Camille-Augustin de Meaux
Camille-Augustin, vicomte de Meaux de Dapinac (, Montbrison - , La Trappe d'Aiguebelle), est un homme politique français.
Maire de Montbrison | |
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Député de la Loire | |
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Conseiller général de la Loire |
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Augustin de Meaux (d) |
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Distinction |
Biographie
modifierD'une famille anoblie par une charge de secrétaire du roi (1704-1709)[1], il est le fils de Antoine Demeaux (1728-1793), avocat en Parlement, président au présidial de Montbrison, lieutenant-général au bailliage du Forez, marié en 1769 avec Marie-Marguerite Baillard[2], dont il a eu trois fils, François (1770-1812), Camille (1771-1849) et Jean (1781-1831)[réf. nécessaire].
Marié en 1797 avec Marie-Charlotte de Flachat dont il n'aurait pas eu de postérité selon le Vicomte Révérend[2], lequel lui donne par erreur pour frère son fils Augustin de Meaux (1798-1844) marié en 1830 avec Célinie de Waters (1803-1887), père du député et ministre Camille de Meaux[2].
Il était propriétaire, maire de Montbrison et conseiller général du département. Il fut élu, le , député du collège de département de la Loire et siégea dans la majorité ultra-royaliste de la Chambre introuvable.[réf. nécessaire]
Il ne se représenta pas l'année suivante, et resta éloigné pendant quelques années de la scène politique. Candidat aux élections du , il échoua dans le 1er arrondissement électoral de la Loire, mais il fut élu huit jours après par le grand collège du même département, et fut réélu, le [réf. nécessaire].
M. de Meaux ne cessa de voter avec la majorité ministérielle et fut des 300 fidèles de Villèle. Il soutint le ministère Polignac contre les 221, et ne fut pas réélu en . Il renonça dès lors à la politique pour se consacrer à des œuvres religieuses[réf. nécessaire].
On a de lui[réf. nécessaire][Interprétation personnelle ?] des Observations relatives au budget des postes, publiées à Paris en 1827[3].
Image | Armoiries |
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Camille-Augustin († 1859), vicomte de Meaux à titre personnel par ordonnance du roi Charles X du , confirmé à titre héréditaire par lettres patentes du roi Louis-Philippe Ier du , député.
D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et, en pointe, d'un trèfle du même[2] |
Sources
modifier- « Camille-Augustin de Meaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
modifier- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 136.
- Vte Revérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 5, (Paris), p98
- Joseph-Marie Quérard, « Meaux (de) », La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique, vol. 6e, Paris, chez Firmin Didot frères, (lire en ligne), p. 10
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :