Castelnau-de-Mandailles

commune française du département de l'Aveyron

Castelnau-de-Mandailles est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Castelnauois, et les habitants de Mandailles (village de la même commune) sont appelés les Mandaillois.

Castelnau-de-Mandailles
Castelnau-de-Mandailles
L'église Saint-Pierre de Mandailles.
Blason de Castelnau-de-Mandailles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac
Maire
Mandat
Sandra Sielvy
2020-2026
Code postal 12500
Code commune 12061
Démographie
Gentilé Castelnauois, Mandaillois
Population
municipale
567 hab. (2021 en évolution de −1,05 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 12″ nord, 2° 53′ 11″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 949 m
Superficie 35,87 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Espalion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Palanges
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Castelnau-de-Mandailles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Castelnau-de-Mandailles
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Castelnau-de-Mandailles
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Castelnau-de-Mandailles

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Julien, classée en 1924.

Géographie

modifier

Généralités

modifier

Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, la commune de Castelnau-de-Mandailles s'étend sur 35,87 km2. Elle est bordée au sud sur douze kilomètres par le Lot, en grande partie dans la retenue du barrage de Castelnau-Lassouts, et au nord-ouest par son affluent la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac sur huit kilomètres. La commune est arrosée par un autre affluent du Lot, le ruisseau des Mousseaux.

L'altitude minimale, 360 mètres, se trouve à l'ouest, là où le Lot quitte la commune et entre sur celle de Saint-Côme-d'Olt, au nord-ouest du lieu-dit le Bousquet d'Olt. L'altitude maximale avec 949 mètres est localisée à l'extrême nord-est, en limite de la commune de Saint-Chély-d'Aubrac, à l'est du lieu-dit Foyt.

Desservi par la route départementale (RD) 557, le bourg de Castelnau-de-Mandailles est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'est nord-est d'Espalion et dix-sept kilomètres au sud-sud-est de Laguiole. Trois kilomètres au sud, le bourg de Mandailles est desservi par la RD 141.

Le sentier de grande randonnée GR 65, la via Podiensis des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, traverse le territoire communal sur environ huit kilomètres, du nord-est à l'ouest.

Communes limitrophes

modifier

Castelnau-de-Mandailles est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Condom-d'Aubrac, Lassouts, Prades-d'Aubrac, Saint-Chély-d'Aubrac, Saint-Côme-d'Olt et Sainte-Eulalie-d'Olt.

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier de Castelnau-de-Mandailles.

La commune est drainée par le Lot, la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac, le Ruisseau des Mousseaux, le Rioularet, le ruisseau de combe estrebière, le ruisseau de Roudil, le Rioubel, le ravin de Conardo, le ruisseau de Cancels, le ruisseau de la Bessière, le ruisseau de la Salle et par divers petits cours d'eau[1].

Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Aiguillon (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[2].

La Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac, d'une longueur totale de 25,2 km, prend sa source dans la commune de Prades-d'Aubrac et se jette dans le Lot à Saint-Côme-d'Olt, après avoir arrosé 5 communes[3].

Le Ruisseau des Mousseaux, d'une longueur totale de 19,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Chély-d'Aubrac et se jette dans le Lot à Lassouts, après avoir arrosé 4 communes[4].

La retenue de Castelnau-Lassouts est un lac de retenue lié au barrage de Castelnau-Lassouts. Longue de quinze kilomètres, elle s'étend sur 2,18 km2. Outre les deux communes entre lesquelles est érigé le barrage, elle baigne également Prades-d'Aubrac, Sainte-Eulalie-d'Olt et Saint-Geniez-d'Olt. Elle est également alimentée par une quinzaine de petits ruisseaux, dont le plus important est le Merdanson[5].

Gestion des cours d'eau

modifier

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[6].

La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[7],[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 205 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Côme-d'Olt à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Espaces protégés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [17] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[18] ,[19].

Sites Natura 2000

modifier
 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] : La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Castelnau-de-Mandailles comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[23], la « Boralde de Saint-Chély d'Aubrac » (1 600 ha), couvrant 4 communes du département[24] et la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[23], la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[26].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Castelnau-de-Mandailles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

modifier
 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Castelnau-de-Mandailles.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,5 %), forêts (42,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), eaux continentales (1,9 %)[30].

Planification

modifier

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[31].

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Castelnau-de-Mandailles est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[32],[33].

Risques naturels

modifier
 
Zones inondables de la commune de Castelnau-de-Mandailles.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[34]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3[35], approuvé le 23 février 2011[36].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[37].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

Risques technologiques

modifier

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[40].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Castelnau-de-Mandailles est classée à risque moyen à élevé[41].

Histoire

modifier

C’est sur le territoire de la commune qu’a été découverte l’une des plus anciennes traces de l’occupation humaine en Rouergue.

Au XIe siècle, les châteaux de Castelnau et de Mandailles sont édifiés. Ce sont des forteresses secondaires tenues par des petits seigneurs, vassaux des barons de Calmont.

Les sites sur lesquels sont construits les nouveaux châteaux vont rapidement attirer une population importante. Peu à peu, les deux châteaux vont structurer la région et prendre l’ascendant sur la paroisse du Cambon.

En 1781, les deux villages sont regroupés dans une seule et même paroisse sous le nom de Castelnau. Par ordonnances de 1778 et de 1781, baptêmes et enterrements sont autorisés à Castelnau.

En 1843, la commune de Mandailles fusionne avec celle de Castelnau[42]. En 1954, un décret valide le nom de Castelnau-de-Mandailles.

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

La commune de Castelnau-de-Mandailles est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Palanges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].

Élections municipales et communautaires

modifier

Élections de 2020

modifier

Le conseil municipal de Castelnau-de-Mandailles, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[45] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les dix-huit candidats en lice[47], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[48]. Sandra Sielvy est élue nouvelle maire de la commune le [49].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[50]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[51].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1977 1995 Simone Anglade DVD Conseillère générale du canton d'Espalion
1995 mars 2019 Jean Boyer DVD Agriculteur
juin 2019 mai 2020 Mathieu Anglade[52]   Agriculteur exploitant
mai 2020 En cours Sandra Sielvy[52],[53] DVD Cadre administrative et commerciale d'entreprise

Démographie

modifier


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2021, la commune comptait 567 habitants[Note 5], en évolution de −1,05 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0699851 6671 8731 7411 7591 8391 9002 063
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8871 7391 8381 8001 8541 7901 9201 8191 645
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5601 5151 5491 3501 2761 1131 1321 046818
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
730612545527521528525548542
2015 2020 2021 - - - - - -
573570567------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 234 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 537 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 960 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 6,2 % 6,6 % 5,6 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 325 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 96 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 231, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 8].

Sur ces 231 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

38 établissements[Note 8] sont implantés à Castelnau-de-Mandailles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 38
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 36,8 % (17,7 %)
Construction 8 21,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
9 23,7 % (27,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 13,2 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,6 % (12,7 %)
Autres activités de services 1 2,6 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 38 entreprises implantées à Castelnau-de-Mandailles), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

modifier

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :

  • L'auberge Du Lac, restauration traditionnelle (175 k€)
  • Le Joannenq Energie, production d'électricité (133 k€)

Agriculture

modifier

La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 77 55 37 32
SAU[Note 11] (ha) 1 942 2 025 2 009 1 890

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 55 en 2000 puis à 37 en 2010[60] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[61],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 942 ha en 1988 à 1 890 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 59 ha[60].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Héraldique

modifier

Parti : au 1er mi-parti d’argent au lion de sable, au 2e coupé, au I d’or à l’aigle de sable surchargée d’un écusson écartelé aux 1 et 4 d’azur à l’étoile d’or et aux 2 et 3 d’argent au maillet d’or, au II d’argent à trois chevrons de gueules accompagnés de deux quartefeuilles du même en chef, sur le tout d’azur à la forteresse de trois tours d’argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable posée en perspective.
Blason créé par Francis Le Mercier en 1988.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Espaliu : Bessuèjols, Lo Cairòl, Castèlnau, Sant-Cosme, Las Sots / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Espaliu, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 312 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-16-5, ISSN 1151-8375, BNF 36678785)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sources

modifier
  1. « Fiche communale de Castelnau-de-Mandailles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Lot »
  3. Sandre, « la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac »
  4. Sandre, « le ruisseau des Mousseaux »
  5. « la retenue de Castelnau-Lassous », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
  6. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  7. « SAGE Lot amont- Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  8. « SAGE Lot-amont », sur lot-dourdou.fr (consulté le ).
  9. « Le syndicat mixte Lot-Dourdou », sur lot-dourdou.fr (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Castelnau-de-Mandailles et Saint-Côme-d'Olt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « St-come-d'olt » (commune de Saint-Côme-d'Olt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « St-come-d'olt » (commune de Saint-Côme-d'Olt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  17. Décret du 23 mai 2018 portant classement du parc naturel régional de l'Aubrac (région Occitanie)
  18. « Pourquoi un PNR sur l'Aubrac ? », sur parc-naturel-aubrac.fr (consulté le ).
  19. « PNR de l'Aubrac - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Castelnau-de-Mandailles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000FR7300874 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Castelnau-de-Mandailles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF la « Boralde de Saint-Chély d'Aubrac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF la « Rivière Lot (partie Aveyron) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Espalion », sur insee.fr (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  32. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur aveyron.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Les risques près de chez moi - commune de Castelnau-de-Mandailles », sur Géorisques (consulté le ).
  34. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron – risque d’inondation », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  35. « Dossier PPRI », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  36. [PDF]« Arrêté préfectoral d’approbation du PPRI », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt », sur le site de la préfecture départementale (consulté le ).
  38. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  39. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Castelnau-de-Mandailles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  40. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque de rupture de barrage », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  41. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  42. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. « communauté de communes Des Causses à l'Aubrac - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  45. Article L. 252 du Code électoral
  46. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  47. « Candidatures au 1er tour pour Castelnau-de-Mandailles », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  48. « Résultats du 1er tour pour Castelnau-de-Mandailles », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  49. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  50. « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  51. « Les élus de l'intercommunalité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur caussesaubrac.fr (consulté le ).
  52. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  53. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. « Entreprises à Castelnau-de-Mandailles », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  58. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  59. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  60. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Castelnau-de-Mandailles - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
  62. « Eglise de Cambon », notice no PA00093990, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 2 août 2017.
  63. « statue : sainte Madeleine », notice no PM12000066, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 2 août 2017.
  64. « groupe sculpté : Vierge de Pitié », notice no PM12000065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 2 août 2017.