Caribena versicolor

Caribena versicolor est une espèce d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae[1]. En français, elle est nommée Aviculaire antillaise et en créole Matoutou falaise.

Caribena versicolor
Description de l'image CaribenaVersicolorL3.jpg.
Classification WSC
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Araneae
Sous-ordre Mygalomorphae
Famille Theraphosidae
Genre Caribena

Espèce

Caribena versicolor
(Walckenaer, 1837)

Synonymes

  • Mygale versicolor Walckenaer, 1837
  • Avicularia versicolor (Walckenaer, 1837)
  • Avicularia rutilans Ausserer, 1875

Statut CITES

Sur l'annexe III de la CITES Annexe III, Rév. du 20/05/2023

Distribution et Habitat

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Cette espèce est endémique de Martinique[1].

Elle vit dans les arbres où elle passe la plus grande partie de sa vie. Elle est moins rare dans les forêts humides du Prêcheur à Grand'Rivière.

Description

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Caribena versicolor femelle juvénile
 
Caribena versicolor adulte

Caribena versicolor est d'une couleur bleuâtre claire avec un abdomen rayé noir. Elle devient plus foncée au cours des mues pour prendre ses couleurs définitives à l'âge adulte. Les adultes sont facilement reconnaissables à leurs pattes rose violacé et à leur abdomen rouge vif marqué d'une tache rose pâle.

Adulte, le corps mesure de 6 à 10 cm pour une envergure totale allant jusqu'à 15-18 cm.

La carapace du mâle décrit par Fukushima et Bertani en 2017 mesure 16,01 mm de long sur 15,05 mm et l'abdomen 18,41 mm de long sur 13,01 mm et la carapace de la femelle mesure 19,07 mm de long sur 16,75 mm et l'abdomen 22,09 mm de long sur 17,02 mm[2].

Ces araignées disposent de glandes à venin. Il a cependant été remarqué que les mygales venant du continent américain ont, pour une grande majorité, un venin moins puissant que celui des espèces d'Afrique et d'Asie[3].

Prédateur connu

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Outre l'homme, le seul prédateur connu est la guêpe bleue (Pepsis ruficornis), aussi appelée « Pepsi mouche » en Martinique. Celle-ci pique l'araignée pour la paralyser, puis pond un œuf dans son abdomen. Une fois éclose, la larve dévore l'araignée progressivement.

En captivité

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On la retrouve en terrariophilie[4].

Publication originale

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  • Walckenaer, 1837 : Histoire naturelle des insectes. Aptères. Paris, vol. 1, p. 1-682.

Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b World Spider Catalog (WSC). Musée d'histoire naturelle de Berne, en ligne sur http://wsc.nmbe.ch. doi: 10.24436/2, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Fukushima & Bertani, 2017 : Taxonomic revision and cladistic analysis of Avicularia Lamarck, 1818 (Araneae, Theraphosidae, Aviculariinae) with description of three new aviculariine genera. ZooKeys, no 659, p. 1-185 (texte intégral).
  3. Rapport Martinique écologie
  4. (fr) Philippe Gérard, Le terrarium : manuel d'élevage et de maintenance des animaux insolites, Campsegret, Animalia éditions, , 176 p. (ISBN 2-915740-07-0), p. 161