Casino de Boulogne-sur-Mer
Le casino de Boulogne-sur-Mer est un casino situé à Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais en région Nord-Pas-de-Calais.
Casino de Boulogne-sur-Mer | |||
Localisation | |||
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Emplacement | Place de la République 62200 Boulogne-sur-Mer |
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Coordonnées | 50° 43′ 18″ nord, 1° 35′ 57″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
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Fonctionnement | |||
Propriétaire | Groupe Golden Palace | ||
Historique | |||
Inauguration | 1825 (premier casino) 2019 (casino actuel) |
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Noms précédents | Le Palais de Neptune (1825-1937) Casino Partouche (2008-2019) |
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Rénovations | 2019 | ||
Infrastructures | |||
Principaux restaurants | Mon cousin belge[1] | ||
Site officiel | |||
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On désigne par cette appellation aussi bien le premier casino, datant de 1825, que celui d’aujourd’hui.
Le Palais de Neptune (1825-1937)
modifierInauguré en 1825, le Palais de Neptune est le premier casino de Boulogne-sur-Mer. Le bâtiment de 50 m de façade sur 42 m de profondeur a été conçu par l'ingénieur Jules Marguet, à l'emplacement actuel du centre national de la mer Nausicaá[2].
Le casino fait également office d'établissement thermal[3]. La ville le rachète en 1858 et l'agrandit quelques années plus tard en ajoutant une piscine (toujours présente aujourd'hui), une salle de spectacle et des logements[2]. Insuffisant face au succès, le casino subit également une restructuration par l'architecte Albert Debayser (issu des Beaux-Arts, il a également construit le Théâtre Monsigny). Le nouveau bâtiment est inauguré le [3].
À l’époque où Boulogne est l'une des stations balnéaires les plus prisées de France (notamment grâce à la mode des bains de mer), le casino rencontre un succès impressionnant, avec une forte clientèle anglaise (les jeux étant interdits en Angleterre et les Anglais préférant à l'époque prendre le bateau à Boulogne plutôt qu’à Calais pour venir en France).
Le casino reconstruit (1960-1987)
modifierLa Seconde Guerre mondiale empêche sa reconstruction et ce qui reste du bâtiment disparaît sous les bombardements[3].
Consciente de la nécessité d'un tel établissement à Boulogne[4], la ville reconstruit un nouveau casino au même emplacement. Il est inauguré le [3]. Imaginé par les architectes Marcel Bonhomme et Pierre Sonrel[4], son architecture est de style résolument moderne.
Exploité par La Nouvelle Société des Bains de mer, le nouveau bâtiment comporte tous les services que proposait l'ancien casino mais n'obtiendra jamais d'autorisation d'ouverture annuelle de ses salles de jeux, ce qui a empêché la restauration d'un établissement d'hydrothérapie[3]. Malgré cela, le casino continue d'avoir un certain succès.
Ce casino est partiellement détruit en 1987 (conservation de la charpente et d'une partie de la structure), pour construire le centre Nausicaá qui ouvrira ses portes en 1991[2]. Les salles de jeux sont transférées dans un bâtiment de la rue Félix-Adam, dans le centre-ville[3].
Le casino Partouche (2008-2019)
modifierLe casino Partouche a été inauguré le place de la République dans le quartier de Capécure, un choix étonnant pour certains car ce quartier est davantage axé sur l’industrie que le tourisme. D'autres bâtiments de loisirs et de tourisme (hôtels, restaurants, cinéma, bowling, salle de spectacle, etc) sont prévus autour du casino depuis son ouverture, mais le casino reste seul, encore en 2016[5].
Il abrite une salle de jeux avec 75 machines à sous, une table de blackjack et une roulette anglaise[6] mais également une salle de poker, un restaurant "Le Carré d'As" et une salle des fêtes.
Le casino rencontre un succès relativement important, malgré une baisse du nombre de visiteurs et du chiffre d'affaires depuis l'ouverture[7]. Il continue néanmoins à rapporter beaucoup à la ville et à l'État[5].
Comme ses voisins, les casinos de Berck, du Touquet et de Calais, il est géré par le groupe Partouche.
Le casino actuel (depuis 2019)
modifierInauguré le 10 juillet 2019 par le groupe Golden Palace qui a souhaité s’investir dans l’exploitation du Casino de Boulogne-sur-Mer pour qu’il devienne un lieu de divertissement incontournable.
Fort d’une expérience de plus de 55 ans, le groupe Golden Palace est devenu le leader belge des salles de jeux de casino en s’appuyant sur des valeurs simples, dont il n’entend pas s’éloigner. Golden Palace doit son succès à son engagement local. En effet, le groupe soutient aussi souvent que possible les organisations, évènements et associations caritatives locales.
La ville de Boulogne-sur-Mer est en pleine mutation depuis plusieurs années, afin de dynamiser la région. Les premières transformations ont déjà été amorcées notamment avec l’Axe Liane, projet majeur dans l’aménagement du territoire, qui a pour objectif de dynamiser et d’assurer le développement économique de la région. L’agglomération boulonnaise se réinvente avec une nouvelle offre de loisirs, touristique et culturelle à laquelle Golden Palace souhaite s’associer.
Acteur innovant dans les métiers du divertissement, l’ambition de Golden Palace est de faire du casino un lieu de divertissement incontournable plus ouvert sur la ville et sa région. Il doit constituer un point de fierté pour ses habitants et servir de moteur au renouveau économique déjà enclenché.
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à l'architecture :
- Site officiel
Notes et références
modifier- Casino Boulogne - Restauration sur www.goldenpalace.fr
- [PDF]Nausicaá - Passé Présent Futur sur www.nausicaa.fr, consulté le 17 août 2014
- [PDF]Laissez-vous conter - La station balnéaire sur le site officiel de la ville de Boulogne-sur-Mer, consulté le 17 août 2014
- PSS / Casino Boulogne-sur-Mer sur www.pss-archi.eu, consulté le 17 août 2014
- Bertrand Spiers, Boulogne : le casino, une incroyable machine à cash pour les finances de la Ville dans La Voix du Nord, le 7 janvier 2016
- Casino de Boulogne-sur-Mer sur www.tourisme-boulognesurmer.com, consulté le 17 août 2014
- Olivier Merlin, Boulogne : le casino subit la crise... et ce n’est pas bon pour les finances de la ville dans La Voix du Nord, le 29 octobre 2014