Candidats à l'élection présidentielle française de 2007
Cette page présente les candidats à l'élection présidentielle française de 2007.
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Candidats à l'élection présidentielle française de 2007 | ||||||||||||||
(1er tour) (2d tour) |
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Type d’élection | Élection présidentielle Scrutin uninominal majoritaire à deux tours | |||||||||||||
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La liste officielle des candidats a été annoncée par Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel[1] le à 17 heures 30, après examen des parrainages.
Candidats officiels
modifierFrançois Bayrou
modifierFrançois Bayrou est le candidat de l'Union pour la démocratie française (UDF). Sa candidature pour l’élection présidentielle de 2007 a été officialisée le par une annonce dans son fief, le Béarn, à Serres-Castet.
- Mandats et fonctions :
- Ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997.
- Président de l’UDF depuis 1998.
- Député des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002.
- Candidature précédente :
- 2002 : 6,84 % soit 1 949 170 voix
Olivier Besancenot
modifierOlivier Besancenot, né en 1974, porte-parole et candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).
- Candidature précédente :
- 2002 : 4,25 % soit 1 210 562 voix.
José Bové
modifierJosé Bové, né en 1953, ancien porte-parole de la Confédération paysanne et figure du mouvement altermondialiste. Il s'est déclaré candidat à la suite d'un appel de plusieurs milliers de personnes en janvier 2007. Il se présente à l'élection « pour redonner l'espoir d'une alternative à gauche » et être « le porte-voix des sans-voix ». C'est la première fois qu'il est candidat à cette élection.
Marie-George Buffet
modifierMarie-George Buffet, née en 1949, femme politique, ancienne secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) et candidate sous la dénomination « gauche populaire et antilibérale ».
- Mandats et fonctions :
- Ministre de la Jeunesse et des Sports de 1997 à 2002.
- Secrétaire nationale du PCF d'octobre 2001 au .
- Conseillère municipale du Blanc-Mesnil, Seine-Saint-Denis, depuis 2001.
- Conseillère régionale d'Île-de-France du au puis du 29 mars au .
- Députée de Seine-Saint-Denis (4e circonscription : Le Blanc-Mesnil, Dugny, Stains) du 1er juin au puis depuis le .
Arlette Laguiller
modifierArlette Laguiller est la candidate de Lutte ouvrière (LO). Elle déclare le déclare que sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 devrait être la dernière et qu'une jeune militante de Lutte ouvrière lui succédera la fois suivante. Selon elle, « un vivier de jeunes femmes (…) peuvent jouer ce rôle ».
- Mandats et fonctions :
- Conseillère municipale des Lilas (Seine-Saint-Denis) de 1995 à 2001.
- Conseillère régionale d'Île-de-France de 1998 à 2004.
- Députée européenne de 1999 à 2004.
- Candidatures précédentes :
Jean-Marie Le Pen
modifierJean-Marie Le Pen est le candidat du Front national (FN).
Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), ainsi que le Parti populiste, ont répondu favorablement à cet appel. Le , Bruno Mégret a annoncé qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle, mais soutiendrait Jean-Marie Le Pen lors d’une conférence de presse commune avec celui-ci[2].
Lors de la pré-campagne, Jean-Marie Le Pen a fréquemment évoqué les difficultés qu’il éprouvait pour obtenir les 500 parrainages d’élus nécessaires à la validation de sa candidature et dénonçait en particulier la publication des listes de parrains.
- Mandats et fonctions :
- Député de la Seine de 1956 à 1962 au sein du groupe Union et fraternité française (UFF, poujadistes), et, à partir de 1958, siégeant sous l'étiquette du Centre national des indépendants et paysans (CNI).
- Conseiller du 20e arrondissement de Paris en 1983.
- Député européen depuis les élections européennes de juin 1984 (systématiquement réélu lors des élections suivantes).
- Député de Paris de mars 1986 à juin 1988.
- Élu conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de mars 1992 à février 2004 (réélu en mars 1998).
- Candidatures précédentes :
Frédéric Nihous
modifier- Frédéric Nihous est candidat pour Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT). C'est sa première candidature à cette élection.
Ségolène Royal
modifierSégolène Royal a été officiellement désignée candidate du Parti socialiste (PS) à l’issue d’un vote des militants le . Elle a obtenu 60,66 % des suffrages, contre 20,69 % à Dominique Strauss-Kahn et 18,66 % à Laurent Fabius. Ce vote des militants est une règle utilisée depuis 1994. Il s'agit de la première candidature de Ségolène Royal.
- Mandats et fonctions :
- Conseillère municipale de Trouville-sur-Mer (Calvados) entre 1983 et 1986.
- Conseillère municipale de Melle (Deux-Sèvres) du au .
- Conseillère municipale de Niort (Deux-Sèvres) du au .
- Conseillère régionale de Poitou-Charentes du au (démissionne pour entrer dans le gouvernement Bérégovoy).
- Conseillère générale des Deux-Sèvres du au
- Ministre de l’Environnement (1992-93).
- Ministre de l’Enseignement scolaire (1997-00).
- Ministre de la Famille (2000-02).
- Députée des Deux-Sèvres depuis 1988.
- Présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes depuis 2004.
Lors d’un congrès extraordinaire le , le PRG a décidé par 473 voix contre 208 de ne pas présenter de candidat (Christiane Taubira étant candidate à la candidature) et de conclure un accord global avec le Parti socialiste (36 circonscriptions réservées[3]).
Les instances du MRC ont décidé à 84 %, le , de ne pas présenter la candidature de Jean-Pierre Chevènement et soutenir Ségolène Royal dès le premier tour.
Nicolas Sarkozy
modifierIl est candidat de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il a été désigné officiellement le .
- Mandats et fonctions :
- Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine en 1977.
- Maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans en 1983.
- Député des Hauts-de-Seine en 1988.
- Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Balladur (1993-95).
- Tête de liste RPR-Démocratie libérale aux européennes, il obtient 12,82 % des voix en 1999.
- Ministre de l’Intérieur (2002-2004).
- Ministre de l’Économie de Jean-Pierre Raffarin en 2004.
- Élu président de l’UMP avec 85 % des voix en 2004.
- Ministre de l’Intérieur (2005-2007).
Gérard Schivardi
modifierGérard Schivardi, maire de Mailhac, investi, le , candidat à la présidentielle par les 46 délégués de 300 maires, soutenu par le Comité national pour la reconquête de la démocratie et par le Parti des Travailleurs (PT). Il s'est présenté comme « candidat de maires ».
Philippe de Villiers
modifierPhilippe de Villiers est le candidat du Mouvement pour la France (MPF).
- Candidature précédente :
- 1995 : 4,7 % soit 1 443 235 voix.
Dominique Voynet
modifierDominique Voynet est la candidate des Verts.
- Candidature précédente :
- 1995 : 3,31 % soit 1 010 738 voix.
Candidats déclarés et finalement écartés
modifierLes personnalités suivantes n'ont pas réussi à réunir toutes les conditions pour déposer un dossier de candidature valide avant le à 18 heures au Conseil constitutionnel (en particulier l'obtention de 500 parrainages d'élus) :
- Yves-Marie Adeline, président du parti royaliste Alliance royale[4] ;
- Jean-Philippe Allenbach, ancien président du Parti fédéraliste[5] et président du Mouvement Franche-Comté[6] ;
- Yves Aubry[7] ;
- Yvan Bachaud[8] ;
- Robert Baud[9] ;
- Michel Baillif, Fédération nationale de l'invalidité ;
- Soheib Bencheikh ;
- Jacques Borie, France Équité ;
- Leila Bouachera ;
- Roland Castro, Mouvement de l'utopie concrète ;
- Jacques Cheminade, Solidarité et progrès ;
- Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République ;
- Romdane Ferdjani ;
- Édouard Fillias, Alternative libérale ;
- France Gamerre, Génération écologie ;
- Christian Garino, Esperanto Liberté ;
- Jean-Marc Governatori ;
- Pierre Larrouturou ;
- Corinne Lepage, Citoyenneté, action, participation pour le XXe siècle ;
- Cindy Lee, présidente du Parti du plaisir ;
- Nicolas Miguet, Rassemblement des contribuables français ;
- Alain Mourguy, Union droite-gauche ;
- Rachid Nekkaz ;
- Jean-Christophe Parisot ;
- Ange Piccolo, pour son micro-mouvement France Force Intelligence[10] ;
- Éric Taffoureau-Millet, président de l'association Attention ! Handicap, avait déjà tenté sa chance en 2002[11] ;
- Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant[12].
D'autres personnalités s'étaient déclarés éventuels candidats pendant un temps mais se sont désistés avant la date fatidique du dépôt officiel des candidatures :
- Nicolas Hulot ;
- Jean-Pierre Chevènement ;
- Dieudonné ;
- Bruno Mégret ;
- Christine Boutin ;
- Christiane Taubira.
Ont également été écartés par scrutin interne de parti :
- Parti socialiste : Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn ;
- Les Verts : Yves Cochet, Jean Desessard, Cécile Duflot et Alain Uguen.
Notes et références
modifier- « Décision du 19 mars 2007 arrêtant la liste des candidats à l'élection présidentielle », Conseil constitutionnel,
- Nouvel Observateur
- Elections 2007 : Le PRG suit le PS, Taubira repassera - France
- « Rubedo.current.page.title », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
- « Les « petits » candidats », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Jean-Philippe Allenbach, militant d'une Franche-Comté suisse », sur La Dépêche, (consulté le ).
- La Dépêche du Midi, « Présidentielle 2007 : quarante-six candidats en lice », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- 2006 20 minutes, « Yvan Bachaud, justicier monomaniaque », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- J.-L. M., « Toulouse. Robert Baud candidat à la présidentielle », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- http://2007.presidentielles.net/mllecanarde/index.php?2007/02/05/23-le-troisieme-homme-pour-cible
- « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
- Le Parisien, « L'écologiste Antoine Waechter candidat à la présidentielle de 2017 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).