Campagne (Oise)

commune française du département de l'Oise

Campagne est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Campagne
Campagne (Oise)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays Noyonnais
Maire
Mandat
Jean-Luc Lavigne
2020-2026
Code postal 60640
Code commune 60121
Démographie
Gentilé Campenois, Campenoises
Population
municipale
159 hab. (2021 en évolution de −6,47 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 48″ nord, 2° 57′ 43″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 92 m
Superficie 4,55 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Noyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Noyon
Législatives 6e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Campagne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Campagne
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Campagne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Campagne

Géographie

modifier

Description

modifier
 

Campagne est un village-rue rural picard du Noyonnais situé à 8 km au nord de Noyon, 33 km au sud-ouest de Saint-Quentin, 54 km au sud-est d'Amiens et 67 km au nord-est de Beauvais.

Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934).

Communes limitrophes

modifier
 
Panorama du village.

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle est drainée par la Meve et le canal du Nord[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Campagne[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[1].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Campagne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,7 %), forêts (18,5 %), zones urbanisées (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), prairies (0,7 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 66, alors qu'il était de 64 en 2013 et de 59 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Campagne en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Campagne en 2018.
Typologie Campagne[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 92,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,6 7,1 8,2

Projets d'aménagement

modifier

La commune est concernée par le projet de construction du canal Seine-Nord Europe[12].

Voies de communication et transports

modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 679, 680 et 6308 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Warmandum de campanis (1166) ; Campanie (1168) ; Campanioe (1191) ; de campanys (1207) ; Hugo miles de campaignes (1210) ; Campagne juxta Sevilianum (1237) ; de Campeignes (1223) ; Petro de campaignes (1235) ; campaignes (vers 1300) ; Campaignes (1454) ; Champagne (1679) ; Campagne (1730) ; Champeigne (XVIIIe)[14].

Issu du normano-picard correspondant à l'ancien français champagne, champaigne, Campaignes (vers 1300), « vastes étendue de pays plat et découvert », « champs et terres cultivées par opposition à la ville », du bas latin campania « vaste plaine »[15].

Histoire

modifier

Des fouilles réalisées dans le cadre du projet canal Seine-Nord Europe ont permis de découvrir au lieu-dit "Le Muid" un établissement agricole de la fin de l'époque gauloise, démontrant une occupation antique des lieux[16].

L'église de Campagne, qui était paroissiale sous le titre de Saint-Maclou, a été donnée au chapitre de Noyon par l'évêque Lambert au commencement du XIIe siècle[17]

La commune, instituée par la Révolution française, est fugacement réunie à celle de Catigny de 1828 à 1832[18].

En mai 1841, lors du recensement, parmi les 46 maisons habitées, 36 sont couvertes en chaume, alors que 2 le sont en ardoise et 8 en tuile[19].

En 1850, Campagne, dont la population vivait exclusivement de l'agriculture, comptait un moulin à vent[17].

Première Guerre mondiale

modifier

Au début de la guerre, Campagne est envahi dès le par l'arlée allemande. Les hommes en âge de se battre demeurés au village sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

Le village n'est libéré que le au terme de l'Opération Alberich, mais les habitants ont été évacués.

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Le , trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin lors de l'Offensive du Printemps 1918, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 2 septembre 1918

Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [20].

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Rattachements administratifs

modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Guiscard[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Noyon

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

modifier

Campagne est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais[21], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité provient de la transformation du district de la haute vallée de l'Oise, créé en 1994.

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Guy Roguet UMP  
mars 2008 22 août 2014[23] M. Dominique Levert   Décédé en fonction
août 2014 En cours
(au 2 décembre 2020)
Jean-Luc Lavigne SE Réélu pour le mandat 2020-2026[24]

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Catigny, Sermaize, Bussy Genvry et Beaurains-lès-Noyon, un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) formé en 2021 par le regroupements de deux anciens syndicats, permettant d'offrir des services de cantine et d'accueil périscolaire à certaines communes qui en étaient jusqu'alors dépourvues et se protéger d'éventuelles fermetures de classes, les écoles de Sermaize et de Beaurains n'accueillant auparavant que 13 élèves chacune[25],[26].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 159 habitants[Note 3], en évolution de −6,47 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
146176198179184176179180164
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
14213612914614712111110494
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
115201761429589105114139
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
125109123120132140143165157
2021 - - - - - - - -
159--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 73 hommes pour 84 femmes, soit un taux de 53,5 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,2 
5,5 
75-89 ans
7,1 
21,9 
60-74 ans
15,5 
20,5 
45-59 ans
16,7 
19,2 
30-44 ans
22,6 
12,3 
15-29 ans
15,5 
20,5 
0-14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

L'église Saint-Maclou, avec son massif clocher latéral du XVIe siècle caractéristique et son chœur à chevet polygonal roman. Le chœur et ses sept fenêtres en plein cintre à ressaut date du XIIe siècle.
L'intérieur, trop restauré au XIXe siècle, est doté d'un mobilier – autel, chaire à prêcher, cuve baptismalenéo roman/gothique en pierre et plâtre[32]

Personnalités liées à la commune

modifier

En mai 2012, lors de fouilles archéologiques, le corps du soldat Maurice Babé, poilu de la Première Guerre mondiale né à Torcy-en-Valois le , « tué à l'ennemi » le , est découvert dans un ancien trou d'obus, avec quelques fragments de pièces d'équipement : un casque, trois chargeurs et le trépied d'un fusil-mitrailleur « Chauchat 1915 », une gamelle, une pelle-bêche. Il a été inhumé en 2013 après une cérémonie à la nécropole militaire de Thiescourt[33]

Le nom de certains seigneurs de Campagne nous est parvenu :

  • Guillaume de Humières, fils de Guillaume d'Humières, seigneur de Lassigny et d'Henriette de Rubempré, est dit seigneur de Lassigny et de Campagne. Il est colonel de six mille hommes de pied,participe à la journée de Cérisolles, en 1544, où son cheval est tué sous lui. Il meurt sans postérité[34]
  • Son successeur est Raoulquin de Folleville, qui devient seigneur de Campagne par sou mariage avec Marie de Mac-Chevalier, fille de Jean, seigneur de Voyennies et de Jacqueline de Warltusel. Ses enfants sont[34] :
  • Leur fils François de Folleville, écuyer, seigneur de Campagne, de Voyennes, et autres lieux, qui, par contrat de mariage du , épouse Françoise de Vadencourt, morte en 1547, et inhumée près de son mari, dans l'église de Voyennes.
  • Leur fils Charles de Folleville, seigneur de Campagne et de Voyennes, vicomte de Caletot, fief dépendant de Buverchy.

D'autres seigneurs portent le nom de campagne et ont probablement possédé la seigneurie par alliance[34] :

  • François de Campagne est seigneur de Cottebrune, d'Avricourt et du fief de la Salle de Ponthieu; il épouse en 1715, Françoise de Rune de Warsy.
  • Catherine de Campagne, née le 22 mai 1663, du mariage de Gabriel de Campagne, écuyer, admise à Saint-Cyr, après avoir prouvé qu'elle descendait de Jean de Campagne, qui avait épousé Isabeau Lefrancois, en 1526.
  • Charles Timoléon de Séricourt, seigneur de Folleville, d'Esclainvillers et de Campagne, né en 1651, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, qui se marie en 1672 avec Charlotte Gallois de Bléarnet, et meurt vers 1708.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Campagne » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Campagne ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Campagne » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Campagne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Campagne - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Campagne et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Le tracé du canal Seine-Nord dans le Noyonnais enfin révélé : Le passage de la future voie d'eau dans la traversée de Noyon et aux alentours a été modifié pour épargner les terres et générer moins de déblais. Visite en trois thèmes, en avant-première », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Transports en commun à Campagne », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 108.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 314.
  16. « Le Muid à Campagne (Oise) », Nos découvertes : Sites archéologiques, sur inrap.fr, 9/10/2014 mis à jour le 30/3/2020 (consulté le ).
  17. a et b Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Guiscard, arrondissement de Compiègne (Oise),, Beauvais, Achille Desjardins, , 100 p. (lire en ligne), p. 39, sur Google Books.
  18. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Archives de l'Oise en ligne (recensement 1841 : cote 6 Mp 142, vue 10)
  20. Journal officiel du 18 février 1921, p. 2098.
  21. « Acte V dans la bataille du million d'euros à Noyon : Le 4 juillet sera décidé qui touchera la plus grosse part, entre les communes et le Pays noyonnais, d'un fonds national versé chaque année. La querelle politique s'attise depuis 2015 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Les maires de Campagne », sur francegenweb.org (consulté le ).
  23. « CAMPAGNE (60) Le maire décède d'une chute », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  25. Stéphane Lebarber, « Dans le Noyonnais, le pari d'un mariage entre villages pour éviter les fermetures de classes : Six villages ont proposé la fusion de leurs regroupements scolaires pour que la présence des enfants profite à tous. La classe unique de l'école élémentaire de Catigny et la maternelle de Sermaize comptent respectivement 11 et 13 élèves », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Stéphane Lebarber, « Dans six villages du Noyonnais, le regroupement scolaire XXL leur fait gagner des élèves : Le regroupement scolaire en vigueur depuis la rentrée de septembre fait déjà ses preuves, grâce notamment aux services de cantine et d'accueil périscolaire proposés dans certains villages qui en étaient auparavant privé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Campagne (60121) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  32. Dominique Vermand, « Campagne, église Saint-Maclou : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  33. « Un hommage à Maurice Babé, poilu découvert sur une fouille archéologique du canal Seine-Nord Europe : Le 24 septembre 2013, dans la nécropole militaire de Thiescourt (Oise), s'est tenue une cérémonie d'hommage à Maurice Babé, poilu dont les restes ont été découverts par une équipe d'archéologues de l'Inrap lors d'une fouille archéologique et identifié grâce à sa plaque militaire », Actualités : Actualités de l'Inrap, sur inrap.fr, 25/9/2013 mis à jour le 7/6/2019 (consulté le ).
  34. a b et c Emile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 128-129, sur Gallica.