Carme Karr

Journaliste féministe catalane

Carme Karr i Alfonsetti, née à Barcelone le et morte le dans cette même ville, est une journaliste et écrivaine espagnole.

Carme Karr
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Carme Karr i AlfonsettiVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Joana Romeu, XèniaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Josep Maria de Lasarte i de Janer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Joan de Lasarte i Karr (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Josep Maria Ainaud de Lasarte (d) (petit-fils)
Alphonse Karr (oncle)
Henri Karr (grand-père)
Manuel Ainaud Sánchez (d) (gendre)
Jordi Bigues i Balcells (d) (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata

Elle est l'une des grandes figures du féminisme catalan.

Biographie

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Carme Karr naît à Barcelone le , d'un père ingénieur français et d'une mère italienne.

Elle commence à publier dans la revue Joventut, puis dirige de 1907 à 1917 la revue Feminal —supplément de la Ilustració Catalana —, devenant ainsi la première femme espagnole à diriger un journal[1].

Dans Feminal, elle écrit sous le pseudonyme de Joana Romeu et quelquefois de Xènia, en souvenir d'une polémique de 1906 avec Eugeni d'Ors[2].

Elle collabore aussi à d'autres grandes publications, comme le Diario de Barcelona, La Veu de Catalunya, Or i Grana (1906-1907, où elle prend le parti de Solidaritat Catalana), ou Las Provincias de Valence.

Le féminisme catalan du début du siècle

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Carme Karr est l'une des grandes promotrices du féminisme catalan du début du 20e siècle, en compagnie de Dolors Monserdà. Elle plaide pour doter les femmes d'outils qui leur permettent l'exercice d'une profession et l'acquisition de l'égalité de leurs droits[3].

En 1913, elle développe la Llar ("le Foyer", en catalan), une institution chargée de développer l'enseignement et les études pour les femmes[4].

En 1915, elle crée le Comité Femenino Pacifista de Catalunya, organisation antimilitariste ainsi qu'Acción Femenina en 1921.

Elle dirige le Pavillon de la Femme à l'Exposition universelle de 1929 de Barcelone, où elle présente le travail de femmes de toute l'Espagne en tentant de défaire les stéréotypes[5].

Vie personnelle et familiale

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Passionnée de musique, elle compose également, sur des vers, notamment, de Apel·les Mestres.

Elle se marie en 1880 avec Josep Maria de Lasarte avec qui elle a quatre enfants : Montserrat, Joan Alfons, Paulina et Carme, la plus jeune, qui épouse le pédagogue Manuel Ainaud en 1918.

Carme Karr est la fille de l'ingénieur Eugène Karr (1810-1884) et de Emilia Alfonsetti (1835-1872), la petite-fille du compositeur Henri Karr et la nièce du romancier Alphonse Karr. Elle est également la cousine de l'écrivaine française Violette Bouyer-Karr[6].

Postérité

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Références

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  1. (ca) « Mor Carme Karr, primera directora de premsa catalana », sur ElNacional.cat
  2. (ca) Sílvia Marimon Molas, « Carme Karr, una veu contra la societat patriarcal del 1910 », sur Ara.cat,
  3. « Carme KARR - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com
  4. « Carme Karr i Alfonsetti | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
  5. (ca) « Carme Karr », sur Associació d'Escriptors en Llengua Catalana
  6. Médiathèque de Clermont, « Biographie »
  7. cafesarria, « 70 anys de la mort de Carme Karr », sur Cafè Sarrià
  8. (es) « Carrer de Carme Karr - Callejero de Barcelona - Callejero.net », sur barcelona.callejero.net

Articles connexes

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Liens externes

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