Camp de concentration de Saint-Cyprien

	Camp de concentration de Saint-Cyprien
	; Un groupe d'étudiants de Prague en 1939 dans le camp de Saint-Cyprien.
Présentation
Gestion
Créé par	Gouvernement de la République française
Victimes
Nombre de détenus	80 000
Géographie
Pays	France
Région	Pyrénées-Orientales
Localité	Saint-Cyprien
Coordonnées	42° 38′ 14″ nord, 3° 02′ 04″ est

Le camp de concentration de Saint-Cyprien est un camp de concentration français (1939-1940) situé sur la plage de Saint-Cyprien, dans le département des Pyrénées-Orientales.

Historique

Ce camp de concentration, actif notamment sous le régime de Vichy, est connu pour l'accueil des milliers d'exilés républicains espagnols menacés par l'arrivée par le force de Franco après la guerre d'Espagne lors de l'épisode historique de la Retirada^[1].

Autoportrait dans le camp (1940), de Felix Nussbaum.

Josef Morgenstern (1886-1942), marchand d'art hongrois, assassiné à Auschwitz en 1942;
Simón Radowitzky (1891-1956), militant ukrainien^[2];
Felix Nussbaum (1904-1944), peintre juif allemand , assassiné à Auschwitz^[3];
Leo Kneler (1902-1979), résistant allemand des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée^[4];
Domingo Tejero Pérez (1913-1942), résistant républicain espagnol des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée, mort pour la France^[5];
Otmar Kreačić (1913-1992), résistant yougoslave engagé dans les Brigades internationales durant la guerre d'Espagne;
Petar Drapšin (1914-1945), résistant yougoslave engagé dans les Brigades internationales durant la guerre d'Espagne;
Juan López Carvajal (1914-2011), combattant de la guerre d'Espagne, fiancé de la célèbre soldate Pepita Laguarda Batet^[6];

↑ « Camps dans les Pyrénées-orientales (66) | Chemins de mémoire », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le 25 novembre 2024)
↑ « Simón Radowitzky en Argentine », sur cira marseille (consulté le 25 novembre 2024)
↑ « Felix Nussbaum "Synagogue du camp, 1941" | Yad Vashem », sur www.yadvashem.org (consulté le 25 novembre 2024)
↑ Jean-Pierre Besse, « KNELER Léo », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, 25 septembre 2021 (lire en ligne)
↑ Daniel Grason, « TEJERO PEREZ Domingo, dit Le chauffeur », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, 5 octobre 2019 (lire en ligne)
↑ « Du nouveau du côté de Bobini. - [Les Gimenologues] », sur gimenologues.org (consulté le 25 novembre 2024)