Canton de Léré
canton français
Le canton de Léré est une ancienne division administrative française située dans le département du Cher.
Canton de Léré | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre |
Département | Cher |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Bourges |
Chef-lieu | Léré |
Conseiller général Mandat |
Pascal Viguié 2008-2015 |
Code canton | 18 16 |
Démographie | |
Population | 5 960 hab. (2012) |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 28′ 15″ nord, 2° 52′ 26″ est |
Superficie | 149,94 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 7 |
modifier |
Géographie
modifierCe canton était organisé autour de Léré dans l'arrondissement de Bourges. Son altitude variait de 132 m (Léré) à 303 m (Sainte-Gemme-en-Sancerrois) pour une altitude moyenne de 200 m.
Histoire
modifierReprésentation
modifierConseillers généraux de 1833 à 2015
modifierConseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
modifierLe canton de Léré faisait partie de l'arrondissement de Sancerre jusqu'à sa disparition en 1926.
Composition
modifierLe canton de Léré regroupait sept communes et comptait 6 122 habitants (recensement de 1999 sans doubles comptes).
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Belleville-sur-Loire | 1 088 | 18240 | 18026 |
Boulleret | 1 421 | 18240 | 18032 |
Léré | 1 296 | 18240 | 18125 |
Sainte-Gemme-en-Sancerrois | 416 | 18240 | 18208 |
Santranges | 369 | 18240 | 18243 |
Savigny-en-Sancerre | 1 023 | 18240 | 18246 |
Sury-près-Léré | 509 | 18240 | 18257 |
Démographie
modifierVoir aussi
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- C.-J. Melchior, marquis de Vogüé (1829-1916). L'archéologue Après avoir préparé l'École de Saint-Cyr et l'École de Polytechnique, Melchior de Vogüé s'engage dès sa jeunesse dans une carrière d'archéologue et d'historien. À la suite de nombreuses expéditions au Moyen-Orient, il publie des ouvrages d'archéologie sur Les églises de Terre Sainte (1860), Le Temple de Jérusalem (1864), ou La Syrie Centrale (1865-1868 et 1877) où il évoque "l'état des ruines, leur solitude, le vaste désert qui les environne". De même que l'ampleur de ses études archéologiques le conduit à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres en 1868, ses travaux historiques, mais aussi ses nombreuses œuvres précédentes, lui ouvrent les portes de l'Académie Française où il est élu en 1901. Appelé à la vie politique par Thiers, puis par Mac-Mahon, Melchior est nommé ambassadeur à Constantinople (1871-1875) puis à Vienne (1875-1879), tout en assurant la présidence, à partir de 1877, de la revue Le Correspondant. Poursuivant, avec soin, les travaux d'exploitation agricole de son père, il préside aussi la Société des Agriculteurs de France à partir de 1896. Souhaitant jouer un rôle social important, il est bientôt le président de la Société de secours aux blessés militaires (1904), puis, de la Croix Rouge Française (1907). La dernière partie de sa vie est aussi magnifiquement remplie. Il l'évoque en ces termes : "jamais je n'ai tant travaillé, ni si bien supporté le travail". En 1901, on le désigne pour lui confier la présidence de la Compagnie des Glaces et Produits chimiques de Saint-Gobain, dont il était membre du Conseil d'administration depuis huit ans. Ses attaches berrichonnes (il est conseiller général de Léré de 1871 à 1904) ne l'empêchent aucunement de consacrer la fin de sa vie à l'histoire du Vivarais, en relation avec sa famille, dont il publie une monographie en 1906, Une famille Vivaroise.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012