Canton de Sainte-Mère-Église

ancien canton français

Le canton de Sainte-Mère-Église est une ancienne division administrative française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie.

Canton de Sainte-Mère-Église
Canton de Sainte-Mère-Église
Situation du canton dans l'arrondissement de Cherbourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Basse-Normandie
Département Manche
Arrondissement(s) Cherbourg
Circonscription(s) 1re
Chef-lieu Sainte-Mère-Église
Code canton 50 37
Histoire de la division
Création 1793
Disparition 2015
Démographie
Population 8 341 hab. (2012)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 42″ nord, 1° 17′ 43″ ouest
Superficie 198,13 km2
Subdivisions
Communes 26

Géographie

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Histoire

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De 1833 à 1848, les cantons de Montebourg et de Sainte-Mère-Église avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à trente par département[1].

Représentation

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Conseillers généraux de 1833 à 2015

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Liste des conseillers généraux
Période Identité Étiquette Qualité
1833 1842 Jean-Louis Sivard de Beaulieu   Conseiller référendaire à la Cour des comptes, maire de Carentan (1848-1852)
1842 1848 Alexis de Tocqueville   Magistrat, député (1839-1851), président du conseil général (1849-1851)
1848 1868 Marquis
Guillaume Paul d'Aigneaux
(1814-1888)
  Chef de bataillon de la Garde nationale, propriétaire à Picauville
1868 1880 Jules Dufresne Républicain Inspecteur général des Ponts et Chaussées, sénateur (1879-1885)
1880 1898 Alfred Prémont Droite Propriétaire, maire de Sainte-Marie-du-Mont
1898 1919 Alfred Lécuyer
(1849-1920)
Républicain Maire de Carquebut
1919 1940 Charles Delagarde
(1875-1954)
RG Avocat à Cherbourg, maire de Cherbourg (1911-1912), maire de Blosville, président du conseil général (1935-1940), nommé conseiller départemental en 1943[2]
         
1945 1967 Charles Tourainne
(1891-1989)
Indépendant Agriculteur, maire de Picauville
1967 1998 Comte Jean d'Aigneaux DVD Ingénieur, maire de Beuzeville-la-Bastille
1998 2015 Marc Lefèvre DVD Vétérinaire, maire de Sainte-Mère-Église, élu en 2015 dans le canton de Carentan

Le canton participe à l'élection du député de la quatrième circonscription de la Manche jusqu'aux élections législatives de 2012, puis de celui de la première après le redécoupage des circonscriptions[3].

Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)

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Le canton de Sainte-Mère appartenait à l'arrondissement de Valognes jusqu'à sa disparition en 1926.

Liste des conseillers d'arrondissement successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1833 1845
(décès)
Henri Envremer   Juge de paix à Sainte-Mère-Église, propriétaire à Blosville
1845 1848 Claude Prémont
(1797-1872)
  Magistrat, propriétaire à Sainte-Marie-du-Mont
         
1919 1925 Alfred Quevillon   Médecin-vétérinaire, conseiller municipal de Sainte-Mère-Église
1925 1928
(décès)
Amand Louis François Malençon
(1868-1928)
Républicain
indépendant
Médecin, maire de Sainte-Mère-Église
1928 1940 Octave Bouffard
(1876-1947)
URD Éleveur de chevaux, fermier, ancien maire de Saint-Côme-du-Mont (1921-1926), propriétaire du château et maire de Hiesville
1940       Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du 12 octobre 1940
et n'ont jamais été réactivés
Les données manquantes sont à compléter.

Composition

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La carte des communes du canton, littoral de la Manche. Les cantons limitrophes étaient ceux de Montebourg, de Carentan, de La Haye-du-Puits et de Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Le canton de Sainte-Mère-Église comptait 8 341 habitants en 2012 (population municipale). Il était le canton de la Manche comprenant le plus de communes, en groupant vingt-six :

À la suite du redécoupage des cantons pour 2015, toutes les communes sont rattachées au canton de Carentan.

Anciennes communes

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Le canton de Sainte-Mère-Église incluait également l'ancienne commune de Cauquigny, absorbée en 1812 par Amfreville[4]. Aucune autre commune existante en 1795 n'est comprise dans le canton[5]. Avant la création des communes sous la Révolution, Pont-l'Abbé et Le Homme sont typographiés comme paroisses sur la carte de Cassini, sur le territoire actuel de Picauville[6].

Le 1er janvier 1973, Écoquenéauville et Sébeville s'associent à Turqueville. Les deux communes reprennent leur indépendance le 1er janvier 1980.

Démographie

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           Évolution de la population  [modifier]
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
9 1749 8549 3158 7768 2668 0448 2948 2968 341
(Sources : Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[7] puis population municipale à partir de 2006[8])
Histogramme de l'évolution démographique

Voir aussi

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Notes et références

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  1. « Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens, et avis du Conseil-d'État : publiée sur les éditions officielles du Louvre ; de… », sur Gallica, (consulté le ).
  2. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  3. Tableau des circonscriptions électorales des départements (ordonnance n°2009-935 du 29 juillet 2009)
  4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cauquigny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Requête administration : fiches des vingt-six communes du canton », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ). Pour Le Homme (Picauville), l'EHESS ne détermine pas s'il s'agit d'une ancienne commune ou d'une « ancienne communauté » (simple lieu-dit ?)
  6. « Picauville sur la carte de Cassini » sur Géoportail.
  7. Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
  8. Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012