Canton de Massat
Le canton de Massat est une ancienne division administrative française située dans le département de l'Ariège.
Canton de Massat | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Ariège |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Saint-Girons |
Chef-lieu | Massat |
Code canton | 09 09 |
Disparition | 2015 |
Démographie | |
Population | 1 869 hab. (2012) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 53′ nord, 1° 21′ est |
Superficie | 181,80 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 6 |
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Géographie
modifierCe canton était organisé autour de son chef-lieu, Massat, qui compte plus de la moitié de la population. Il appartenait à l'arrondissement de Saint-Girons. Son altitude variait de 466 m (Soulan) à 2 196 m (Le Port) pour une altitude moyenne de 677 m.
Le canton de Massat (Ariège Pyrénées) est la circonscription administrative correspondant au bassin versant de la rivière Arac ; le six communes qui le composent furent, au début du XIXe siècle parmi les plus peuplées du département de l'Ariège. Peuplé tardivement, au Moyen Âge, ce territoire fut essentiellement industriel (charbon de bois, minerai de fer, tissage du lin, exploitation forestière) avant de devenir un pays d'élevage et d'agriculture vivrière. L'exode rural, accentué par les conséquences démographiques de la guerre de 14-18, ont divisé sa population par dix.
Progressivement repeuplé, à partir des années 70, par des néo-ruraux souvent qualifiés péjorativement de "hippies" par les habitants et par les Ariégeois en général, il compte environ 1 800 habitants permanents et triple sa population en période estivale.
Jadis très agité, lors des guerres de religion, qui déplacèrent vers l'Europe du nord les protestants persécutés, ce territoire est fréquemment au cœur de vives passions politiques. De forte tradition républicaine, le canton de Massat a été représenté au Conseil général de l'Ariège par des élus occupant par ailleurs des responsabilités nationales éminentes.
Plusieurs foyers de résistance s'y développèrent durant l'Occupation, en parallèle d'un fort courant collaborationniste. Ce fut alors un terrain de mission pour la milice qui s'y distingua en fusillant symboliquement l'effigie maçonnique de la Marianne du chef-lieu.
Les montagnes de Massat furent également durant le premier tiers du XIXe siècle le principal foyer de la "guerre des Demoiselles" dernière grande jacquerie. Ces évènements conduisirent l'État à promulguer en 1820 le code forestier et les communes à mettre en œuvre une solution politique spécifique : l'appropriation collective des pâturages et forêts par le Syndicat des montagnes Le Port-Massat, collectivité territoriale sans habitants, promulgué le par un décret du Président de la République Armand Fallières.
Représentation
modifierConseillers généraux de 1833 à 2015
modifierConseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
modifierLe canton de Massat avait deux conseillers d'arrondissement à partir de 1919.
Composition
modifierLe canton de Massat regroupait 6 communes et comptait 1 693 habitants (recensement de 1999 sans doubles comptes).
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Population (dernière pop. légale) |
---|---|---|---|
Massat (chef-lieu) |
09182 | CC Couserans-Pyrénées | 681 (2014) |
Aleu | 09005 | CC Couserans-Pyrénées | 122 (2014) |
Biert | 09057 | CC Couserans-Pyrénées | 310 (2014) |
Boussenac | 09065 | CC Couserans-Pyrénées | 194 (2014) |
Le Port | 09231 | CC Couserans-Pyrénées | 152 (2014) |
Soulan | 09301 | CC Couserans-Pyrénées | 356 (2014) |
Démographie
modifierNotes et références
modifier- « Journal officiel de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 24 janvier 1943, (en ligne).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- La Dépêche du Midi, « Pierre Auriac-Meilleur élu avec 60 voix d'avance », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012