Bronnaya Gora
Bronnaya Gora (en russe : Бронная Гора ; biélorusse : Бронная Гара ; polonais : Bronna Góra) était (en 1942-1944) un camp de concentration et d'extermination aménagé par les forces d'occupation allemandes dans les environs du village de Bronnaya Gora dans le raïon de Bjarosa, voblast de Brest en Biélorussie, durant la Seconde Guerre mondiale. À cet endroit, plus de 50 000 personnes, principalement des Juifs, furent assassinées par les Allemands.
Camp de Bronnaya Gora | ||
à gauche mémorial à l'endroit du camp | ||
Présentation | ||
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Type | Camps d'extermination | |
Gestion | ||
Date de création | mai 1942 | |
Date de fermeture | mars 1944 | |
Victimes | ||
Morts | 50 000 | |
Géographie | ||
Pays | Biélorussie | |
Région | Oblast de Brest | |
Coordonnées | 52° 36′ 07″ nord, 25° 04′ 46″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Biélorussie
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Histoire du camp
modifierLe village de Bronnaya Gora est situé à 125 km au nord-est de la ville de Brest sur l'axe Brest-Minsk le long de la voie ferrée et le long de la chaussée vers Minsk, la capitale de la Biélorussie. La voie de chemin de fer, qui conduit à l’endroit où eurent lieu des massacres dans les camps, traverse aujourd’hui un petit bois de bouleaux. Les alentours du petit village sont couverts de bois également et parsemés de petits étangs. Deux jours après le début de l'offensive allemande contre l'Union soviétique c'est-à-dire dès le , les troupes allemandes occupaient le village de Bronnaya Gora. Un an plus tard environ, en mai et juin 1942, l’administration allemande organisa un site d’extermination, à 400 m au sud-ouest de la gare de Bronnaya Gora. L'infrastructure du camp comprenait 48 hangars, construits entre 1939 et 1941 par l'Armée rouge après la défaite de la Pologne, des voies de chemins de fer pour amener les victimes et un réseau de clôtures de fils de fer barbelé. Les 48 bâtiments servirent de combustible en 1944 pour incinérer les corps des victimes, après les avoir exhumés afin de dissimuler les traces des exactions commises dans la perspective de la défaite possible des armées allemandes.
Les données sur les camps d’extermination ne sont pas nombreuses[1], du fait qu'il ne se trouve pas de survivants ni de sources allemandes à leur sujet[2]. Quelques témoignages furent repris dans la documentation de la "Sonderkommission zur Aufklärung der Verbrechen der deutsch-faschistischen Eroberer für das Gebiet Brest" (Commission spéciale pour la reconnaissance des crimes des conquérants fascistes allemands pour la région de Brest-Litovsk). Une copie de ces documents peut être consultée aux archives de l’état de la voblast de Brest sous le numéro 514. Les originaux se trouvant probablement à Moscou.
De chaque côté d’une voie de garage[3] conduisant à l’époque à un ancien entrepôt militaire de l’Armée rouge, furent creusées 8 fosses, de respectivement 12 jusqu’à 63 mètres de long, 4,5 à 6,5 mètres de large et 3,5 à 4 mètres de profondeur. Pour chacune, jusqu’à 600 civils des villages des alentours furent mobilisés en juin[4] et septembre 1942[5]. On ne sait toujours pas aujourd’hui quelle administration allemande exactement a concrètement organisé ces travaux[6]. À partir de mi-juin 1942 des trains arrivèrent à cet endroit remplis de civils – principalement des Juifs - en vue de les assassiner[7]. Ceux-ci venaient de camps, ghettos et prisons des environs. Les premiers qui furent tués ici, étaient les Juifs internés en juin 1942 au "Ghetto B" de la ville de Beresa, soit environ 3 500 civils[8].
Le témoignage de Roman Stanislawowitsch Nowis, qui était chef de gare de Bronnaya Gora avant l’occupation allemande et qui travailla ensuite comme aiguilleur, constitue la description la plus précise des événements[9]. Il pouvait observer le processus très précisément, vu que la cabane de chemin de fer et l'aiguillage dont il avait la charge n’étaient éloignés que de 250 mètres des fosses[10]. D’après ses renseignements, cinq transports arrivèrent à Bronnaya Gora en juin 1942. Le deuxième train, avec 46 wagons, serait venu des stations de Drahitchyn, Janowo et Gorodez. Chaque wagon aurait été chargé de plus de 200 personnes de différentes conditions et nationalités, dont la plupart des Juifs. Le troisième train, avec 40 wagons, vint, suivant Roman Nowis, de Brest. Les véhicules étaient extraordinairement bondés[11]. Le quatrième transport, avec 18 wagons, vint des stations de Pinsk et Kobryn, le cinquième train à nouveau de Brest. Roman Nowis spécifia encore, qu’il avait appris que, les personnes des 13 wagons amenés à Bronnaya Gora étaient des occupants de la prison de Brest. Ceux-ci auraient été des Biélorusses, des Polonais et des Juifs.
En septembre, un sixième transport serait arrivé de Beresa avec 25 wagons, début octobre, à nouveau un train avec 28 wagons en provenance de Brest[10]. Étant donné que le ghetto de Brest a été dissous entre le et le et que 15 000 à 20 000 Juifs de Brest-Litovsk ont été fusillés à Bronnaya Gora[12],[13] on peut supposer que les données de Roman Nowis ne sont pas tout à fait exactes et en deçà de la réalité. Il faut également tenir compte du fait que dans ces trains arrivèrent aussi des personnes déjà mortes, qui auraient été écrasées ou asphyxiées durant les trajets[14]. Toujours est-il que, selon Roman Nowis, 7 convois auraient amené environ 200 wagons contenant chacun 200 personnes approximativement, ce qui représente 40 000 personnes en tout dont aucune n'a survécu. Il faut y ajouter les personnes se trouvant dans le village de Bronnaya Gora et des prisonniers soviétiques. Il faut ajouter à ces chiffres de l'arrivée des 7 trains et qui s'arrêtent début octobre, ceux des prisonniers du ghetto de Brest-Litovsk qui ont été amenés les 15 et 18 octobre quand celui-ci fut détruit. Le total pourrait donc dépasser 50 000 personnes.
Dans la documentation sur la question, apparaît parfois l’information selon laquelle les Allemands auraient fait fusiller toute la population du village de Bronnaya Gora, soit environ 1 000 personnes, pour se débarrasser de témoins gênants[15]. La Komsomolskaïa Pravda du signale également cette estimation[16]. Ce nombre, relativement élevé, qui correspond peu avec la densité de population de 1940 (175 habitants), et pourrait s’expliquer par l’afflux de réfugiés venant des villages et des villes des alentours ravagés par la guerre. En fait, cette donnée se retrouve également dans les déclarations de Roman Nowis, qui a rapporté, qu’en juin 1942, environ 800 personnes, vivant dans les casernes et autres bâtiments, non loin d'un ancien entrepôt de l'Armée rouge, avaient été abattues et enterrées à proximité, dans un charnier[17].
La séquence des exécutions est relativement bien documentée par les témoignages conservés. Les personnes ont été transportées par trains de marchandises sur le site d’exécution à Bronnaya Gora, gardées par des militaires en uniforme SS Schutzstaffel et SD Sicherheitsdienst[18]. Elles étaient déchargées des wagons dans un espace clos avec des barbelés et forcées de se déshabiller complètement. Un petit groupe de détenus condamnés à mort devait récupérer les vêtements et les ramener dans le wagon. Les vêtements étaient ensuite rechargés dans des camions et transportés dans une caserne allemande[19]. Après s'être déshabillés, les gens étaient chassés, nus, par des couloirs cernés de barbelés vers les fosses creusées d'avance. Ils y descendaient par des échelles (en cas de profondeur importante) et devaient s’y ranger, face vers le bas sur l'homme déjà mort avant eux, pour ensuite être également exécutés[19]. Les pelotons d'exécution en uniformes militaires allemands étaient chacun amenés par des véhicules, et repartaient après les tueries[19]. C’est de cette façon que trouvèrent la mort, à partir de mi-juin jusqu'à la fin de novembre 1942, plus de 50 000 personnes[20].
Alors que la défaite de l'Allemagne se profilait depuis 1943 et à mesure que l'Armée rouge se rapprochait des sites de massacres, environ 100 personnes furent forcées, en mars 1944, pendant environ deux semaines, d'exhumer des charniers et de brûler les restes des personnes tuées en 1942 et 1943. Le combustible utilisé était un liquide inflammable et le bois des 48 bâtiments du camp soviétique et des casernes militaires voisins. Le feu brûla jour et nuit. Ces personnes étaient hébergées dans un camp de la gare de Bronnaya Gora, sous étroite surveillance. Après avoir terminé ce travail, elles furent également tuées et brûlées[21]. Sur le site des charniers et des bûchers, de jeunes arbres ont été plantés pour dissimuler les crimes[22]. La forêt plantée à l'époque existe encore. L'enquête de la Commission a trouvé sur place des os carbonisés, des restes de cheveux de femmes, des chaussures d'enfants ainsi que le bras d'un enfant d'environ 18 cm de long[22]. Le médecin chef de l’hôpital du raïon de Bereza (Biaroza), le docteur Demidovitch Vassili Joukovski, constata le , qu’à l'emplacement des fusillades, à une profondeur de 3,5 mètres, de nombreux ossements humains se trouvaient dans le sol et que le sol était imprégné de masse corporelle humaine[23].
Pendant l'occupation allemande, la compagnie de prisonniers de guerre soviétiques 228 C, qui comprenait 150 personnes, fut stationnée temporairement dans Bronnaya Gora. Ce camp de prisonniers de guerre pour soldats de l'Armée rouge était sous la tutelle de la direction générale « centre » des chemins de fer allemands à Minsk[24]. Que ce camp corresponde au camp de ceux qui ont été forcés en mars 1944, de déterrer les charniers, est fort probable, mais ne peut pas encore être certifié. Il n’y a apparemment également aucune information sur la période d'utilisation de ce camp.
Monuments
modifierDeux monuments commémorent le souvenir des personnes tuées à Bronnaya Gora. Dans les environs immédiats de la voie de chemin de fer existante, mais évidemment désaffectée de longue date, par laquelle les personnes étaient jadis amenées sur le site d'exécution, un obélisque a été érigé en 1978. Le monument a été restauré en 1994[25]. Il rappelle maintenant le symbolisme de la piste vers les sites d'exécution. Une voie ferrée se rétrécissant, commence au niveau du sol, s’érige ensuite vers le ciel, à environ cinq mètres en hauteur. Au sommet, une cloche est montée entre les deux rails. Un écriteau en "inox", surmonté d'une Menorah, explique la signification du monument en biélorusse, en hébreu, en yiddish et en anglais: « À la mémoire des plus de 50 000 citoyens soviétiques et citoyens des pays d'Europe occidentale, pour la plupart de nationalité juive, qui, pendant la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, ont été sauvagement assassinés par les fascistes »[26].
Le second monument est situé à environ 100 mètres. Sur un terrain clos de six mètres de long sur six mètres de large, se trouvent deux pierres avec, en tout, trois plaques. La clôture basse, en fer forgé, est décorée avec l'étoile de David. Le texte d'un des écriteaux qui est fixé à un rocher, reprend cette phrase : « Dans ce lieu, les fascistes hitlériens ont anéanti plus de 50 000 citoyens soviétiques et citoyens d'autres pays »[27]. Les deux autres panneaux se trouvent sur une pierre tombale en granit. La partie haute montre le dernier wagon d'un train de marchandises avec guérite et dans le coin inférieur gauche, est symbolisée une flamme éternelle. Sur la droite est apposée une inscription en yiddish qui rappelle la mémoire de ces événements (Yizkor) et qui donne les noms des lieux d’où la plupart des victimes provenaient. Le panneau du bas montre une étoile de David et une ménorah. Ceux qui ont été tués par les nazis y sont bénis en hébreu et en yiddish. Le texte se termine avec l'année 5 755 (suivant le calendrier juif)[28] et le nom de l'auteur Shlomo Ben Asher Weinstein.
Littérature
modifier- Saul Friedländer (trad. de l'anglais par P-E Dauzat), Les années d'extermination : l'Allemagne nazie et les Juifs, 1939-1945, Paris, Éditions Points, coll. « Histoire » (no 457), , 1028 p. (ISBN 978-2-7578-2630-0, OCLC 800908996) (BNF 42583195).
- (de) Christopher Browning: Judenmord. NS-Politik, Zwangsarbeit und das Verhalten der Täter. Frankfurt 2001.
- (de)Wolfgang Curilla (de): Die deutsche Ordnungspolizei und der Holocaust im Baltikum und in Weißrußland 1941-1944. 2. Aufl., Schöningh, Paderborn 2006, (ISBN 3-506-71787-1)
- (de) Christian Gerlach: Kalkulierte Morde. Die deutsche Wirtschafts- und Vernichtungspoltik in Weißrußland 1941 bis 1944. Hamburg 1999.
- (be) Harada i vëski Belarusi. Bresckaja voblasc'. Kniha I. Minsk 2006 (Harada i vëski Belarusi. Encyklapedija. Bd. 3).
- Lagerja sovetskich voennoplennych v Belarusi. 1941-1944. Spravočnik. Lager sowjetischer Kriegsgefangener in Belarus. Ein Nachschlagewerk. Minsk 2004. (Zweisprachig Russisch und Deutsch.)
- Svod Pamjatnikov istorii i kultury Belorussii. Brestskaja oblast'. Minsk 1990 (Svod Pamjatnikov istorii i kultury narodov SSSR).
- (fr) Harald Welzer." Les exécuteurs:des hommes normaux aux meurtriers de masse". Traduit de l'allemand par Bernard Lortholart. Gallimard.Essais.NRF.9-782-070-77941-3
- (en)David Patterson, The Complete Black Book of Russian Jewry, Transaction Publishers, (lire en ligne), page179
- (en)Lucyna B. Radlo, Between Two Evils: The World War II Memoir of a Girl in Occupied Warsaw and a Nazi Labor Camp, McFarland, (lire en ligne), page 99
liens
modifierNotes et références
modifier- Als Lager kann man den Ort eigentlich kaum bezeichnen – die Menschen wurden hier nicht an einem Ort festgehalten, sondern ausschließlich zur sofortigen Tötung hergebracht. Es fehlte auch jede lagertypische Infrastruktur.
- Nach Browning sind die in diesem Artikel verwendeten Archivquellen praktisch die einzigen Informationen, die es über Bronnaja Gora gibt. Er gibt den Namen des Ortes fälschlich mit "Brona-Gora" an, Browning, S. 203. Gerlach zitiert Ainsztein, wonach es einigen Juden gelungen sei, von hier nach Białystok zu fliehen (Gerlach, S. 710). Curilla zitiert aus deutschen Akten, wobei jedoch unklar bleibt, ob die Erschießungstelle Bronnaja Gora in diesen namentliche Erwähnung findet (Curilla, S. 683).
- Das Gleis ist auf der genauesten in Weißrussland erhältlichen Karte dieses Gebietes nicht eingezeichnet: Karta. Beresowskij rajon. 1:100000. Minsk 2007
- Zeugenaussage von Gawriil Grigorewitsch Jazkewitsch, geb. 1902, aus dem Dorf Saretsche vom 14. September 1944. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 289, Bl.6
- Zeugenaussage von Iwan Stepanowitsch Gejz, geb. 1908, aus dem Dorf Smoljarka vom 15. September 1944. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 289, Bl. 8
- Gerlach, Kalkulierte Morde, S. 710.
- Akt o swerstwach, isdewatelstwach, grabeshach i rasruschenijach pritschinennych nemezko-faschistskimi sachwatschikami w rajone Bronnaja Gora, Beresovskogo rajona, Brestskoj Oblasti B.S.S.R. vom 15. September 1944. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 273, Bl. 2. Der „Akt“ stellt den Abschlussbericht der Sonderkommission dar. Auch: Zeugenaussage von Iwan Wasilewitsch Gowin, geb. 1897, aus Novosokolowe, vom 18. September 1944. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 289, Bl. 12f. Gowin arbeitete während der deutschen Besatzung als Weichensteller auf der Bahnstation Bronnaja Gora. Er berichtet unter anderem davon, dass die Waggons mit Männern, Frauen, Kindern und Alten überladen waren, dass aus ihnen Schreie und Weinen zu hören waren.
- Harada i vëski Belarusi, S. 165. Auch: Zeugenaussage von Iosif Pawlowitsch Schidlowskij, geb. 1920, aus der Stadt Beresa vom 3. Oktober 1944. Schidlowskij arbeitete bei der aus Einheimischen aufgestellten Polizei für die Besatzungsmacht und nahm nach eigenen Angaben während der Erschießungen der Juden aus Beresa an Absperrmaßnahmen teil. Er gibt allerdings an, diese Aktion habe im Mai 1942 stattgefunden. Ein leitender Angehöriger des SD, Pitschmann, habe sie gemeinsam mit dem Chef der Gendarmerie in Beresa, Oberleutnant Gerdes und dem Chef der örtlichen Polizei, Nikolaj Stepanowitsch Otlschewskij (Schreibfehler beim Namen in der Quelle?), organisiert und durchgeführt. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 289, Bl. 14–15. Vgl. auch: Zeugenaussage von Roman Stanislawowitsch Nowis, geb. 1891 in Warschau, wohnhaft 1944 in Bronnaja Gora, vom 12. September 1944. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 273, Bl. 8 (Rückseite). Nach seinen Angaben kamen im Juni 1942 in 16 Waggons, die mit jeweils ca. 200 Personen völlig überfüllt waren, die Juden aus Beresa in Bronnaja Gora an. Dies sei der erste Zug zur Erschießungsstätte gewesen. Moshe Tuchman gibt in seinen Erinnerungen den 15. Juli 1942 als Tag der Ermordung der Juden aus dem „Ghetto B“ an: http://stevemorse.org/bereza-and-antopol/ber-hist3.htm
- Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 273, Bl. 8–11 (mit Rückseiten insgesamt 7 Seiten)
- Zeugenaussage von R.S. Nowis, Bl. 9 (Rückseite)
- Zeugenaussage von R.S. Nowis, Bl. 2.
- Curilla, S. 683
- Saul Friedlander, Les années d'extermination (traduit par P-E Dauzat), Edition du Seuil, 2008 (ISBN 978-2-7578-2630-0) (BNF 42583195), p. 455.
- Zeugenaussage von R.S. Nowis, Bl. 9 und Zeugenaussage von B.M. Schetinskij, Bl. 17
- Zum Beispiel in Harada i vëski Belarusi, S. 165.
- I. Breshowskij, Eto sdelali nemzy! Fabrika smerti na Bronnoj Gore, Komsomolskaïa Pravda, no 26, 12 octobre 1944. (Die Zeitung befindet sich unter der Inventarnummer KP 1882 im Heimatkundemuseum der Brester Oblast.)
- Zeugenaussage von R.S. Nowis, Bl. 9 (Rückseite). Offenbar liegt hier ein Fehler bezüglich der Lokalisierung des Vorratslagers vor: Nowis gibt an, sie haben sich südlich der Station befunden. Alle anderen, die dieses Lager erwähnen, sagen aus, es habe sich nördlich, am Nebengleis, das zur Erschießungsstätte führte, befunden. Das ist auch schlüssiger, da man diese Menschen sonst wegen der großen Entfernung zum Ort der Erschießungen nicht hätte als Zeugen betrachten müssen: Zeugenaussagen von B.M. Schetinskij, Bl. 17 (Rückseite), G.G. Jazkewitsch, Bl. 6 und Rückseite. Vgl. Akt o swerstwach…, Bl. 3. In diesem Dokument ist allerdings von 1.000 ermordeten Personen die Rede.
- Akt o swerstwach…, Bl. 2
- Zeugenaussage von R.S. Nowis, Bl. 9. Akt o swerstwach…, Bl. 2
- Akt o swerstwach…, Bl. 3
- Zeugenaussagen von I.W. Gowin und R.S. Nowis, Bl. 10. Auch: Swod Pamjatnikow, S. 118.
- Akt o swerstwach…, Bl. 4. Auch: I. Breshowskij: Eto sdelali nemzy! Fabrika smerti na Bronnoj Gore. In: Komsomolskaja Prawda, Nr. 26, 12. Oktober 1944.
- Medizinskoe sakljutschenie. Staatsarchiv der Brester Oblast, f. 514, op. 1, d. 273, Bl. 33
- Lagerja sowetskich woennoplennych, S. 166f
- Harada i vëski Belarusi, S. 166.
- Übersetzung des weißrussischen Textes: Christian Ganzer. In der englischen und der jiddischen Version ausschließlich – nicht überwiegend – von Juden die Rede. Der jiddische Text weist außerdem auch auf den Beitrag von Juden zur Verteidigung „des Heimatlandes“ hin.
- Traduction en allemand à partir du biélorusse : Christian Ganzer
- 1994 ou 1995 selon le calendrier grégorien
Articles connexes
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- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Vernichtungslager Bronnaja Gora » (voir la liste des auteurs).