Casquets
Les Casquets se composent d’un groupe de rochers à 13 kilomètres au nord-ouest d’Aurigny, dans les îles Anglo-Normandes. Deux hypothèses sur l’origine du nom : casquette ou cascade.
Les Casquets | ||||
Les Casquets vus d'avion | ||||
Géographie | ||||
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Pays | Guernesey | |||
Localisation | Manche (océan Atlantique) | |||
Coordonnées | 49° 43′ 04″ N, 2° 22′ 07″ O | |||
Nombre d'îles | groupe d'îlots | |||
Géologie | Récif de grès | |||
Administration | ||||
Bailliage | Guernesey | |||
Démographie | ||||
Population | Aucun habitant (2007) | |||
Géolocalisation sur la carte : Guernesey
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
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Descriptif
modifierLes rochers font partie d’un récif de grès consistant des îles de Burhou et d’Ortac. Victor Hugo signale le nom des différents écueils émergeant entre les Casquets et Aurigny : Sastériaux, Anfroque, Niangle, Fond du Croc, les Jumelles, la Grosse, la Clanque, les Eguillons, le Grac, la Fosse-Malière, Sauquet, Hommeau, Floreau, la Brinebetais, la Queslingue, Croquelihou, la Fourche, le Saut, Noire Pute, Coupie, Orbue. Il n’y a guère de végétation.
Naufrages
modifierParmi les naufrages les plus célèbres : ceux du HMS Victory, qui a percuté les îles en 1744, et SS Stella en 1899. Dans son roman l'Homme qui rit, écrit durant son exil à Guernesey et terminé en 1868, Victor Hugo raconte dans le livre deuxième le naufrage de l'ourque biscayenne Matitudina, transportant des proscrits cherchant à quitter l'Angleterre, l'action se déroulant en 1688. Épargnés par les Casquets, les naufragés couleront entre Aurigny et Ortac.
Phare des Casquets
modifierLe premier phare fut inauguré le . Ses trois tours étaient éclairées par des feux à charbon : Saint Peter, Saint Thomas et « Le Dungeon ». Le phare fut bâti par Thomas Le Cocq, responsable des îlots des Casquets, sous contrôle de Trinity House à Londres.
En 1954, le phare devient électrique. À présent, la lampe de la tour nord-ouest fait 37 mètres de haut et clignote 5 fois toutes les 30 secondes. Le phare est visible jusqu'à 24 milles marins. La corne de brume sur la tour sonne toutes les 6 secondes, et on l’entend à 5 km environ.
Sur la tour ouest, un héliport rudimentaire a été aménagé. En 1990, tout le mécanisme devient automatique : on le commande à partir du « Trinity House Operations Control Centre» à Harwich.
Histoire
modifierPendant la Seconde Guerre mondiale, quand les Allemands occupaient les îles Anglo-Normandes, un Commando britannique du « Small Scale Raiding Force » fit deux incursions. La première, Operation Dryad, eut lieu entre les 2 et . Elle aboutit à la capture de sept Allemands, qui furent amenés en Angleterre comme prisonniers de guerre[1].
Références
modifier- (en) Eric Lee, Operation Basalt: The British Raid on Sark and Hitler's Commando Order, The History Press, (ISBN 978-0-7509-6872-0, lire en ligne), chapitre 6
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Organisation du trafic dans la Manche sur unicaen.fr, site de l'université de Caen.