Galaxie de la Girafe A
Camelopardalis A
Camelopardalis A | |
Découverte | |
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Découvreur | G. L. Ellis, E. T. Grayson & H. E. Bond |
Date de découverte | 1984 |
Autres désignations | Cam A, EGB 3, EGB 0419+72 |
Données d’observation - Époque J2000.0 | |
Ascension droite | 04h 25m 16,3s |
Déclinaison | +72° 48′ 21″ |
Coordonnées galactiques | ℓ = 137,25 · b = +16,20 |
Constellation | Girafe |
Localisation dans la constellation : Girafe | |
Autres caractéristiques | |
Vitesse radiale | -46±1 km/s |
Magnitude apparente (V) | 14,84 |
Indice de couleur (B-V) | 0,83 |
Rougissement (B-V) | 0,17 |
Type | dSph |
Module de distance | 26,1 |
Distance | environ 1 640 kpc (∼5,35 millions d'al) |
Taille angulaire | 3,7′×2,1′ |
Nombre d’amas globulaires | 0 |
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Camelopardalis A, ou Cam A, est une galaxie naine située dans la constellation de la Girafe, son nom étant simplement le nom latin de la constellation.
Elle est découverte en 1984 par l’analyse de plaques photographiques du Palomar Observatory Sky Survey visant à trouver des objets étendus à très faible brillance de surface, caractéristiques attendues pour des galaxies naines proches[1]. La recherche donne lieu à l’identification d’une dizaine d’objets potentiellement intéressants, à l’époque nommés EGB N, N allant de 1 à 10, sigle représentant les initiales des noms des trois auteurs de la recherche (G. L. Ellis, E. T. Grayson et H. E. Bond). Parmi ces dix objets, sept s’avèrent être des nébuleuses planétaires, un est une étoile de type nova dont des résidus d’explosions anciennes forment la structure étendue observée, et deux sont des galaxies, Cam A (EGB 3, ou EGB 0419+72) et EGB 8, plus tard renommée UGCA 92. Cette dernière est considérée avec Cam A suffisamment proche de notre Voie lactée pour pouvoir éventuellement faire partie du Groupe local, la petite concentration d’une quarantaine de galaxies voisines de la nôtre[2].
L’étude détaillée de Cam A révèle sa structure sphéroïdale et sa population de géantes rouges, assez inhomogène[3]. À partir de l’étude de la branche des géantes rouges de cette galaxie, une distance de 1,64 Mpc lui est attribuée[4].
Cam A s’avère ainsi trop éloignée pour prétendre faire partie du Groupe local, tout comme UGCA 92 qui elle fait en réalité partie du groupe de galaxies le plus proche du Groupe Local, le groupe IC 342/Maffei. Au sein de ce groupe, Cam A est physiquement associée à NGC 1560, avec laquelle elle fait partie du sous-groupe de IC 342[5].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) Galaxie de la Girafe A sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Données sur Camelopardalis A, sur la base de données NED de la NASA.
Notes et références
modifier- (en) Glenn L. Ellis, Earl T. Grayson & Howard E. Bond, A search for faint planetary nebulae on Palomar sky survey prints, Publications of the Astronomical Society of the Pacific, 96, 283-286 (1984) Voir en ligne.
- (en) Igor D. Karachentsev, Criterion for bound groups of galaxies. Application to the local volume, Astronomy and Astrophysics Transactions, 6, 1-35 (1994) lien SIMBAD.
- (en) Eva K. Grebel, Evolutionary Histories of Dwarf Galaxies in the Local Group, In Éd. Patricia Whitelock & Russell Cannon, The stellar content of Local Group galaxies, comptes-rendus du 192e symposium de l’Union astronomique internationale, Société Astronomique du Pacifique, San Francisco (1999), p. 17-51, astro-ph/9812443 Voir en ligne.
- (en) Igor D. Karachentsev, L. N. Makarova & M. I. Andersen, Cam A: a new dwarf low-surface-brightness galaxy on the Local Group outskirts?, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, 307, L37-L40 (1999) Voir en ligne.
- (en) Ronald J. Buta & Marshall L. McCall, The IC 342/Maffei Group Revealed, Astrophysical Journal Supplement Series, 124, 33-93 (1999) Voir en ligne.