Brestois (torpilleur)
Le Brestois est un torpilleur de la classe L'Adroit construit pour la marine française dans les années 1920.
Brestois | |
Type | Torpilleur |
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Classe | L'Adroit |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Commanditaire | Marine nationale française |
Constructeur | Chantiers Dubigeon |
Chantier naval | Nantes (Pays de la Loire) |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Coulé le |
Équipage | |
Équipage | 9 officiers, 153 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 107,2 m |
Maître-bau | 9,9 m |
Tirant d'eau | 3,5 m |
Déplacement | 1 380 t |
À pleine charge | 2 000 t |
Propulsion | 2 × hélices 3 × chaudières Du Temple 2 × turbine à vapeur |
Puissance | 31 000 ch |
Vitesse | 33 nœuds (61 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 × 1 canons de 130 mm 2 × 1 canons de 37 mm AA 2 × 3 TLT de 550 mm 2 × rampes et 2 × lanceurs pour 22 × charges sous-marines |
Rayon d'action | 3 000 milles marins (5 556 km) à 15 nœuds (28 km/h) |
Pavillon | France |
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Conception et description
modifierLa classe L'Adroit était une version légèrement agrandie et améliorée de la classe Bourrasque précédente. Les navires avaient une longueur totale de 107,2 m, un maître-bau de 9,9 m et un tirant d'eau de 3,5 m. Les navires déplaçaient 1 380 t à charge standard et 2 000 t à pleine charge. Ils étaient propulsés par deux turbines à vapeur à engrenages, chacune entraînant un arbre d'hélice, utilisant la vapeur fournie par trois chaudière à trois tambours Du Temple. Les turbines d'une puissance de 31 000 ch, le propulsait à 33 nœuds (61 km/h) tout en transportant 386 t de mazout, leur donnant une autonomie de 3 000 milles marins (5 556 km) à 15 nœuds (28 km/h)[1].
L'armement principal se composait de quatre canons de 130 mm modèle 1924 en affût simple, une tourelle superposée à l'avant et à l'arrière de la superstructure. Leur armement anti-aérien se composait d'une paire de canons de 37 mm modèle 1925. Ils étaient également équipés de deux tubes lance-torpilles triples de 550 mm, une double rampe de grenades anti-sous-marine intégrée dans la poupe ; ceux-ci abritaient un total de seize charges de 200 kg. En outre, deux lanceurs de charge de profondeur furent ensuite installés pour un transport de six charges de 100 kg[1].
Construction et carrière
modifierLe Brestois est mis sur cale le , lancé le et achevé le . Il chavira le à la suite de tirs des navires de la Force opérationnelle 34 de la marine des États-Unis au large de Casablanca, au Maroc français, lors de la bataille navale de Casablanca[2].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Brestois » (voir la liste des auteurs).
- Jordan & Moulin, Chapter 3
- Le Masson p126
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Enrico Cernuschi et Vincent P. O'Hara, Warship 2013, Londres, Conway, , 134–148 p. (ISBN 978-1-84486-205-4), « Toulon: The Self-Destruction and Salvage of the French Fleet »
- Robert Gardner et robert Gardiner, Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946, Greenwich, UK, Conway Maritime Press, , 456 p. (ISBN 0-85177-146-7)
- John Jordan et Jean Moulin, French Destroyers : Torpilleurs d'Escadre & Contre-Torpilleurs 1922–1956, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, , 296 p. (ISBN 978-1-84832-198-4, lire en ligne)
- Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945 : The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Third Revised, , 532 p. (ISBN 1-59114-119-2)
- M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 0-87021-326-1)