Caesar von Hofacker
Caesar von Hofacker, né le à Ludwigsbourg (Empire allemand) et mort le à Berlin (Allemagne), est un militaire allemand.
Caesar von Hofacker | |
Naissance | Ludwigsbourg (Royaume de Wurtemberg) |
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Décès | (à 48 ans) Prison de Plötzensee, Berlin |
Origine | Empire allemand |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
Arme | Luftwaffe |
Grade | Oberstleutnant |
Années de service | 1914 – 1944 |
Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
Autres fonctions | Juriste |
Famille | Claus von Stauffenberg (cousin) Eberhard von Hofacker (père) Hildegard von Spitzemberg (grand-tante) August Neidhardt von Gneisenau (arrière-arrière-grand-père) |
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Officier de réserve (de) de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale, il est exécuté par les nazis pour son implication dans le complot du 20 juillet 1944.
Biographie
modifierSon père Eberhard von Hofacker est un général de la Première Guerre mondiale. Il est aussi le cousin du colonel von Stauffenberg.
Il entre dans l'armée en 1914 et participe à la Première Guerre mondiale. Il quitte l'armée en 1920, qu'il réintègre en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale.
En 1942, il est en poste à Paris.
Au sein de la conjuration du , il assure la liaison entre son cousin Stauffenberg et le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant en chef de la Wehrmacht à Paris. Il est arrêté le à Paris. Transféré au QG de la Gestapo à Berlin, il y avoue sous la torture le ralliement de Rommel au complot en lui prêtant la phrase suivante : « dites aux gens de Berlin qu'ils peuvent compter sur moi ».
Son procès s'ouvre devant la 1re chambre du tribunal du peuple (Volksgerichtshof) le . Pendant l'audience, il fait preuve d'une certaine insolence, déclarant : « Je n'ai qu'un regret, c'est de n'avoir pas pu prendre la place de mon cousin Stauffenberg, que ses blessures reçues au combat ont empêché de mener l'action à son terme ». Lorsque le juge accusateur nazi tente de lui couper la parole, il répond: « Silence, Herr Freisler, aujourd'hui, c'est ma tête qui est en jeu. Dans un an, ce sera la vôtre ! ». Sans surprise, il est condamné à mort mais, probablement pour lui faire payer son comportement, il n'est pas exécuté dans les heures qui suivent l'énoncé du verdict. Au lieu de cela, il continue d'être torturé pendant de longs mois par la Gestapo[1] qui essaye sans succès de lui soutirer des informations supplémentaires quant au rôle de Rommel et de son chef d'état-major général, le général Speidel, dans la conspiration. Il est finalement pendu le à la prison de Plötzensee[2].
Références
modifier- (en) Nigel Jones (en), Countdown to Valkyrie : The July Plot to Assassinate Hitler, Pen and Sword Books (en), (lire en ligne), chap. 10 (« Retribution: Hitler's Revenge »)
- Peter Hoffmann (de), Stauffenberg : Une histoire de famille, 1905-1944, Québec, Presses de l'Université Laval, , 566 p. (ISBN 978-2-7637-0896-6, lire en ligne), chap. 16 (« Épilogue »), p. 340