Brie-sous-Chalais
Brie-sous-Chalais est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Brie-sous-Chalais | |||||
Le bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Pascal Borde 2020-2026 |
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Code postal | 16210 | ||||
Code commune | 16063 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
160 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 18′ 57″ nord, 0° 00′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 158 m |
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Superficie | 10,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
modifierLocalisation et accès
modifierCette petite commune du Sud Charente est située à 6 km au nord-ouest de Chalais.
Brie est aussi à 4 km de Brossac, 5 km de Montboyer, 13 km de Montmoreau, 18 km de Blanzac, 22 km de Barbezieux, 39 km d'Angoulême[1].
À l'écart des grandes routes, la route principale de la commune est la D 20, route nord-sud de Chalais à Blanzac, qui passe dans la petite vallée de l'Auzance à 1,5 km à l'est du bourg. La D 89, petite route départementale de Bardenac à Montboyer passe au sud de la commune et un embranchement dessert le bourg (D 203 et D 453).
La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à 4 km à l'est du bourg, par Chalais et Montboyer. La D 731, route de Chalais à Cognac par Brossac et Barbezieux, passe au sud-ouest de la commune à Bardenac[2].
La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
modifierL'habitat est très dispersé et les hameaux sont nombreux.
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierLa commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente, mais aussi une petite zone de Santonien au nord (la Rivière) sous la forme de formation de recouvrement due aux glaciations du Quaternaire, et dont la présence témoigne aussi de la présence d'un anticlinal[3],[4],[5].
La commune occupe un plateau assez vallonné traversé par deux vallées qui convergent au sud. Son point culminant est à une altitude de 158 m, situé à l'extrémité nord-ouest près du lieu-dit Moscou. Le point le plus bas est à 54 m, situé en limite sud au confluent de l'Auzance et de la Viveronne. Le bourg, construit sur la crête entre les deux vallées, est à environ 115 m d'altitude[2].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Viveronne, l'Auzance et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[7],[Carte 1].
La Viveronne borde le sud-ouest de la commune. D'une longueur totale de 11,5 km, elle prend sa source dans la commune de Brossac et se jette dans la Tude à Chalais, après avoir traversé 5 communes[8]. L'Auzance, son affluent en rive gauche, traverse la commune du nord au sud. L'Auzance est souvent à sec en été.
De nombreuses sources occupent les vallons, comme la fontaine des Beaux Pins au sud. La Font Marzelle au pied du bourg, et la Font du Moine à l'ouest alimentent un ruisseau intermittent se jetant dans l'Auzance[2].
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L'Auzance à Pontéreau, au printemps.
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Réseaux hydrographique et routier de Brie-sous-Chalais
Gestion des cours d'eau
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne[6] qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
modifierComme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Brie-sous-Chalais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,8 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), prairies (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Brie-sous-Chalais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Toponymie
modifierUne forme ancienne est Bria prope Chalesium (non datée)[20].
D'après Dauzat, l'origine du nom de Brie, comme ceux des autres communes du même nom dans la région, remonterait au gaulois briga signifiant « hauteur »[21],[22]. Le bourg de Brie est en effet sur une hauteur.
Brie s'est appelée Brie-sous-Chalais pour la distinguer des autres communes du même nom en Charente : Brie (Brie-la-Rochefoucauld) et Brie-sous-Barbezieux.
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Montlauzance ou Mont L'Auzonne[23].
Histoire
modifierAu Petit Poulard, à 250 m d'un vieux chemin, aurait été notée au siècle dernier la présence de « vestiges gallo-romains »[24].
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Brie était dans la province de Saintonge, comme Chalais, Brossac et Barbezieux.
Entre 1973 et 1993, la commune a été réunie à Bardenac et s'appelait Brie-Bardenac[25].
Administration
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 1], en évolution de +0,63 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 82 femmes, soit un taux de 52,56 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Remarques
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierLa viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[31].
Équipements, services et vie locale
modifierLieux et monuments
modifierL'église paroissiale Saint-Saturnin remonte au XIIe siècle. Elle était alors un prieuré-cure, dont le prieuré conventuel était dédié à Saint-Martin. Jadis en forme de croix latine, elle perdit son croisillon nord lors des guerres de religion. Sa nef fut revoûtée au XVIe siècle, ainsi qu'en 1853. La façade fut également reconstruite au XIXe siècle, adoptant son ancien style roman[32].
Personnalités liées à la commune
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Brie-sous-Chalais » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Brie-sous-Chalais », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- Sandre, « la Viveronne »
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Brie-sous-Chalais », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Brie-sous-Chalais », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 397
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 116.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
- Joseph Piveteau in Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 103
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brie-sous-Chalais (16063) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 87-88
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Catillus Carol, « Brie-sous-Chalais », (consulté le )