Bussière-Galant

commune française du département de la Haute-Vienne

Bussière-Galant est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Bussière-Galant
Bussière-Galant
L'église Saint-Martin de Bussière-Galant.
Blason de Bussière-Galant
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nexon-Monts de Châlus
Maire
Mandat
Emmanuel Dexet
2020-2026
Code postal 87230
Code commune 87027
Démographie
Gentilé Bussiérois
Population
municipale
1 267 hab. (2021 en évolution de −7,04 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 41″ nord, 1° 02′ 16″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 551 m
Superficie 53,86 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Yrieix-la-Perche
Législatives 2e circonscription de la Haute-Vienne
Localisation
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Bussière-Galant
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Bussière-Galant
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Bussière-Galant
Liens
Site web https://bussiere-galant.fr/

Située dans les monts de Châlus et au pays des Feuillardiers, elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie

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Description

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Le bourg se trouve dans les Monts de Châlus.

Bussière-Galant fait partie de Aire d'attraction et de la zone d'emploide Limoges, ainsi que du bassin de vie de Châlus[I 1].

Communes limitrophes

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Bussière-Galant est limitrophe de onze autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne. Au sud, Jumilhac-le-Grand n'est limitrophe que sur une soixantaine de mètres.

Hydrographie

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La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Vienne qui fait partie du bassin de la Loire.

Le bassin de la Vienne / de la Loire

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L'Arthonnet a sa source au lieu-dit le Roule. C'est un affluent de l'Aixette qui prend sa source près du lieu-dit Brumas sur la même commune.

Le bassin de la Dordogne

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Sur le territoire communal jaillissent les sources de plusieurs rivières, affluents de l'Isle. qui appartenant au bassin versant de la Dordogne.

  • Le ruisseau Périgord prend sa source dans la forêt de Vieillecour,
  • le Ruisseau Noir prend sa source au nord-nord-ouest du hameau de la Boissonie, Dans sa partie amont, il est également appelé ruisseau du Moulin de Busseix.
  • La Dronne prend sa source, près du lieu-dit les Borderies, à 479 m d'altitude. Le réseau hydrographique de la haute Dronne est un site Natura 2000. Il est remarquable par la présence de plusieurs espèces, dont, notamment, la Moule perlière (Margaritifera margaritifera), pour laquelle la Dronne est une rivière très importante[2].

[I 1]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 206 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Châlus à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 159,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bussière-Galant est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), prairies (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), cultures permanentes (0,9 %), terres arables (0,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 956, alors qu'il était de 929 en 2013 et de 904 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 68,6 % étaient des résidences principales, 22,8 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bussière-Galant en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Vienne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,8 %) supérieure à celle du département (7,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 62,2 % pour la Haute-Vienne et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Bussière-Galant en 2018.
Typologie Bussière-Galant[I 2] Haute-Vienne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 68,6 82,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 22,8 7,8 9,7
Logements vacants (en %) 8,6 9,7 8,2

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Bussière-Galant est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bussière-Galant.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 10,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bussière-Galant est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Toponymie

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En occitan, la commune se nomme Bussiéra Galand.

Histoire

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Époque contemporaine

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Bussière-Galant a été un nœud ferroviaire significatif, au croisement de la ligne de Limoges-Bénédictins à Périgueux et des anciennes lignes de Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant ainsi que de Bussière-Galant à Saint-Yrieix. La gare de Bussière-Galant est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), renforçant le rôle du bourg et facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises.

La commune actuelle est le fruit de la fusion le de Bussière-Galant et de Saint-Nicolas-Courbefy[I 1], qui était déjà la réunion de deux anciennes paroisses, Saint-Nicolas et Courbefy à l'époque de la Révolution française[19].

Politique et administration

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Saint-Nicolas-Courbefy est désormais une commune associée de Bussière-Galant[I 1].

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Limoges du département de la Haute-Vienne[I 1].

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Yrieix-la-Perche[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Yrieix-la-Perche[I 1] porté de 5 à 17 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Vienne.

Intercommunalité

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Bussière-Galant était membre de la communauté de communes des monts de Châlus, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent bormalement avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Pays de Nexon-Monts de Châlus, dont est désormais membre la commune[I 1].

Tendances politiques et résultats

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Lors des élections municipales de 2014 dans la Haute-Vienne, la liste PS-PCF-EELV menée par Emmanuel Dexet est la seule candidate et obtient donc la totalité des 516 sufrages exprimés. Elle est élue en totalité, et 4 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 33,66 % des électeurs se sont abstenus et 31,11 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[21].

Lors des élections municipales de 2020 dans la Haute-Vienne, la liste menée par Emmanuel Dexet est à nouveau la seule candidate et obtient donc la totalité des 373 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité, et 3 de ses membres sont également conseillers communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,90 % des électeurs se sont abstenus, et 14,64 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[22].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
juin 1995 avril 2014 Martine Beylot PCF  
avril 2014[24] En cours
(au 16 décembre 2022)
Emmanuel Dexet PS Cadre
Président de la CC Pays de Nexon-Monts de Châlus (2022 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[25],[26]

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Bussière-Galant sont appelés les Bussiérois[27].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 1 267 habitants[Note 3], en évolution de −7,04 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3051 2781 2051 4531 5801 5721 5201 7881 780
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7181 7511 8361 7121 8222 0082 1862 2002 408
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5132 5692 5302 3462 1592 0731 9201 9041 777
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 5871 6161 6711 5451 3291 3861 3911 3921 366
2018 2021 - - - - - - -
1 2801 267-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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On peut signaler :

ainsi que, au hameau de Courbefy :

  • Au hameau de Courbefy, s'élevait une forteresse médiévale royale détruite au XVIIe siècle sur ordre des consuls de Limoges car elle était devenue un repaire de brigands. À quelques dizaines de mètres de l'ancien donjon, s'élève une petite chapelle du XVIIe siècle. Une croyance dit qu'une ville existait autrefois à l'emplacement de Courbefy, et qu'elle aurait mystérieusement disparu[réf. nécessaire].
  • Les Bonnes fontaines de Courbefy, situées à quelques centaines de mètres en contrebas de la chapelle, sont parmi les plus connues du Limousin. L'une d'entre elles est encore utilisée comme en témoignent les nombreux ex-votos fait de morceaux de tissus, de chaussures d'enfants ou de couches-culottes. Au nombre de trois, elles semblent être toutes dédiées à saint Eutrope.

Personnalités liées à la commune

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Chapelle de Courbefy, XVIIe siècle.
  • Géraud de Maulmont (1222-1299), seigneur de Courbefy au XIIIe siècle.
  • Marie Louise Irène de Maulmont, alias Gina Palerme (1885-1977), actrice de music-hall et de cinéma, née à Bussière-Galant.
  • Ahae (1941-2014), homme d'affaires et photographe naturaliste, propriétaire du village de Courbefy situé sur la commune[32].
  • Henri Lavertujon (1855-1907), homme politique français y est mort.

Vente aux enchères de Courbefy

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Le dernier résident du village de Courbefy, propriétaire-gérant d’un hôtel-restaurant qu'il y avait aménagé dans les années 1990, avait également racheté une à une toutes les maisons avec leurs terrains. Mais il a fait faillite en 2008, rendant le bourg totalement désert, déjà abandonné par ses habitants depuis déjà plusieurs années. Fin , une procédure judiciaire l’a attribué à la banque créancière. Celle-ci met l’ensemble du hameau en vente aux enchères, fixée au , avec une mise à prix de 330 000 euros[33],[34],[35]. Courbefy a trouvé un nouveau propriétaire, le photographe d’origine sud-coréenne Ahae, contre la somme de 520 000 euros.

« Maison de retraite » pour éléphants

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Création annoncée du premier centre européen de retraite d'éléphants âgés de parcs zoologiques et de cirques sur le territoire de la commune[36],[37]. L'ouverture de ce sanctuaire a été validée par la préfecture de la Haute-Vienne fin 2017[38]. Les deux anciens soigneurs à l'origine de ce projet ont lancé une campagne de financement participatif visant à réunir des fonds pour les bâtiments devant accueillir trois premiers éléphants, avec une réception des animaux prévue en 2018[38],[39].

En , le premier éléphant a été accueilli[40].

Héraldique

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  Blason
D'argent au rameau de buis de sinople, accompagné de deux têtes de coq de gueules, allumées d'or.
Détails

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. FR7200809 - Réseau hydrographique de la haute Dronne, INPN, consulté le 20 août 2016.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Bussière-Galant et Châlus », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chalus_sapc » (commune de Châlus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chalus_sapc » (commune de Châlus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bussière-Galant », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Nicolas-Courbefy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Résultats officiels pour la commune Bussière-Galant
  22. « Haute-Vienne (87) - Bussière-Galant », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  23. « Les maires de la commune » (consulté le ).
  24. « L'équipe municipale est en place », Le Populaire du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 19 ans à la tête de la municipalité, le maire sortant Martine Beylot a passé le relais à Emmanuel Dexet ».
  25. « Maire sortant et candidat, Emmanuel Dexet s’inquiète », Le Populaire du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Eglise de Saint-Nicolas-Courbefy », notice no PA87000023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Le hameau de Courbefy adjugé 520 000 euros à l'artiste Ahae, sur LePoint.fr du 21 mai 2012, consulté le 6 mai 2013.
  33. Le Figaro.fr
  34. Le Figaro.fr
  35. FR3 Aquitaine
  36. http://www.leparisien.fr/societe/le-sanctuaire-des-elephants-11-09-2016-6110761.php,
  37. « Limousin. Une « maison de retraite » pour éléphants va ouvrir en 2017 », Ouest France, 12 septembre 2016.
  38. a et b « Feu vert pour le sanctuaire des éléphants », Le Mag no 285, supplément à Sud Ouest, 16 septembre 2017, p. 3.
  39. Site du centre européen de retraite d'éléphants âgés.
  40. un premier pachyderme est arrivé en Haute-Vienne sur france3-régions