Castelnau-de-Guers

commune française du département de l'Hérault

Castelnau-de-Guers (en occitan Castèlnòu de Guèrs) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Castelnau-de-Guers
Castelnau-de-Guers
Vue de Castelnau-de-Guers, depuis le nord-est
Blason de Castelnau-de-Guers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Didier Michel
2020-2026
Code postal 34120
Code commune 34056
Démographie
Gentilé Castelnaulais
Population
municipale
1 215 hab. (2021 en évolution de +3,85 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 09″ nord, 3° 26′ 21″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 105[1] m
Superficie 22,51 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pézenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pézenas
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Castelnau-de-Guers
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Castelnau-de-Guers

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de Soupié, le ruisseau des Prés et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Castelnau-de-Guers est une commune rurale qui compte 1 215 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas. Ses habitants sont appelés les Castelnaulais ou Castelnaulaises.

Plan de la mairie et écoles (1854).

Géographie

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Carte.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Castelnau-de-Guers
Aumes Montagnac
Pézenas   Pomérols
(point quadruple)
Florensac Pinet

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 648 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[8] : le « plateau des Paredaus et Font du Loup » (216 ha), couvrant 2 communes du département[9] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[8] : les « collines marneuses de Castelnau-de-Guers » (3 207 ha), couvrant 5 communes du département[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Castelnau-de-Guers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (48,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (2,9 %), terres arables (2,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Castelnau-de-Guers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et le ruisseau de Soupié. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1987, 1990, 1994, 1996, 1997, 2014 et 2016[14],[12].

Castelnau-de-Guers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[15].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnau-de-Guers.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 643 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 643 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

La commune est en outre située en aval des barrages du Salagou et des Olivettes, des ouvrages de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[21].

Histoire

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Castelnau-de-Guers surplombe la vallée de l'Hérault, bordé au sud par la Voie Domitienne, à l’est par le chemin poissonnier. La présence humaine est attestée depuis la préhistoire sur tout le territoire du village. Des fouilles ont exhumé diverses découvertes archéologiques, comme une tombe étrusque du VIe siècle av. J.-C., actuellement exposée dans la salle du conseil municipal. L'habitat se regroupa dès le XIe siècle à l'emplacement du village actuel : première mention est faite de Castrum Novum en 1069.

 
Ermitage Saint-Antoine.

Fief des barons DE GUERS, dont l’empreinte fut si forte qu’à partir du XIVe siècle, ils lui léguèrent leur nom, le village de Castelnau DE GUERS entra dans l’histoire. Selon la tradition, l’un des barons partit combattre en Terre Sainte lors des croisades, c'est pourquoi les DE GUERS eurent sur leurs armoiries un croissant versé, signe de victoire contre les infidèles. La lignée s’éteignit en 1655, à la mort d’Henry DE GUERS qui mourut sans héritier. Sa demi-sœur, Laurence de Veyrac, épouse du marquis de Vins, hérita de la baronnie de Castelnau. Ses successeurs ne furent pas moins célèbres. Seigneur de Castelnau qui émigra en 1790, Charles Emmanuel Marie Magdelon de Vintimille du Luc était un fils naturel de Louis XV. En effet, c'était l'enfant de Jean Baptiste Félix Hubert qui vivait à la cour et qui épousa en 1739 Pauline Félicité de Mailly Nesle, maîtresse du roi. (référence: www.castelnau-de-guers.com)

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1953 Jean Mascou    
1953 1989 Louis Cauquil    
1989 1995 Jean-Claude Delbos    
1995 mars 2008 Catherine Papini    
mars 2008 mai 2020 Jean-Charles Sers PCF Facteur
mai 2020 en cours Didier Michel    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 1 215 habitants[Note 6], en évolution de +3,85 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
621650712890880946821887779
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
781814788831870747753821819
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
882926932917953937926812832
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8438378278868768891 0101 1321 191
2021 - - - - - - - -
1 215--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 566 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 232 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 710 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 8,6 % 11 % 14,6 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 673 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (61 % ayant un emploi et 14,6 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pézenas, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 180 emplois en 2018, contre 182 en 2013 et 159 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 417, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 11].

Sur ces 417 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 116 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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85 établissements[Note 9] sont implantés à Castelnau-de-Guers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 85 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 14,1 % (6,7 %)
Construction 14 16,5 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
25 29,4 % (28 %)
Information et communication 2 2,4 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,4 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 7,1 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 10,6 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6 7,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 9 10,6 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 85 entreprises implantées à Castelnau-de-Guers), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[26] :

  • Vin Expression, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (489 k€) ;
  • Jardin LRRM, restauration traditionnelle (111 k€).

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 117 96 87 58
SAU[Note 12] (ha) 955 935 1 013 2 476

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 117 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 96 en 2000 puis à 87 en 2010[29] et enfin à 58 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[30],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 955 ha en 1988 à 2476 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 43 ha[29].

Culture locale et patrimoine

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Entrée du château.

Lieux et monuments

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Église Saint-Sulpice.
  • Château, demeure des barons de Guers, en grande partie détruit à la Révolution. On ne peut dater avec précision le château mais la chapelle Saint-Jean, ancienne chapelle du château, date du XIIe siècle. À la fin du XIXe siècle, le château abritait une exploitation agricole.
  • Église Saint-Sulpice de Castelnau-de-Guers, de style gothique languedocien (XIIIe, XIVe siècles). L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[31].
  • Chapelle Saint-Antoine d'Ermitage, ancien ermitage du XVIe ou XVIIe siècle. Le flamand Louis Deschan s'y retira de 1701 à 1748, après avoir tué un adversaire au cours d'un duel.
  • Chapelle Saint-Nicolas de Talpuciac.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Castelnau-de-Guers se blasonnent ainsi : d'azur, à un château de trois tours couvertes et girouettées d'or, celle du milieu plus grosse, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[32].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Christol, « Un compoix languedocien du XVIIe siècle Castelnau-de-Guers en 1680 », dans Congrès de la Fédération Historique du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon : Pézenas, Ville et campagne XIIIe – XXe siècles, Montpellier, Fédération Historique du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon (no 48), , 162-184 p.
  • Noël Houles, Les édifices religieux de l'ancien diocèse d'Agde. Castelnau-de-Guers, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Archéologique et Historique de Castelnau de Guers, , 111 p.
  • Catherine Papini, Castelnau-de-Guers : des origines à l'aube du XXe siècle, Nîmes, C. Lacour, , 227 p.
  • Catherine Papini, « La Confrérie des Pénitents blancs de Castelnau-de-Guers de la restauration de 1809 à la vente de la chapelle en 1921 », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 30-31-32,‎ 1999-2001, p. 163-167 (lire en ligne)

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[20].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[28].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Castelnau-de-Guers ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pézenas », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-de-Guers » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Guers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-de-Guers » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-de-Guers » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Castelnau-de-Guers sur le site de l'Institut géographique national
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Castelnau-de-Guers et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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