Carolina Michaëlis de Vasconcelos

Carolina Michaëlis de Vasconcelos (née Karoline Michaelis le à Berlin et morte le à Porto) est une romaniste germano-portugaise[1],[2].

Carolina Michae͏̈lis de Vasconcelos
Carolina Michaëlis en 1911.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
PortoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Carolina Wilhelma Michaëlis de VasconcelosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Père
Gustav Michaelis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Henriette Michaelis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Joaquim de Vasconcelos (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction
Officier de l'ordre de Saint Jacques de l'Épée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Enfance, éducation et vie privée

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Michaelis est née à Berlin ; elle est la dernière des cinq enfants de Gustav Michaelis, professeur de mathématiques. En 1876, elle épouse Joaquim António da Fonseca Vasconcelos, figure éminente des études d'histoire de l'art au Portugal[3].

Carrière académique

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En 1911, elle devient la première femme professeure de romanistique et de germanistique à la Faculdade de Letras de l'Université de Lisbonne .

Féminisme

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Au début du XXe siècle, Carolina Michaëlis de Vasconcelos tente de fonder un mouvement féministe, en rassemblant quelques femmes qui parlent anglais et qui souhaitent collaborer au mouvement féministe afin de rencontrer une féministe canadienne en visite, Sophia Sandford, trésorière de la plus ancienne organisation féministe internationale américaine, l'International Council of Women (ICW). Son initiative n'aboutit pas mais, en 1914, Adelaide Cabete reprend le projet et fonde le Conselho Nacional das Mulheres Portuguesas (Conseil national des femmes portugaises) avec Caroline Michaëlis de Vasconcelos comme présidente d'honneur[4],[5].

Décès, honneurs et commémoration

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Michaëlis de Vasconcelos meurt à Porto en .

 
Cedofeita, Escola Secundária Carolina Michaelis.

Plusieurs écoles et rues sont nommées en son honneur au Portugal et en Allemagne. La station du Métro léger de Porto Carolina Michaelis se trouve à la jonction des lignes A, B, C, E et F.

En 2001, le Portugal a émis un timbre-poste à l'occasion de son 150e anniversaire.

  • Poesias de Sá de Miranda, 1885
  • História da Literatura Portuguesa, 1897
  • A Infanta D. Maria de Portugal e as suas Damas (1521-1577), 1902
  • Cancioneiro da Ajuda (2 volumes), 1904[6]
  • Dicionário Etimológico das Línguas Hispânicas
  • Estudos sobre o Romanceiro Peninsular: Romances Velhos em Portugal
  • As Cem Melhores Poesias Líricas da Língua Portuguesa, 1914
  • A Saudade Portuguesa, 1914
  • Notas Vicentinas: Preliminares de uma Edição Crítica das Obras de Gil Vicente, 1920-1922
  • Autos Portugueses de Gil Vicente y dela Escuela Vicentina, 1922
  • Mil Provérbios Portugueses

Références

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  1. « Profile of Carolina Michaëlis de Vasconcellos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF].
  2. LEME.pt Profil de Carolina Michaelis (Portugais)
  3. G. Le Gentil, Carolina Michaëlis de Vasconcellos, Bulletin Hispanique 28, 1 (1926), p. 84-89. DOI : https://doi.org/10.3406/hispa.1926.2234.
  4. (pt-BR) Maria Manuela Gouveia Delille, A vida e a obra de Carolina Michaëlis de Vasconcelos: evocação e homenagem: exposição bibliográfica e documental, Imprensa da Universidade de Coimbra / Coimbra University Press, (ISBN 978-989-26-0017-8, lire en ligne)
  5. (pt) Rosa de Lurdes Matias Pires Correia, O Conselho Nacional das Mulheres Portuguesas: A Principal Associação de Mulheres da Primeira Metade do Século XX (1914-1947), Universidade Novoa de Lisboa, (lire en ligne [PDF])
  6. Voir M. Brea et al., "Carolina Michaëlis e o Cancioneiro da Ajuda, hoxe." Santiago 100 (2005).

Bibliographie

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Liens externes

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