens externes

(ca) « Poblat Visigòtic de Puig Rom », sur catalunya.com
(ca) « El poblat visigòtic del Puig Rom », sur rosesincostabrava.com

Notes et références

↑ Connu également sous les noms de Poblat « village » ou Ciutadella « citadelle » visigòtic del Puig Rom ; en castillan Castrum/poblado/ciudadela visigoda del Puig Rom. Le toponyme Puig Rom en soi vient de Puig romà « colline romaine ».
↑ ^{a b et c} Jean-Marie Martin, Castrum 7: Zones côtières littorales dans le monde Méditerranéen au Moyen Âge: défense, peuplement, mise en valeur, Casa de Velázquez, 2001, p. 254 (extrait en ligne). (ISBN 8495555220)
↑ Céline Martin, La Géographie du pouvoir dans l'espace visigothique, Presses Universitaires du Septentrion, 2003, pp. 42-43 (extrait en ligne). (ISBN 2859398155)
↑ Les noms catalans ayant été interdits durant la dictature franquiste, Pere de Palol était connu officiellement sous le nom hispanisé de Pedro de Palol au moment de la publication de cet article.

[1] Connu également sous les noms de Poblat « village » ou Ciutadella « citadelle » visigòtic del Puig Rom ; en castillan Castrum/poblado/ciudadela visigoda del Puig Rom. Le toponyme Puig Rom en soi vient de Puig romà « colline romaine ».

[Castrum-2] {a b et c} Jean-Marie Martin, Castrum 7: Zones côtières littorales dans le monde Méditerranéen au Moyen Âge: défense, peuplement, mise en valeur, Casa de Velázquez, 2001, p. 254 (extrait en ligne). (ISBN 8495555220)

[3] Céline Martin, La Géographie du pouvoir dans l'espace visigothique, Presses Universitaires du Septentrion, 2003, pp. 42-43 (extrait en ligne). (ISBN 2859398155)

[4] Les noms catalans ayant été interdits durant la dictature franquiste, Pere de Palol était connu officiellement sous le nom hispanisé de Pedro de Palol au moment de la publication de cet article.

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