Cantharellus (genre de champignons)

genre de champignons

Girolles, Giroles, Chanterelles

Cantharellus est un genre de champignons basidiomycètes de la famille des Cantharellaceae, comprenant les Chanterelles, au sens large, synonymes de Girolles[N 1].

La Chanterelle commune est l'un des champignons les plus répandus et les plus populaires en raison de sa valeur culinaire, la compacité de sa chair acidule étant très appréciée après cuisson[1]. Avec plus de 1 000 tonnes vendues en France chaque année[3], le genre Cantharellus est néanmoins l'un des plus mal connus des systématiciens[4]. Sa position taxinomique est également des plus confuses, en raison de la difficulté de définir ce qu'est une espèce, aggravée par la grande homogénéité microscopique[4]. L'Index Fungorum liste près de 500 binômes combinés au genre, quoique le nombre de taxons valides soit inférieur à une centaine[4],[5],[6].

Difficiles à cultiver, les récoltes forestières vendues fraiches en saison sur les marchés de France sous le nom de girolles ou de chanterelles communes, sont très prisées pour leur arôme fruité-acidulé, rappelant l'abricot. Malgré la facilité apparente de reconnaissance de la chanterelle/girolle, il faut se méfier de la ressemblance avec le Clitocybe de l’olivier (Omphalotus olearius) ou la Flammule du sapin qui sont toxiques. Enfin, les études moléculaires suggèrent de diviser l'espèce type, Cantharellus cibarius, en plusieurs espèces distinctes, réunies dans le nouveau clade des cantharelloïdes[7].

Cantharellus cibarius = hyménium fausses lamelles

Description

modifier

Les espèces du genre Cantharellus sont des Homobasidiomycètes gymnocarpes, entièrement jaune d'œuf (espèce type), muni d'un pied sans anneau, à chair compacte, à hyménophore lisse ou formé de plis lamellaires incomplets, souvent réduits à des rides, décurrentes. Ce sont des champignons mycorhiziens, formant des associations symbiotiques avec certains végétaux, ce qui les rend très difficiles à cultiver.

Chapeau plan convexe à infundibuliforme, ne « débouchant pas sur le stipe » (jamais perforé au centre), non visqueux. Hyménophore lisse, accrescent, formés de plis souvent ramifiés, ou évoquant des lames bifurquées de Cuphophylus. Stipe plutôt court et trapu, lisse ou squamuleux[4].

Spores variables, lisses, hyalines[N 2] ou faiblement colorées, non amyloïdes, non cyanophiles. Basides élancées, rarement trapues chez les espèces tropicales, 4 à 7 stérigmates, longs et courbes. Sporée blanche, crème pâle ou rosâtre pâle[4]. Pas de cystides. Trame emmêlée. Suprapellis en cutis formé d'hyphes de taille variable, colorées de pigments plutôt intracellulaires[4],[8].

Considéré au sens strict, le genre Cantharellus regroupe désormais les seules espèces apparentées à Cantharellus cibarius et exclut celles qui s'apparentent à Craterellus tubaeformis Fr. (recombiné au genre Craterellus, l'analyse moléculaire ayant validé la grande cohérence phylogénétique des espèces peu charnues, à stipe creux débouchant au centre du chapeau, comme Cantharellus melanoxeros[9],[N 3], Craterellus cornucopioides et le genre Pseudocraterellus, qui doivent être regroupés dans le genre Craterellus[4].

Par rapport à Craterellus, Cantharellus se caractérise par des caroténoïdes bicycliques et des basidiomes à stipe solide[11]. Hydnum L. : Fr. et Sistotrema confluens Pers. : Pr. sont sœurs des Cantharellaceae dans les phylogénies disponibles[12].

De nombreuses espèces de chanterelles contiennent des antioxydants caroténoïdes bicycliques, comme le β-carotène et ses dérivés cétoniques, dans Cantharellus cibarius et Cantharellus minor, ainsi que de la canthaxanthine dans Cantharellus cinnabarinus et Cantharellus friesii. Les Cantharellus contiennent également des quantités significatives de vitamine D[13].

Taxinomie et nomenclature

modifier

En 1753, Linné la nomme Agaricus chantarellus L.[14], qu'il rectifie en A. cantharellus dans la réédition de 1763. Cette même année, Michel Adanson reconnait dans ce champignon un genre qu'il décrit sous le nom de Chanterel Adans.[15], sanctionné par Fries en 1821 sous la graphie Cantharellus Adans. : Fr..

Tel que circonscrit par les anciens auteurs[N 4], il comprenait un assemblage artificiel d'espèces à hyménophore veiné ou plissé, progressivement réduit[11]) aux espèces du clade des Canthareloïdes[12], avec Cantharellus cibarius Fr. : Fr. choisi comme espèce type par Franklin Sumner Earle en 1909[20].

La frontière entre les genres Cantharellus et Craterellus[21],[22]), tous deux classés dans les Cantharellaceae, a été précisée par les données moléculaires[23].

Étymologie des noms « Chanterel » et Cantharellus

modifier

Les premiers auteurs à citer le nom français de « chanterelle » sont deux botanistes suisses prélinnéens : Jean Bauhin et Johan Heinrich Cherler (de) en 1651[24], qui présentent ce champignon comme étant en usage très fréquent dans la région de Montbéliard. D'après Georges Becker, il pourrait s'agir d'une allusion à la marge lobée-sinueuse du chapeau, parfois déchiquetée comme une crête de coq[N 5],[26]. Le nom vernaculaire a été latinisé par Fries, soit une démarche inverse du processus habituel.

Le nom grec kantharos (en grec ancien κάνθαρος / kàntharos, en latin cantharus), indique la ressemblance du chapeau creusé en entonnoir de ce champignon avec un canthare, sorte de coupe profonde pour servir le vin, utilisée dans la Grèce antique, et souvent associée aux rituels initiatiques du culte de Dionysos.

Historique du genre Cantharellus

modifier

Le genre Cantharellus comporte plus de 120 taxons décrits dans le monde (espèces, sous-espèces, variétés et formes) dont 25 pour l'Europe. Depuis, l'existence de certains taxons reste douteuse ; tandis que de nombreux taxons méditerranéens et tropicaux restent inédits[27].

Depuis 1821, toutes les chanterelles jaunes ou dorées de l'ouest de l'Amérique du Nord avaient été rapportées à Cantarellus cibarius selon la description de Fries[28]. Cependant, les analyses de la phylogénétiques[12] ont depuis démontré qu'il s'agit d'un groupe d'espèces apparentées. En 1997, la chanterelle dorée du Pacifique Cantarellus formosus et Cantarellus cibarius var. roseocanus ont été identifiées[29], suivi par Cantarellus cascadensis en 2003[30] et Cantarellus californicus en 2008[31]. En 2004, une nouvelle chanterelle est découverte dans les maquis miniers nickélifères de Nouvelle-Calédonie Cantharellus garnierii[32]. En 2011, trois nouvelles espèces sont ajoutées: Cantarellus lewisii, Cantarellus altipes et Cantarellus tenuithrix[33]. Et si en Amérique du Nord, près d'une vingtaine d'espèces ont été créées, en Europe, les études moléculaires ont aussi divisé l'espèce Cantharellus cibarius en 25 espèces distinctes, créant ainsi le nouveau clade cantharelloïdes, représentant une ancienne lignée d'hyménomycètes composée de champignons diversifiés tant par leur morphologie que leur écologie[12].

Liste des espèces

modifier

Sur les 30 noms faisant référence à Cantharellus sensu stricto décrites en Europe (19 spécifiques, 11 infraspécifiques ; synonymes homotypiques ignorés) dont certains ont été appliqués à des Cantharellus extra-européens), seules 8 ont été reconnues sur la base des analyses combinées de ITS2, LSU, RPB2 et TEF-1, en appliquant les critères de concordance généalogique, dont l'une, C. roseofagetorum, est décrite comme nouvelle[7].

La couleur de l'hyménophore chez les jeunes spécimens est un caractère morphologique assez constant.

Les espèces européennes se distinguent morphologiquement par des combinaisons uniques de caractères, telles que la présence d'un revêtement pileal rose, la couleur du chapeau et de l'hyménophore lorsqu'elle est jeune et, dans certains cas, la longueur moyenne des spores et l'écologie.

Dix-huit spécimens types d'Europe sont séquencés. Sur la base de concepts d'espèces révisés, seize nouveaux synonymes taxonomiques sont proposés pour les girolles européennes[7] :

  • C. alborufescens ( = C. henrici, C. ilicis, C. lilacinopruinatus) : typiquement associé à Quercus à feuillage persistant sur sol calcaire, méditerranéen ; chapeau de taille moyenne à grande, jamais jaune citrine ou avec des nuances vertes ou brunes[34],
  • C. amethysteus ( = C. cibarius subsp. squamulosus, C. cibarius var. umbrinus, C. rufipes),
  • C. cibarius ( = C. cibarius var. atlanticus, C. parviluteus),
  • C. ferruginascens ( = C. cibarius var. flavipes),
  • C. friesii ( = C. ignescens) : Chap. orange rosé à rouge orangé ; ne tache pas à la manipulation ; base du pied concolore, principalement sous Fagus (si hyphes du pileipellis à paroi épaisse cf. C. roseofagetorum),
  • C. pallens ( = C. cibarius var. albidus, C. cibarius var. bicolor, C. subpruinosus)
  • et C. romagnesianus (= C. pseudominimus, C. lourizanianus, C. romagnesianus var. parvissporus) : Pileus jaune orangé à jaune ocre, parfois blanc, parfois se tachant à la manipulation ; base du stipe souvent rouge ; sous angiospermes ou conifères.

Liste ci-dessous des anciennes données à éplucher avant suppression :

Espagne

modifier

Seiichi Kawamura a signalé Cantharellus cibarius en 1908 pour la première fois au Japon, mais jusqu'à présent, une étude taxinomique précise n'avait pas été effectuée. Wakana Ogawa et al.[41] de l'Université Shinshū ont étudié la morphologie nucléaire et l'ADN ribosomique des chanterelles qui poussent naturellement dans diverses régions du Japon, elles se sont avérées relevant de quatre clades. Parmi ceux - ci, clades contenant chanterelles au sens étroit ont été trouvés dans les échantillons prélevés à Hokkaido, et les échantillons qui correspondent aux caractéristiques des « chanterelles » rapportées par Kawamura sont étroitement liés à C. applanatus de l' Inde et des États-Unis. De C. formosus et C. altipes sont des clades étroitement apparentés. Pour cette raison, les trois espèces autres que les girolles au sens étroit sont considérées comme des espèces non décrites.

Cantharellus: Genre Andzutaké = Champignon abricot

  • Hina-Andzu-také ヒナアンズタケ(Cantharellus minor) : Plus petite que la chanterelle commune. Comestible.
  • Toki-iro-rappataké トキイロラッパタケ(C. luteocomus:extrêmement petit. comestible.
  • Béni-usu-také ベニウスタケ(C. cinnabarius:Ressemble à la girolle, mais beaucoup plus petit et orange rougeâtre à vermillon.
  • Hiroha-andzutaké ヒロハアンズタケ(Hygrophoropsis aurantiaca):plus petit que la girolle. Les couleurs sont plus vives, comestible/
  • Shiro-andzutaké シロアンズタケ(Gomphus pallidus):blanche à crème. comestible
  • [Pas de nom japonais] (Omphalotus olearius):Nom anglais Jack O Lantern. Champignon vénéneux appartenant au même genre qu'Omphalotus japonicus. Les plis ne sont pas interveinés et le chapeau est mince. Il émet également de la lumière dans l'obscurité.

Amérique du Nord

modifier
  • Cantarellus altipes Dunham 2008[42]
 
Cantharellus cinnabarinus, Amérique du Nord

Côte pacifique Nord-Ouest

modifier

Amérique centrale

modifier

Amérique du Sud

modifier

Nouvelle-Calédonie

modifier

Afrique centrale[53]

modifier

Les Cantharellus d'Afrique centrale et plus particulièrement du Katanga ont été étudiés par le Jardin botanique de Meise en Belgique [54]

Tanzanie

modifier

En 1998 est publiée une liste annotée et une clé d'analyse des 13 espèces connues du genre Cantharellus en Tanzanie, recueillies pendant avril-. Elle propose deux nouvelles espèces: Cantharellus isabellinus var. parvisporus et Cantharellus tomentosus. Cantharellus est l'un des plus importants genres de champignons comestibles pour les populations locales[60].

  • Cantharellus isabellinus var. parvisporus
  • Cantharellus tomentosus
  • Cantharellus guyanensis (Mont. 1854) > Merulius guyanensis (Mont.) Kuntze 1891
  • Cantharellus attenuatus (Cleland 1934)
  • Cantharellus atrolilacinus (Eyssart., Buyck & Halling 2003)
  • Cantharellus cinnabarinus ((Schwein.) Schwein. 1832)
  • Cantharellus conspicuus (Eyssart., Buyck & Verbeken 2002)
  • Cantharellus cyanescens (Buyck 1994)
    • Cantharellus platyphyllus f. cyanescens (Buyck) Eyssart. & Buyck 1999 (synonyme)
  • Cantharellus elsae ((G. Stev.) E. Horak 1971)
    • Hygrophorus elsae (G. Stev. 1963) (synonyme)
  • Cantharellus eucalyptorum (Ducousso, A.M. Ba & Thoen 2002)
  • Cantharellus ferruginascens (P.D. Orton 1969)
    • Cantharellus cibarius var. ferruginascens (P.D. Orton) Courtec. 1993 (synonyme)
    • Cantharellus pallens (synonyme)
  • Cantharellus friesii (Welw. & Curr. 1869)
    • Merulius friesii (Quél.) Kuntze 1891 (synonyme)
  • Cantharellus henricii (Eyssart. & Buyck 2000)[62][réf. incomplète]
  • Cantharellus ianthinoxanthus ((Maire 1911) Kühner 1947)[63][réf. incomplète]
  • Cantharellus insignis ((Cooke 1890) Corner 1966)[64][réf. incomplète]
  • Cantharellus lilacinopruinatus (Hermitte, Eyssart. & Poumarat 2005)[65]
  • Cantharellus luteocomus H.E. (Bigelow 1978)[66][réf. incomplète]
  • Cantharellus pusio (Berk. 1856[67])[réf. incomplète]
  • Cantharellus wellingtonensis (McNabb 1971)
  • Cantharellus queletii ((Ferry) Corner 1966[68][réf. incomplète])
  • Cantharellus subdenticulatus (Mont. 1860[69][réf. incomplète])
    • Cantharellus ignescens (Fayod 1889) (synonyme)
    • Cantharellus miniatus (Fayod 1893) (synonyme)

Nouvelle-Zélande

modifier

Notes et références

modifier
  1. Il existe plusieurs graphies : girole, girolle, gyrolle. La première variante semble en vogue au XIXe siècle, ainsi que dans le monde de la cuisine française[1],[2]
  2. Du grec ὕαλος, « qui a la transparence du verre ».
  3. Nom actuel : Craterellus melanoxeros[10]
  4. Fries 1821[16] ; Fries 1874[17] ; Fuckel 1870[18] ; Quélet 1888[19].
  5. « Cantharellus a une bien curieuse histoire. Chanterelle est le nom patois de ce champignon dans ma petite province. Or, le botaniste Jean Bauhin, au XVIe siècle, ayant nommé quelques champignons, a tout simplement latinisé chanterelle en cantarellus, ce qui était un faux-sens manifeste, car chanterelle en patois signifiait aussi rossignol (qui chante la nuit) et avait de plus un sens érotique. À un petit enfant qui se promenait tout nu, j'ai entendu sa mère lui dire : Tu n'as pas honte de montrer ta chanterelle à tout le monde ! »[25].

Références

modifier
  1. a et b Roger Heim, Champignons d'Europe, Paris, Boubée, (ISBN 2-85004-042-8), p. 325.
  2. Henri Romagnesi, Nouvel atlas des champignons, Paris, Bordas, (ISBN 978-2040271565).
  3. Michel Courvoisier, « Les champignons comestibles dans le monde », Bulletion de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, no 82,‎ , p. 829-835.
  4. a b c d e f et g Guillaume Eyssartier et Bart Buyck, « Le genre Cantharellus en Europe. Nomenclature et taxinomie », Bulletin de la Société mycologique de France, vol. 116, no 2,‎ , p. 91-137.
  5. Guillaume Eyssartier, Contribution à la systématique et à la phylogénie du genre Cantharellus Fr. en Afrique tropicale et Madagascar (mémoire de D.E.A.), Paris, Muséum d'histoire naturelle, .
  6. (en) Ibai Olariaga, Gabriel Moreno, Jose Luis Manjón et Isabel Salcedo, « Cantharellus (Cantharellales, Basidiomycota) revisited in Europe through a multigene phylogeny », Fungal Diversity, vol. 83, no 1,‎ , p. 263–292 (ISSN 1560-2745 et 1878-9129, DOI 10.1007/s13225-016-0376-7, lire en ligne, consulté le ).
  7. a b et c (en) Gabriel Moreno, Ibai Olariaga, Jose Luis Manjo, Isabel Salcedo, Valérie Hofstetter, Diego Rodriguez et Bart Buyck, « Cantharellus monografia Europa », Fungal diversity,‎ (lire en ligne).
  8. (en) David Norman Pegler, Peter James Roberts et Brian Martin Spooner, British chanterelles and tooth-fungi: an account of the British cantharelloid and stipitate hydnoid fungi, Kew, Royal Botanic Gardens, (ISBN 978-1-900347-15-0).
  9. Desmazières, « Cantharellus melanoxeros », dans Jean-Étienne Duby, Aug. Pyrami de Candolle Botanicon gallicum seu synopsis plantarum in flora Gallica, 1828-1830, 2e éd., vol. 2, p. 799.
  10. (ca) Pérez-de-Gregorio, Bolets de Catalunya, , p. 19, pl. 908.
  11. a et b (en) Bart Buyck, Frank Kauff, Guillaume Eyssartier, André Couloux et Valérie Hofstetter, « A multilocus phylogeny for worldwide Cantharellus (Cantharellales, Agaricomycetidae) », Fungal Diversity, vol. 64, no 1,‎ , p. 101–112.
  12. a b c et d (en) Jean-Marc Moncalvo, R. Henrik Nilsson, Brenda Koster, Susie M. Dunham, Torsten Bernauer, P. Brandon Matheny, Teresita M. Porter, Simona Margaritescu, Michael Weiss, Sigisfredo Garnica, Eric Danell, Gitta Langer, Ewald Langer, Ellen Larsson, Karl-Henrik Larsson et Rytas Vilgalys, « The cantharelloid clade: dealing with incongruent gene trees and phylogenetic reconstruction methods », Mycologia, no 98,‎ , p. 937–948 (présentation en ligne).
  13. (en) David Pilz, Lorelei Norvell, Eric Danell et Randy Molina, Ecology and management of commercially harvested chanterelle mushrooms, Portland, United States Department of Agriculture. Forest Service, Pacific Northwest Research Station, (lire en ligne [PDF]).
  14. (la) Carl von Linné, Species plantarum : exhibentes plantas rite cognitas ad genera relatas, cum diferentiis specificis, nominibus trivialibus, synonymis selectis, locis natalibus, secundum systema sexuale digestas, Stockholm, Lars Salvius, (lire en ligne).
  15. Michel Adanson, Familles des plantes, Paris, Vincent, imprimeur-libraire de Mgr le comte de Provence, .
  16. (la) Elias Magnus Fries, Systema mycologicum, Lund, .
  17. (la) Elias Magnus Fries, Hymenomycetes europaei, Uppsala, .
  18. (la) Leopold Fuckel, « Symbolae mycologicae », Jahrbücher des Nassauischen Vereins für Naturkunde, nos 23–24,‎ 1869-1870, p. 1–459.
  19. Lucien Quélet, Flore Mycologique de la France et des pays limitrophes, Paris, Octave Doin, .
  20. (en) « The genera of the North American Fungi », Bulletin of the New York Botanical Garden, no 18,‎ , p. 373–451.
  21. (en) Edred John Henry Corner, A monograph of cantharelloid fungi, Londres, Oxford University Press, .
  22. a et b (en) Ronald H. Petersen, « Interfamilial relationships in the clavarioid andcantharelloid fungi », dans R.H. Petersen, Evolution in the higher Basidiomycetes, Knoxville, , p. 345–374.
  23. (en) Mattias Dahlman, Eric Danell et Joseph W. Spatafora, « Molecular systematics of Craterellus: cladistic analysis of nuclear LSU rDNA sequence data », Mycological Research, vol. 104, no 4,‎ , p. 388–394 (présentation en ligne).
  24. (la) Jean Bauhin et Johann Heinrich Cherler, Historia plantarum universalis, Yverdon, 1650-1651, tome I, p. 1-12.
  25. Georges Becker, La vie privée des champignons, Paris, Stock, (1re éd. 1952).
  26. Paul Escallon, Précis de myconymie, Thonon-les-Bains, SMBC & FMDS, .
  27. Guillaume Eyssartier, Vers une monographie du genre Cantharellus Adans. : Fr. (thèse de doctorat), Paris, Museum national d’histoire naturelle, .
  28. (la) Elias Magnus Fries, Systema mycologicum sistens fungorum ordines, genera et species, huc usque cognitas, quas ad normam methodi naturalis determinavit, disposuit atque descripsit, vol. Trois volumes, Lund, 1821-1823, Greifswald, 1829-1832, Palais des académies, Publications in-octavo, des lettres et des beaux-arts de Belgique Académie royale des sciences Commission royale d'histoire,
  29. (en) S.A. Redhead, L.L. Norvell et E. Danell, « Cantharellus formosus and the Pacific Golden Chanterelle harvest in Western North America », Bulletin de l'Institut historique belge de Rome, vol. 65,‎ , p. 285–322
  30. (en) S.M. Dunham, T.E. O’Dell et R. Molina, « Analysis of nrDNA sequences and microsatellite allele frequencies reveals a cryptic chanterelle species Cantharellus cascadensis sp. nov. from the American Pacific Northwest », Mycological Research, vol. 107, no 10,‎ , p. 1163–1177
  31. (en) D. Arora et S.M. Dunham, « A new, commercially valuable chanterelle species, Cantharellus californicus sp. nov., associated with live oak in California, USA », Economic Botany, vol. 62, no 3,‎ , p. 376–931
  32. (en) M. Ducousso, C. Contesto, M. Cossegal, Y. Prin, F. Rigault et G. Eyssartier, « Cantharellus garnierii sp. nov., une nouvelle chanterelle des maquis miniers nickélifères de Nouvelle-Calédonie », Bulletin de l'Institut historique belge de Rome, vol. 25, no 2,‎ , p. 115-125
  33. (en) B. Buyck et Valérie Hofstetter, « The contribution of tef-1 sequences to species delimitation in the Cantharellus cibarius complex in the southeastern USA », Fungal Diversity, vol. 49,‎ , p. 35–46
  34. Cantharellus alborufescens (Malençon) Papetti and S. Alberti, Boll. Circ. Micol. G. Carini 36: 26,1998. Figures 3a, b, and 4a: Cantharellus cibarius var. alborufescens Malençon in Malençon et Bertault, Trav. Inst. Sci. Chérifien, Série Bot.Biol. Vég. 33: 519,1975 Holotype : Morocco, Moyen Atlas, Azrou, au bas de la forêt Quercus ilex, 22 octobre 1940, G. Malençon 1036, MPU027371 (!). ITS barcode GenBank : KX828764. Cantharellus henrici Eyssart. and Buyck, Bull. Soc. mycol. France 116(2): 120,2000 Holotype: France, Hérault, Clairac, dans une garrigue, le long d’un sentier, parmi les pierres, 1 November 1974, H. Romagnesi 74.363 (PC0142165!). ITS barcode GenBank : KX828777. = Cantharellus lilacinopruinatus Hermitte, Eyssart. & Poumarat, Bull. Sem. Fed. Assoc. mycol. Médit. 28 (2) : 28, 2005
  35. Le genre Cantharellus en Europe. Nomenclature et taxonomie in : Bull. Soc. mycol. Fr. 116(2):91–137
  36. Fernández Sasia, R.; Pérez-De-Gregorio, M.À.; Eyssartier, G. Cantharellus parviluteus, une nouvelle espèce décrite de la péninsule Iberique, In: Bull. Soc. mycol. Fr. 119(3 & 4), 2004 : p. 261–266
  37. Bot. Gall., Edn 2 (Paris) 2:799
  38. Bolets de Catalunya (Barcelona) 19 (901–950): làm. 908
  39. Etymology: ilicis, Latin, referring to the habitat under evergreen oaks (Quercus ilex and Quercus rotundifolia
  40. (en) « Cantharellus ilicis sp. nov., a new species from the Mediterranean Basin collected in evergreen Quercus forests », Revista Catalana de Micologia, vol. 30,‎ , p. 107-116.
  41. 小川和香奈他、日本産アンズタケの形態学的および分子系統学的解析、日本菌学会 第58回大会 セッションID:B07, doi:10.11556/msj7abst.58.0_37
  42. a b et c Arora et Dunham 2008
  43. Arora et Dunham 2008, p. 376-391.
  44. Ann. Rep. Reg. St. N.Y. 23:122
  45. Revis. gen. pl. (Leipzig) 2: p. 862
  46. (en) T.P. Feibelman, « Cantharellus tabernensis: A new species from the southeastern United States », Mycologia, vol. 88,‎ , p. 295-301
  47. a et b Ronald H. Petersen et Gregory M. Mueller, « New South American taxa of Cantharellus, C. nothofagorum, C. xanthoscyphus and C. lateritius var. colombianus », Boln Soc. argent. Bot., vol. 28(1–4),‎ , p. 195–200.
  48. Beih. Nova Hedwigia 51: p. 183, 1975
  49. In: Nova Hedwigia 27: p.325
  50. In: Nova Hedwigia 31: p.7
  51. In: Nova Hedwigia 42(1): p.158
  52. Ducousso 2004
  53. Contribution à la systématique du genre Cantharellus en Afrique tropicale: étude de quelques espèces rouges G. Eyssartier, B. Buyck - Belgian Journal of Botany, 1998 - JSTOR Les holotypes des espèces africaines Cantharellus symoensii Heinem., C. platyphyllus Heinem. et C. floridulus Heinem. sont révisés. Des récoltes récentes de C. symoensii et C. floridulus, provenant de Zambie et du Burundi, sont aussi décrites. C. heinemannianus Eyssartier & Buyck sp. nov. et C. platyphyllus f. cyanescens (Buyck) Eyssartier & Buyck comb, et stat. nov. sont proposés. Contribution to the systematics of the genus Cantharellus in tropical Africa: study of some red-pigmented species. [1]
  54. P. P. Heinemann, « Cantharellineae du Katanga », Bulletin du Jardin botanique de l'État à Bruxelles, vol. 36,‎ , p. 335-352 (lire en ligne)
  55. P. Heinemann, « Champignons récoltés au Congo belge par Madame M. Goossens-Fontana. III. Cantharellineae », Bulletin du Jardin botanique de l'État à Bruxelles, vol. 28, no Fasc. 4,‎ , p. 385-438 (lire en ligne)
  56. a b c d e f g h et i Heinemann 1958, p. 385-438
  57. Bull. Soc. R. Bot. Belg. 60, 1928:p.162
  58. Ubwoba: Les Champignons Comestibles de l'Ouest du Burundi, Publication Agricole no. 34 (Brussels), 1994:123 pp.
  59. Bull. Soc. R. Bot. Belg. 60, 1928: p.161
  60. (en) A. Kivaisi, « Addition to the inventory of the genus Cantharellus (Basidiomycota, Cantharellaceae) in Tanzania. », Nova Hedwigia, vol. 71, nos 3/4,‎ , p. 491-502 (ISSN 0029-5035)
  61. Henkel, T. W.; Aime, M. C.; Mehl, H.; Miller, S. L. Cantharellus pleurotoides, a new and unusual basidiomycete from Guyana. In: Mycol. Res. 110(12), 2006: p. 1409–1412
  62. Bulletin de la Société Mycologique du Limousin 116(2), p. 120, 2000
  63. Ann. Sci. Franche-Comté 2: p.16 ; 1947
  64. Monogr. Cantharelloid Fungi: 72, 1966
  65. Cantharellus lilacinopruinatus sp. nov., une nouvelle chanterelle thermophile, in Bulletin Semestriel de la Fédération des Associations Mycologiques Méditerranéennes 28, 2005; p. 27–32
  66. Mycologia 70(4), 1978: p. 733
  67. Hooker's J. Bot. Kew Gard. Misc. 8: p.134
  68. Monogr. Cantharelloid Fungi, 1966: p.56
  69. Annls Sci. Nat., Bot., sér. 4 14:181
  70. Monograph of the New Zealand Hygrophoraceae (Agaricales) N.Z. Jl Bot. 28(3):255–306, 1990
  71. The Hygrocybeae (Fungi, Basidiomycota, Agaricales, Hygrophoraceae) of the Lane Cove Bushland Park, New South Wales Source in: Austrobaileya 5(3):535–564, 1999
  72. Grevillea 8(no. 46):54
  73. N.Z. Jl Bot. 7(4):360)

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Genre champignon Cantharellus

modifier