Caritina Piña (1895 à Ocampo - 1981), est une militante anarcho-syndicaliste et anarcha-féministe mexicaine. Une anarchiste notable de la région du Golfe du Mexique, elle est en lien avec Librado Rivera. Elle est créditée comme étant l'une des premières féministes modernes de l'histoire du Mexique.

Caritina Piña
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Sa figure, rapidement tombée dans l'oubli après sa mort, est redécouverte au XXIe siècle, notamment grâce aux travaux de l'historienne Sonia Hernandez.

Biographie

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Caritina Piña Montalvo[1] naît en 1895[2] à Ocampo, dans l'état de Tamaulipas[3]. Son père est un général de l'armée mexicaine et sert le régime de Porfirio Díaz[3]. Dès la fin des années 1910, elle s'engage pour la liberté des prisonniers politiques[4]. Elle souscrit par ailleurs à l'anarcho-syndicalisme[5].

La militante fait partie des premières féministes du pays ; elle s'implique dans le mouvement anarchiste et féministe du Mexique[2]. Sa trajectoire personnelle lui permet d'établir des liens entre plusieurs groupes, cultures et classes sociales[6]. Elle prend une position de décisionnaire au sein de son groupe dans les années 1920 et 1930[7]. Elle est en lien avec d'autres figures du mouvement anarchiste mexicain, comme avec Librado Rivera[2].

Sa figure, rapidement tombée dans l'oubli après sa mort, est redécouverte au XXIe siècle, notamment grâce aux travaux de l'historienne Sonia Hernandez[8],[9].

Références

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  1. (en) Sonia Hernández, « UI Press | Sonia Hernández | For a Just and Better World », sur www.press.uillinois.edu (consulté le )
  2. a b et c (es) Sonia Hernández, DE TAMPICO A TEXAS : LA HISTORIA LABORAL DE MÉXICO A TRAVÉS DEL FEMINISMO TRANSFRONTERISTA , 1910-1940, 55 p. (lire en ligne)
  3. a et b (es-MX) « Caritina Piña y el legado de las mujeres anarquistas en México », sur Ojalá (consulté le )
  4. (en-US) Sonia Hernandez, « For a Just and Better World: A Profile of Two Radical Women Anarchists in the making of Revolutionary Mexico », sur LAWCHA, (consulté le )
  5. (en) Sonia Hernández, « Women in Mexican Politics since 1953 », dans Oxford Research Encyclopedia of Latin American History, (ISBN 978-0-19-936643-9, DOI 10.1093/acrefore/9780199366439.001.0001/acrefore-9780199366439-e-454, lire en ligne)
  6. « Rooted in Place, Constructed in Movement: Transnational Labor Solidarities in the Texas-Mexico Borderlands », sur read.dukeupress.edu (DOI 10.1215/15476715-8767326, consulté le )
  7. Nallely Lozoya, « A Vision Without Borders: Magonismo and Mexican Women », Spectra Undergraduate Research Journal, vol. 3, no 1,‎ (ISSN 2766-7227, DOI 10.9741/2766-7227.1023, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Engendering the Left : Anarchism in Settler Colonial Territories », Journal of Women's History, vol. 36, no 2,‎ , p. 149–156 (ISSN 1527-2036, DOI 10.1353/jowh.2024.a929073, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Raymond Craib, « Lxs anarquistas », Latin American Research Review, vol. 58, no 3,‎ , p. 717–729 (ISSN 1542-4278, DOI 10.1017/lar.2023.27, lire en ligne, consulté le )